[PARTIE I] Enrique "Creeper" Moralez - The life of a young chicano.

[Jonathan Lawless]

• Nom : Moralez.
• Prénom : Enrique.
• Surnom : Creeper.
• Age : 17 ans.
• Naissance : 19 août 1994, Los Angeles, USA.
• Origine(s) : Américaines, Salvadoriennes.
• Langue(s) parlé(es) : Anglais, argot chicano.
• Description physique : Taille et corpulence moyennes, environ 1 mètre 78 pour 76 kilos. Crâne rasé de près, pilosité noire.

Enrique Moralez, appelé Creeper par ses amis. Un jeune chicano parmi des centaines de milliers dans la mégalopole de Los Angeles. A 17 ans, il a encore la vie devant lui. L'avenir dépend souvent du passé, Dieu sait que le sien a été mouvementé. Le 19 août 1996, Enrique vient au monde à Los Angeles. De père et mère d'origines Salvadoriennes émigrés durant la guerre civile qui a fait rage à Salvador entre 1980 et 1992 il a grandit dans le quartier d'East Beach, l'un des seul qui a été à peu près épargné de la montée en puissance de la criminalité à L.A durant ses dernières années. Ce jeune homme, à priori sans histoire vu sa vie bouleversée à la mort de son père qui a succombé à un cancer du cerveau en 2004. Sa mère, malade et affaiblit par le chagrin de la mort de son mari confie Enrique à sa soeur. C'est là qu'il commença à grandir, à se rendre compte que la vie n'est pas une partie de plaisir, encore moins pour un jeune de quartier défavorisé comme lui. Creeper n'a jamais eu un grand succès à l'école, comme la plupart des jeunes de son âge, il était attiré par la musique, le basket et la rue. A l'arrivée chez sa tante, à deux pas de son désormais ancien domicile, le jeune se voit forcé à changer quelques habitudes, à devoir étudier et ce à cause du mari de sa tante. "Un vrai pendejo" comme le disait Enrique, il forçait ce dernier à étudier, le privait souvent de musique, sport, de sortie et de contact avec ses amis dans l'espoir que la discipline obligerait le petit chamaco à aller à l'université etc mais c'était peine perdue. Creeper ne ressentait de réelle attirance pour le bruit d'un moteur de carucha, "c'est déjà bien" se disaient ses désormais tuteurs légaux. Pour ne pas être perdu lorsqu'il sera plus âgé, Enrique fit une formation dans un garage et décrocha assez tôt un "diplôme" avec lequel il pourrait plus tard travailler en tant que mécanicien. En effet, il était doué dans ce domaine plus que dans tout les autres.

C'est ainsi qu'à ses 15 ans, le mari de sa tante se vu appelé pour combattre en Irak. A ce moment là, Creeper vit l'occasion rêvée d'enfin s'évader. C'est à ce moment là qu'il découvrit les femmes, la "yerba" comme il le disait mais également l'alcool, la vie dans la rue. Des choses auxquelles chaque adolescent en partie de son milieu est attiré, il pouvait enfin y accéder après en avoir été privé durant toutes ses années. Il fut arrêté une fois parce qu'il avait en possession quelques grammes de cannabis, 2-3 tout au plus, c'était rien comparé à ce que l'on peut aujourd'hui trouver dans la rue. Enrique ne souhaitait pas pour autant entrer dans la criminalité, il n'y était pas, il ne savait pas vraiment ce que c'était. Quelques conneries comme le font beaucoup de jeunes de son âge, ce n'était rien. Souvent ses "carnàles" comme il les appelait lui proposaient de venir pour racketter, faire des vols à l'arrachée. Il refusait, il avait déjà ce qui lui fallait, sa tante, trop gentille n'avait aucune emprise autoritaire sur lui, elle lui donnait simplement de l'argent de temps à autres "pour jouer" se disait-elle.

Vous n'êtes pas sans deviner qu'il était donc perché entre deux montagnes. D'un côté une vie "raisonnable", loin de la criminalité même si elle est présente au quotidien autour de ceux qui la vivent, une vie que beaucoup souhaitent avoir. Et la deuxième, celle où les "vatos" de son âge n'avaient pas d'autre choix que d'y tomber : celle de la rue, où la loi est celle du plus fort, où il faut se battre pour vivre ou plutôt survivre.

