Axel "bat" Wizman, I lost too soon the person who was supposed to guide me.

[Xavier Quevedo]

(mettez la musique pour une ambiance plus perçante)

I lost too soon the person who was supposed to guide me


Axel à l'âge de onze ans, avec les amis de son grand-frère derrière.
Moi, j'étais né à Atlanta, aux Etats-Unis, contrairement à ma mère, qui elle était britanique et mon père lui était d'origine juive. Moi j'étais le mélange si on peut dire ça comme ça, d'ailleurs je tenais bien plus de ma mère que de mon père. Ma mère était venue à Atlanta pour un contrat avec une grosse boite americaine, lui mon père tentait simplement de retrouver une vie correcte. J'avais aussi un demi-frère, Gordon, qui est le premier enfant de ma mère. Celui qu'elle a fait avec son premier amour à Sheffield en Angleterre. C'était comme mon vrai frère, y'avais aucune différence, lui il avait cinq ans de plus que moi.


Atlanta.
J'étais bon à l'école mais sa me passionait pas, j'm'ennuyais à vrai dire, et en rentrant de l'école, je passais devant l'immeuble où on habitait sans m'arrêter, je partais herrer dans le quartier, à la quête d'un certain amusement. Je me baladais avec mon sac d'école en main. J'étais le genre de personne qui se renfermait sur sois-même, avec les autres élèves, j'étais la bonne poire. J'espérais ne pas croiser mon demi-frère, lui il avait déjà seize ans et il faisait partit d'un mouvement skinhead, il trainait tout le temps avec eux, moi je trouvais sa absurde. Et puis un jour je suis allé les voir, par ennui. Ils buvaient leurs bières en se foutant de la gueule des passants. D'ailleurs, sa pouvait être choquant mais mon frère adorait mon père qui était d'origine juive, il le cachait tout le temps à ses amis. En même temps, Wizman sa sonne pas si juif que ça.


Gordon à ses seize ans.
Gordon était une tête brulée mais il avait un grand cœur, il pensait souvent à nous. Moi, je n'comprenais pas réellement pour quoi ils avaient ce style, lui et sa bande, d'ailleurs je savais même pas pourquoi Gordon faisait ça. Plus tard, lorsque je commençais réellement à trainer avec eux, Gordon m'avait expliqué qu'il faisait sa pour montrer qu'il était fier de ses origines, de son pays, où qu'on aille, il penserait toujours à son pays. J'aurais pu lui dire que moi, j'étais pas né en Angleterre, sa n'y aurait rien changé, une fois que je trainais avec eux, il ne me lâchait plus, c'était une question de loyauté. Jours après jours j'étais condamné à rester avec eux, sans réel objectif. Malgré ça je m'y adaptais. D'habitude, je n'aimais pas me faire couper les cheveux, et ma mère est restée bouche bée quand j'avais demandé à me faire couper les cheveux à ras. Les amis d'Gordon me disaient que sa m'allait bien, donc je faisais avec. Petit à petit que je grandissais, je séchait les cours, ma mère elle ne préférais pas s'en soucier, étant donné que je lui disais que je savais ce que je faisais, et qu'elle savait que j'étais intelligent dans le fond. Depuis petit, j'avais des yeux enfoncés, qui me donnaient un visage dur et terne, et j'étais comme ça. Je ne cherchais jamais à me faire des amis.


Nous sommes tous déjà morts, nous pouvons simplement choisir les circonstances de celles-ci.
En rentrant à la maison après une journée d'école, ma mère m'annonça la mort de Gordon, en effet, il était décédé dans un accident de voiture avec un de ses amis qui venait le rejoindre, venant de Sheffield. Ils étaient ivres au moment de leur mort. Cela m'a fait un choc, je pensais pas à ça, et je n'm'y attendais pas, en rentrant à la maison, j'avais d'ailleurs crié : "Gordon!", et ma mère était arrivée en pleurs m'expliquer la situation. À simplement 18 ans, il n'était déjà plus de ce monde. Je ne choisissais pas mon avenir et j'en étais conscient, mais j'en avais prit un sacré coup en entendant les faits. Le simple mot "mort" ou encore "Gordon" me donnait l'envie de pleurer. J'en étais quasiement au point de me suicider. Sans lui, ce n'était plus pareil, je perdais l'envie de vivre. À ce moment là, je me rendais compte que nous ne sommes que de simples pièces du décor, pièces du puzzle. Je n'avais aucune idée de quoi faire, j'apercevais la vie comme une corvée, sa se voyait simplement dans mon visage à chaque réveil. J'avais accroché la seule photo que j'avais de lui sur ma commode. Sans cette photo, je pense que j'n'aurais jamais pu me lever le matin avec l'envie de vivre. Encore aujourd'hui, j'ai cette photo chez-moi, et je suis heureux de penser chaque jour à lui. Tout les deux mois, je passe sur sa tombe et chez mes parents à Atlanta.


Axel lors d'un match de baseball universitaire.
Pour oublier toutes ces conneries, j'essayais de me remémorer les bons moments passés avec lui. Depuis que j'étais dans le groupe de skinheads, les choses n'avaient fait que d'empirer. Un jour on a reçus une pub pour les recrutements dans l'équipe de baseball universitaire, j'ai tenté ma chance, n'ayant que très peu fait de baseball. Malgré cela, je me suis fait accepter. Le baseball me permettait de décompresser, j'étais très solidaire, et ça me permettait d'apprendre à devenir sociable avec mes "semblants" amis. Ma mère me disait que je me forgeais une carapace. Effectivement, je n'passais que très de peu de fois à la maison. Je préférais m'entrainer à faire du baseball, la seule chose qui me permettait d'évacuer toute la colère en rapport avec la mort de mon frère. Encore aujourd'hui, je pense ne pas avoir fait le deuil de celui-ci, j'essaye simplement d'accepter, sans aucunes raisons. Chaque soirs à la maison étaient remplis de disputes, souvent en rapport avec la bande de skinheads et mon frère. Elle leur rejetait la faute, alors qu'il n'y avait aucun rapport. Gordon représentait simplement son pays, en faisant certes des conneries. Mais il le représentait, et j'adhérais ça. Je l'suivais, même après la mort de mon frère, j'ai continué à faire des conneries avec eux. Sa m'apportait une attraction de plus, tu m'diras... L'image des skinheads dans mon quartier était représentée par une bande de racistes qui cassaient des têtes, mais c'était pas ça. C'était une bande de gamins à qui la vie n'était pas facile qui pensaient à représenter leur pays, OÙ QU'ILS SOIENT. Beaucoup de personnes ne comprenaient pas, les insultaient à tord et à travers, c'est cela qui leur forgeait cette haine. Mon frère était quelqu'un de très cool, il n'était pas bagarreur. Il n'fallait simplement pas aller trop loin dans les paroles qui ramenaient à l'Angleterre. Malgré que mon père soit juif, et qu'il me fasse la réflexion, j'ai continué à maintenir ce style de vie jusqu'à mes 18 ans, ne prenant compte d'aucunes critiques. Avec du recul, j'en suis pas fier mais qu'importe.



En cours de réalisation, donnez vos avis.

[Gunnar Corverddu]

Génial, simple et rapide !

[Invité]

Joli début, ça promet.

[François Starfoulah]

Bien mec!

[Xavier Quevedo]

EDIT. 18/08/2013

[Edgar Giorgio]

Propre le début.

[Brandon Pham]

SWAG

[Awper Skln]

gg

[Aiden Gatens]

Je suis fan, Wizman.

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