Commettre des fautes et ne pas s'en corriger, c'est là la vraie faute.

[Newcompte]

Une vie dans un putain d'ghetto, El Corona, des conneries, des morts, on essaie de suivre le train d'vie.. On essaie.

Une nuit comme une autre dans un quartier pourri, El Corona, ça pue la pisse à chaque coin d'ruelle et les coups d'feu vous réveillent en pleine nuit, c'est aujourd'hui, un samedi ou Juan, Juan Rubben aperçoit le jour a l'hopital d'All Saints sur Los Santos, une petite tête avec des gros yeux d'poisson, futur membre de gang ou flic, va savoir. 3h54 du matin, Olivia a donné vie à s'gosse, elle passera le reste de la nuit a l’hôpital avec Juan, ouais Juan, ça sonne bien. Un gosse en plus, elle s'demande sans cesse comment elle va les faire vivre, nourrir et tout l'bordel qui en suit, pour l'instant sur l'moment même elle s'en branle totalement, j'vais vous expliquer la vie de s'gosse qui grandira trop vite dans environnement de chien.


Ça c'est la petite famille Rubben, j'fais un topo, la vous avez mes parents, le grand qui s'embrouille avec les flics c'est Abilio mon grand frère, l’aîné, un putain d'caïd vous voyez l'type de chicanos tatoué du cou jusqu'au doigt d'pied, c'est s'délire là, ma petite sœur Gabriela, et l'mec tout a gauche c'est mon p'tit frère, Luis, moi j'suis au milieu et celui qui prend la photo c'est le frère jumeau
de Luis, il manque ma sœur Kathleen, la plus grande, vous vous dites sûrement que ça doit être la fête tous les soirs? Bah nan, la maman qui gueule toutes les nuits pour le loyer, le père qui frappe maman, qui s'crêve à l'alcool jusqu'à en choppé des maladies, des frangins qui passe leur temps a foutre la merde, une nuit en cellule toutes les semaines, j'vous explique pas pour mes sœurs, des putains de salope, de toute façon des gens comme nous, ne sorte pas du ghetto, c'est comme une prison, dans tous les cas, ont reste bloquer, on s'habitue, bon, j'ai toujours voulu suivre l'chemin d'mon grand frère, m'faire du fric facile, vendre du crack et d'la cocaïne aux junkies, exploser l'crâne des enculés qui m'manque de respect, ici on peu ou plutôt on s'doit d'rêver de ça, les études, tout ça c'est pas fait pour nous.. Moi, j'reste silencieux, tout l'temps seul dans mon coin, j'ferme ma gueule, j'regarde les latinos s'faire buté pour des dettes impayé, j'roule avec mon p'tit bmx que j'avais chourer a un blanc d'la jeunesse doré, j'me suis très vite adapter, vous savez a quel âge j'ai eu mon premier tatouage? 12 ans, j'commencer à m'faire un prénom dans les rues d'Corona et a 13 ans j'ai fais parti d'un gang.


Voila, j'ai 13 ans, mon pote, j'ai 13 ans, j'crois qu'c'était un été 2003 près de la PL, j'me suis manger une centaines d'coups, j'ai crus qu'j'allais crever, j'vous l'jure, j'penser pas vivre une seconde de plus, le lendemain j'suis aller en cour j'm'en rappel, avec des putains d'bleus, j'galérer a marcher, les profs m'regardé d'une manière, j'voulais les frapper, le dernier jour dans c't'école maintenant, dans 2 mois, j'suis au collège, j’espère que ça s'ra un bon délire. J'prends très vite mon aise avec mes "frères" d'armes, j'traine tard le soir, j'fume a plus m'souvenir de c'qui passe le jour d'avant, j'marche avec un putain de 3.5.7 en argent, chargé prêt a fumer un mec, ouais, j'suis enfin prêt. Un mardi a 13h32, je m'souvient plus d'l'heure exact, elles approchent, j'les entends arrivées mais, seconde après seconde j'prends conscience que j'suis incapable de presser la gâchette, j'entends l'son des sirènes, et j'ai l'souffle qui accélère, j'transpire, j'ai l'caissier en-face de moi, les bras levé il s'demande si c'est la fin d'sa pauvre vie, moi, j'suis comme un putain d'poisson à l'mater, j'capte rien, j'ai peur, le temps s'arrête, j'le fume, un énorme bruit s'fait entendre entre la 42 et la 43ème avenu, mon cœur frappe de plus en plus vite, j'range le pétard sous ma ceinture et j'prends l'fric, 132 pauvre putain d'dollars, j'me barre en courant, j'monte dans la tire de mes potes, j'les regarde sans dire un mot, j'suis comme une tombe, j'ai la tête baissé, j'demande juste a m'foutre dans mon lit, on arrive au quartier, tout l'monde s'en branle, comme si rien n'c'était passé, j'suis l'seul a y penser, mon premier tire, j'les laissé pour mort, les flics s'en branle, ils mènerons aucune enquête, un braquage qui a mal tourné,
ça s’oubliera dans quelques jours..