Un peu plus d'un an après, le mari de sa tante rentra de sa mission en Irak. Il découvrit très rapidement la vie qu'Enrique menait à présent, le fait qu'il n'aille plus à l'école du tout, qu'il fumait de l'herbe, buvait, sortait jusqu'à l'aube, passait des nuits de pure débauche, taguait les murs des bâtiments de sa rue. Sa tante pu empêcher son mari quelques temps de jeter Enrique à la porte, mais encore une fois : c'était peine perdue. Son mari leva la main sur Enrique à plusieurs reprises, ce dernier se révoltait désormais. Un soir, il rentrait discrètement en pleine nuit alors qu'il avait "fait le mur", il tomba encore une fois sur ce "puto" comme Enrique appelait le mari de sa tante. Il était là à l'attendre avec un sac de sport remplit d'affaires délavées qui appartenaient à notre Creeper, aussitôt il vu la porte s'ouvrir, il jeta le sac sur Enrique puis l'a saisit violemment pour le forcer à descendre les escaliers et le jeta sur le trottoir comme un moins-que-rien.

Désormais, il était seul. Seul face à la réalité, face à la vie. Il ne savait pas où ça allait le mener, il ne savait où aller étant donné que sa mère était repartie vivre dans son pays natal quelques années auparavant, délaissant son enfant, ne prenant même pas le temps de lui écrire. Enrique se laissa guider, par quoi ? Lui-même n'en sait rien. Il marcha ainsi jusqu'à Los Flores où il tomba sur un groupe de jeunes un peu plus âgés que lui qui lui indiquèrent un espèce de squatte où il pourrait passer la nuit. Il s'allongea tant bien que mal sur une paillasse au milieu d'une pièce majoritairement peuplée de toxicomans en train de dormir avec la seringue dans l'bras.

Le jeune homme allait désormais devoir tenter de survivre seul, une chose auquel il n'avait encore jamais songé. Trouver une cantòn, un job, de nouveaux carnàles sans lesquels il est difficile de survivre. Des choses qui font mal au ventre à n'importe quelle personne se trouvant confrontée à elle. Mais il avait encore un peu d'temps avant d'y penser, le temps d'une nuit.

Un nouveau jour se lève, un jour qui est censé être celui du bonheur. Noël et sa douceur du matin lorsque les enfants descendent pour retrouver leurs cadeaux sous le sapin... Mais tout ça n'est qu'un mensonge pieux, un rêve pour les types dans la même situation qu'Enrique. Sans toit, amis ni famille, n'ayant pour seul recourt qu'un maigre dossier scolaire et quelques billets en poche, à ce moment, il se souciait plus de son sort que de cette fête de chamàco. Il aurait fallu un miracle pour que Creeper retrouve le sourire, mais il était loin de s'imaginer le dénouement de sa première journée dans ce nouveau varrio : Los Flores. Il fut rapidement renseigné de l'existence d'un garage dans LF, mais il faut dire qu'il avait rarement quitté East Beach, du moins, pas pour se promener dans ce genre d'endroits. Perdu, il tomba sur un petit jeune, 15 ans tout au plus portant un bandana bleu qui l'accompagna jusqu'au garage dont il connaissait le patron. En effet à son levé et sortie de ce squatte miteux, Enrique a vite pu se rendre compte que ce varrio était contrôlé par un gang, le "MS 13", les nombreux tags, tatouages et bandanas que portaient certains habitants ne passaient pas inaperçu. Bref, le jeune chamàco qui accompagnait Creeper se nommait Lil'Adu, un maréro. Il l'informa de la taxe d'habitant que doit payer tout résident du varrio en échange d'une "protection". Enrique la paya sans broncher, en même temps, il n'avait pas le choix. Il aimait bien Lil'Adu, ce dernier lui fit décrocher le job au garage et demanda à sa mère si Enrique pouvait dormir chez eux. C'est à croire que les miracles existent, il se rendit rapidement compte de la vie qu'on pouvait mener à Los Flores et fit rapidement connaissance d'autres habitants et maréros. Déjà à ce moment, Enrique ressentait une attraction pour leur mode de vie, ils étaient les types les plus respectés du varrio, taxaient les habitants et commerces ce qui leur rapportait du gros argent.

Le soir, le frère de Lil'Adu sortait de la pinta et tous les membres et habitants présents sont allés le chercher. Alors qu'ils étaient sur l'autoroute pour repartir vers Los Flores, les maréros apprirent que l'un d'entre-eux, Zepeck se faisait tirer dessus à El Corona. Arrivés là-bas, ils descendirent de la voiture cuetes en main et ont abattu les tireurs sous les yeux ébahis d'Enrique. Il n'avait encore jamais vu quelqu'un se faire tuer auparavant, mais bizarrement, ça ne provoqua pas un choc très intense chez Creeper. Il la boucla, et il rentra en varrio avec ses désormais carnàles pour y fêter le retour du frère de Lil'Adu. Voilà comment s'est terminée cette journée pour notre jeune Enrique qui a encore beaucoup à découvrir de la vie et de ce qu'est celle d'un habitant et maréro de Los Flores..

