Roscoe Keystone CHAPITRE II EN LIGNE.

[Roscoe VIII]

Je me levais dans la pénombre, l'intense pénombre qui était accompagné par les craquements tumultueux de mon lit. La cervelle comme une cocotte minute, les mains moites, les lèvres gercés.
J'avais froid, même si la météorologiste avait annoncé 25 degré pour cette nuit. L'écran usé et pixelisé de mon réveil indiquait six heures du matin. Je repensais à ce qu'il c'était passé, j'étais arboré d'un uniforme bleu marine ressemblant à celui de mon équipe d'Athlétisme à la FAC lors de la remise des récompenses, j'avais quelque chose qui occupait la majeur partie de mon pectoraux gauche. Une insigne ambré, des bottes brune qui était une pointure au dessus de la mienne. J'ai placé ma main distinctement sur ma ceinture qui comportait un étui brun vide, je portais mon regard sur les alentours, je devais être sur les hauteurs de la ville, puis, puis un gamin c'est mis à dévalé la pente à toute allure, je lui aurais donné à peine treize ans, sapé comme un membre de gang, un gosse des Tortilla Flats à première vue, il était poursuivi par un étrange individu, un black, il devait avoir quatre ans de plus que lui, un revolver à la main tirant de sang froid en direction du gosse qui essayait comme il le pouvait de courir encore plus vite. J'ai cherché mon arme, je l'ai cherché, ma ceinture était vide, entièrement vide, une balle est venue atteindre le gosse au dos, je ne l'ai pas vu mais entendu, la balle a toujours ce bruit distinct quand elle se met à perforer la chair et les os. Le gosse c'est effondré au sol, une flaque de sang s'y dessinait lentement autour de sa dépouille, le gars ne prêtait même pas attention à ce que je portais, c'est comme si je n'étais pas la. Impossible d'en dire plus, je me suis réveillé juste après. Aujourd'hui, c'est les fiançailles de ma sœur, à vrai dire, j'ai vraiment pas envie d'y aller, j'ai jamais trop accroché à mon futur beau frère, un sale gosse de riche plus petit qu'elle qui roule en Lamborghini et qui pète plus haut que son nez.

J'ai été destiné à vivre dans cette misère toute ma vie, on y était tous parti, Dieu m'a donné des jambes, des jambes pour fuir, des jambes pour courir. J'ai réussi à choppé la bourse d'Athlétisme du lycée à la fin de mon cycle, enfin, mieux valait ça que passer trente ans de sa vie à travailler au Burger King pour pouvoir payer son permis et ses études. Vendredi, je me suis encore endormi sur la table alors que je révisais pour mes examens annuels de qualification pour l'année prochaine à l'université, ce monde était neutre, je découvrais la neige pour la quatrième fois de ma vie, malgré que j'aurais mieux voulu la voir dans le monde réel, j'étais sur les collines, les hauteurs, les mêmes que sur mon premier rêve, il y avait une ambulance sur les lieux, le gosse était toujours la, dans une marre de sang toujours aussi grosse que quand je l'avais quitté. Un des ambulanciers tentait désespérément de prodiguer un massage cardiaque sur le corps criblé de balles du petit pendant que l'autre l'assistait, il me semble que c'était un stagiaire à sa façon de se comporter, ça devait être la première fois qu'il voyait un gosse tomber sous les balles, dans des quartiers comme SouthCentral, mourir d'une balle dans la nuque est considéré comme une mort naturelle dans l'coin. J'étais devant, vide, pendant que ces foutus ambulanciers me lâchait des regards noirs, ils avait tous la mine effaré, fronçait les sourcils en ma direction avec l'air de me dire que j'étais la et que j'ai rien pu foutre pour m'interposer. Il y avait du sang, du sang de partout, qui coulait à flot, il se propageait tel une marrée haute, je me suis réveillé par la suite, revenant dans le monde des vivants, la gueule dans un manuel de droit pénal, les cris lancinants de mon instructeur résonnait dans ma tête me sommant d'aller dîner dans la salle commune, mais j'avais pas faim. Je suis sorti prendre l'air, en m'enfuyant dès que j'avais à peine entamé mon assiette de ragoût, la ville est magnifique de nuit, ses lueurs éclairent les rues les plus sombres. J'ai toujours voué à certain culte au pigeon, colombophile depuis mon enfance. L'ami de mon père possédait même un pigeonnier il y a quinze ans, quand on sortait de l'école on fonçait tous sur les toits pour admirer leurs magnifique vol. Ses ailes blanches s'agitant dans le ciel, surplombant le ghetto, la misère. Oui, j'aurais aimé être un pigeon et voler comme eux, m'enfuir de cette galère, aller ou je veux et quand je veux, être libre.