J'ai 16 ans sur cette photo, j'suis l'deuxième gars a droite avec une pute sur moi, une putain de soirée, j'me la suis taper toute la nuit. Dans s'quartier, j'avais mis un sacré bout d'temps à m'faire à l'idée que j'allais passer les plus mauvaises années d'ma vie, voir les mêmes gueules, bâtiments chaque jour, le même paysage terne, gris, sombre. Cette même ambiance inquiétante, ce sentiment que mes parents étaient entré dans l'triste monde de ceux qui ont franchis la barrière, s'quartier qui nous agrippe les couilles des notre plus jeune âge, la question que j'me pose sans cesse, est-ce notre société qui a créer tout ceci, mettre l'argent en premier plan, laissez des gens perdre la vie pour des billets? J'ai laisser la main du Diable m'attraper, il y a qu'à moi que j'dois des comptes maintenant, a moi d'faire mon chemin, retirer la main du Diable, elle m'a promis l'argent, la puissance, ma tenter mais, j'en avais besoin, toujours, a chaque secondes, chaque souffle, elle a crée le rôle d'une deuxième familles.. J'avais fais du chemin depuis mes 12 ans, vendeur d'arme et d’héroïne, j'm'occuper d'la couper comme un débrouillard, j’attendais personne, j'faisait mon fric, mes couilles et je jouer le grand caïd, j'avais beau marcher avec une dix-aine de pote, la solitude me hantait, toute proche elle m'suivait comme mon ombre, j'commençais a faire du fric et j'm'occuper d'mettre ma famille au chaud, j'payer le loyer avec mes deux frères, j'ai oublier d'préciser Abilio est en taule pour un long moment, 40 putains d'ballais, j'essayer de lui envoyer du fric, j'faisait mon chemin comme un bonhomme, ça marchais plutôt bien, c'était triste, certes, mais c'était la vie, des gens rejoignez les morts moi j'encaisser le fric, fric, fric, fric et encore fric, j'avais que c'putain d'mot en tête, j'penser en fric, j'baiser en fric, que du fric, j'avais trouvé ma place dans un monde pourri par la drogue, les armes et j'en passe.


Depuis mes 16 ans j'avais changer, une barbe, d'la moustache des plus grosse couille et plus de tatouage, j'avais amasser un paquet de fric sans jamais goûter a la taule, j'voulais enlever cette main, la main du Diable qui m'accompagné sans cesse mais, qu'est-ce quelle m'avaient aidé sur s'long chemin, j'ai 24 ans, ouais, 24 putain d'années et pour vous dire, j'le penser pas, mais c'est qu'le début d'ma vie, le début, j'ai quitter mon gang celui qui m'avaient soutenu dans chaque moment d'ma vie, mais pour pas vous mentir, j'ai tenter ma chance au central, vous savez comme flic, ouais flic, un ex-membre de gang dans un putain de département a poulet, ouais, j'm'en marre déjà, tout l'monde a essayer d'me buter, j'me suis fais discret, j'prenais peu a peu conscience que je devenais moi-même, ou plutôt ce que j'devais être, j'en avais marre, marre de suivre cette main noir ou rouge, je sais même pas, putain, j'voulais m'reconstruire en tant qu'membre de gang, j'auraient pas dépasser la trentaine, l'incitation et la tentation étaient omniprésente, j'vous ment pas, j'vous l'jure, l'argent étaient trop bon, s'quartier était un refuge sordide, un endroit malsain, j'devais m'enfuir, de toute façon, ma candidature au Los Santos Police Département était accepté, a l'heure ou j'vous parle j'suis à l'académie, dans quelques semaines, un vrai flic, en uniforme, j'allais peut-être quitter s't'endroit qui regroupe les pires ordures de la ville et si j'me fais refuser, j'me guiderait non pas sur une voix meilleure, mais sur une voix qui me permettrait de survivre..

[Freddy Rodriguez]

J'aime bien ton histoire, quel imagination.

[Newcompte]

Merci, ça fait plaisir!

[Carmelo Arroyo]

C'est bien, une bonne histoire, mais c'est pas possible.

[Newcompte]

Pas possible? Si tu parles du fait que mon perso va rejoindre le central, c'est tout à fait possible, tu devrais te renseigner sur les cultures de ces gangs pesants à Los Angeles, il y'a même des gangsters de la Florencia 13 dans les Marines, alors si c'est tout à fait possible. (Sachant qu'un filtrage en plus est prérequis pour intégrer l'armée américaine, de toute évidence) et regarde le film Dirty aussi, au passage mdr.. Si c'est pas de ça que tu parles je préfère quand même le préciser, et merci ton commentaire fait plaisir!

[ZMG]

J'aime assez l'histoire mais y'a trop d'imagination dans ce que tu raconte sinon belle histoire

[Carmelo Arroyo]

J'veux bien que ça soit possible, mais ça doit être un gars sur 500 et encore. Si un gars quitte son gang et dit j'vais être flic, il est retrouvé et tué sur le coup.

[Jamal Hardgrove]

Le titre a attiré mon attention. C'est un bon background, on voit de l'imagination.

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