Enrique, dans sa tête de chamàco n'aurait jamais pensé avoir à faire face à un réel danger, celui d'être tué. Mais les temps changent et Creeper se rend maintenant compte qu'il devra se battre longuement pour survivre. Son destin semble se dessiner peu à peu, il est désormais conscient du monde qui l'entour, de la violence qui y est omniprésente. Pour un gars issu des varrios, le seul moyen de s'en sortir est souvent d'entrer dans cette violence, cette criminalité qui horde certains quartiers de la mégalopole de Los Angeles. Les derniers évènements ont mit la psychologie et le physique d'Enrique à rude épreuve. En effet, quand un huero te pointe avec un Glock, tu te rends rapidement compte qu'être bien entouré peut te sauver la vie. Pour la première fois et sûrement pas la dernière, il s'est fait tirer dessus en ayant que pour seule défense Skinny, un maréro qui lui a sauvé la vie en tirant sur le puto qui tentait de le tuer. Les deux vatos étaient simplement partis boire une bierre à El Corona pour causer avec un chavàlo d'une clique de L.A, les Locotes. La vie peut parfois prendre fin en un quart de seconde, le temps que le type en face de toi presse la détente. C'est probablement le début d'une longue ascension, une course au respect et à l'argent en passant par la violence et la volonté de mourir pour un carnàl pour Creeper ou bien le début d'une chute fulgurante vers l'enfer dans lequel il ne pourra aboutir qu'à une chose : la mort.

On vit pour dieu, sa mère, et on meurt pour son gang.

29 décembre 2011, un soir comme un autre dans le Centro'side. Pas pour notre protagoniste qui se retrouvait de nouveau face à son destin. Il tenait fermement une arme que Chivo lui avait remit quelques minutes plus tôt, au bout de celle-ci, un pauvre huero comme un autre qui avait essayé de gagner sa vie sur un territoire MS13, sans leur remettre une part du profit.
Parfois, l'avenir d'un Homme peut se décider sur quelques secondes, ce fut le cas de Creeper. Un seconde suffit à faire de ce jeune chicano un meurtrier, une seule seconde, le temps de fermer les yeux pour ensuite descendre froidement sa désormais victime.

Il y a de cela quelques jours, Enrique était un jeune de barrio malheureusement dépourvu de tous moyens de se sortir de la misère. C'est grâce aux maréros, qui l'ont accueillit qu'il pu remonter la pente. Voler, racketter, taguer, dealer, risquer sa vie et tuer. C'était donc le prix à payer pour se sentir respecter, se sentir entouré, comme dans une famille, pouvoir rencontrer plus de filles, se procurer de la drogue, de l'alcool. C'est l'illusion que les gangs donnent aux chamàcos qui ont la malchance de se retrouver dans la même situation que Creeper.

Le lendemain, il fut appelé par les reals maréros qui l'avaient jugés apte à entrer dans la cliqua. C'était sur le parking même de la 85th que se déroulèrent les 13 secondes les plus longue de sa vie, celles qui scellèrent définitivement le restant de ses jours.

Comme si on lui avait lavé le cerveau, la mentalité de notre protagoniste avait bien changé. Il n'en était plus à son premier meurtre, plus à son premier gramme vendu, plus à son premier vol. Il était en vérité devenu un d'ces jeunes maréro en quête de pouvoir et d'argent. Et pour les acquérir, il faut commencer par défendre son neightborhood et aussi y survivre. Il ne lui fallu que quelques jours pour se faire remarquer par Calvo, le chef de toute la bande de Los Flores, un soldat de la eMe. Ce dernier lui a rapidement confié plusieurs dizaines de grammes à vendre, qu'Enrique ne mit que quelques temps à écouler grâce à ses connexions, et aux corners. C'est ainsi qu'entre ces ventes de drogue, ces meurtres, et le fric qu'il rapportait à la cliqua que Calvo le nomma chef du corner des Jefferson towers, et qu'il fit connaissance de La Mano. Tout était allé si vite, comme si on lui avait directement tout apporté sur un plateau. Un peu plus d'une semaine après, il fut intronisé dans ce que l'Ancien appelait the Salvadorian.