Après tous, devenir flic à Los Santos est l'un des métiers les plus dangereux du monde, j'étais censé rester trois ans dans la police histoire de pouvoir remonter correctement mon compte bancaire pour pouvoir payer mon année supérieure, j'avais déjà usé le reste de la bourse dans des tee-shirt et des jeans italiens hors de prix, puis je suis venu aussi pour avoir un bon plus sur mon CV, les employeurs aiment bien les gars bien patriotiques qui ont rendu leur service à la société, en bref porter une arme, une insigne, un uniforme dégueulasse qu'on doit laver nous même me faisait gagner $45.210 par an, je ne sais pas pourquoi je suis resté.



II - GOODBYE BROTHERS. (NOUVEAU)



Neuf ans, neuf ans de combat, la rue m'a rendu fou et je ne sais pas encore combien de temps un flic comme moi survivrait, c'est ainsi comme ça qu'un caid des stups doit faire son boulot. Los Flores m'a rendu fou, j'ai parfois l'impression que tous le monde me veut quelque chose, non non on ne me corompt pas j'essaie juste d'imposer mon respect dans une ville déjà morte depuis trop longtemps, qu'ai-je donc fait de mal? Ce ne sont que des pauvre dealers qui vendent la mort dans des sachets plastifiés à chaque coin de rue après tous. Je me sens responsable de la mort de Jarod Almanzur, de celle de Jesualdo Santacruz et de la disparition de Meagan. Non non je ne peux pas laisser tomber maintenant, j'ai besoin d'argent. Erick compte sur moi, Chaz comptait sur moi, Smallwood comptait sur moi, j'aurais pensé que le quinzième régiment expéditionnaire de marines me ferait changer d'air. C'est ce que m'avait conseillé ce pauvre con en blouse blanche qui pensait que ces conseils à la con pouvait faire de moi un gars avec une meilleure conscience. j'ai tous perdu en Afghanistan, je l'ai perdu lui et tous ce que j'ai gagné c'est deux plaques de métal encore logé en pleine rotule, j'ai pas envie de m'éterniser sur les détails mais je me souviendrais d'une seule chose: la prochaine fois je regarderais ou je marcherais ou plutôt ou je mettrais les pied, la guerre change les hommes vous savez.


Maman est morte d'un cancer du sein la semaine dernière juste avant que cette bande de connard en treillis aie constaté que j'étais plus apte à défendre mon pays, qui sont-ils? Qui sont-ils pour me juger, je suis Roscoe Keystone vétéran de la police de Los Santos et j'hanterais tous ceux qui voudront du mal à cette famille, la seule qu'il me reste, je te retrouverais Manny, je te retrouverais...

[Wendell Larson]

LOUUUURD! #DerekL'FouteurDeMerde

[Darren Kingsley [Mort]]

Magnifique, musique prenante, collant bien a l'histoire quand on l'imagine, surtout face a la scène qu'on peut voir a travers les yeux d'une personne qui vie ça réellement, chose certainement très dur.

Continue, c'est très jolie .

J'attend la suite.

[Samuel Eisenstein]

J'aime.

[Damian Hencutt]

J'aime.

[Cerise_Roja]

J'adore super flic! :p

[Marzia Tessitore]

C'est super sympa à lire avec la musique

[Invité]

Super sa!

[Eduardo Guevara]

Vraiment bien !

[Eddy Pajaro]

Cool, avec la musique un peu style indou mdr  

[Roscoe VIII]

MAJ Chapitre II en ligne.

[Invité]

Beau background !

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