Beaucoup de questions restaient déjà sans réponses. L'argent rentrait, Creeper était déjà assigné au rang de chef de corner... Rien à ce moment n'aurait pu le faire songer à ce qui allait lui arriver. Et c'est comme ça, à cause du propriétaire d'un malheureux carwash abritant un club de fans de tuning que la hura vint à se pencher sur son cas, et celui de son entourage. Le 18 janvier, alors qu'il était posé au corner pour vendre ce qui lui restait de marchandise lorsqu'un une caisse de flics déboula en trombe du coin d'la rue. C'est à ce moment qu'il comprit qu'il était bel et bien coincé, et que la pintà allait l'accueillir à bras ouvert.

[Jonathan Lawless]

Premier jour dans un nouveau varrio. En cherchant l'emplacement d'un garage où j'allais essayer d'être embauché, j'ai fait la connaissance d'un vato' nommé Lil'Adu. Je me doutais déjà que Los Flores était contrôlé par le "MS 13" à en voir les tags et les tatouages qu'on peut voir sur certains types qu'on appelle les mareros. Lil'Adu en était un, chargé de récupérer certaines taxes. J'lui ai expliqué la merde dans laquelle j'étais et m'a dit que je pouvais vivre avec lui, chez sa mère. Bref, il connaissait le patron du garage, il devait d'ailleurs lui prendre la taxe de la semaine, mais j'imaginais pas que c'était du gros argent comme ça. En tout cas, Lil'Adu a eu son fric et moi, j'ai été embauché jaja.

En rentrant sur la 85th, un vato' qui s'appel "Hernie" a foutu le feu au bar en laissant le micro-onde allumé, on a donc dû appeler la hura pour le faire éteindre. Quelques gars du varrio sont arrivés et on a commencé à faire connaissance puis on est partit vers les HLM pour faire un barbecue avant d'aller à la "cage" pour faire un combat en équipé. Rien d'bien méchant même si ça cogne fort.

Dans le varrio, on s'était posé sur le parking du Pig Pen avant d'apprendre que le frère de Lil'Adu sortait de la pintà. On s'est donc tous mis en route pour aller le chercher. Sur le chemin du retour, on a apprit qu'un des maréro "Zepeck" se faisait tirer dessus à El Corona, j'étais loin d'imaginer ce qu'il se passerait une fois arrivés là-bas. Dans la Mara Salvatrucha, il faut être prêt à tuer pour un frère : "estar firme" ! C'est pour ça que les maréros sont descendus, cuetes en main pendant qu'on restait à l'abris, j'entend encore les coups d'feu, le puto nègre qui a tiré sur Zepeck est mort, puis on a rejoint le varrio en vitesse. C'était la première fois que je voyais un type se faire descendre.

Au barrio, on organise souvent des combats dans la street. Ça permet à ceux qui se battent d'acquérir une sorte de respect et de crainte auprès des habitants et aux maréros d'organiser quelques paris. J'ai encore jamais perdu de combat, les chicanos savent se battre contrairement à ces cons de hueros jajaja !

Aujourd'hui, on a commencé à profiter que les putos de Jefferson ne soient pas au terrain pour y aller. On dirait bien qu'ils ont compris que c'était le nôtre ! Une chica est arrivée dans le barrio, Lil'Adu, Zepeck, Eliano etc étaient tous à ses crochets jajaja, on est resté un moment là-bas puis on est partit manger au KFC.

Ce soir, j'ai rencontré Skinny et on est partit à El Corona, un varrio contrôlé par les Locotes, une cliqua. J'étais loin d'imaginer ce qu'il se passerait, alors qu'on buvait nos bierres, un puto de huero nous a tiré dessus avec un cuete. Skinny m'a protégé, il a tiré devant moi sur ce pendejo mais ne l'a pas tué, même si il l'a salement amoché. J'ai eu peur et à la fois étonné à la fois qu'un maréro fasse ça pour moi, il m'a pas lâché. Ce vato' est un vrai carnàl pour moi maintenant. J'espère avoir un jour lui rendre ça, sans lui ce puto m'aurait tué. Je commence à avoir envie d'être comme les maréros, être respecté et avoir de l'argent comme eux. Je ferais tout pour qu'ils me fassent confiance et parlent de moi aux jefe'. Qui sait, je serais peut-être un jour un membre de la Mara et je défendrais le barrio !

On s'était posé au barrio' à boire de la bière et à faire quelques pas d'danse sur du rap chicano jusqu'à ce que Criz nous demande à moi et un autre chavàlo de le suivre. J'ai toujours peur lorsqu'un maréro veut m'parler à part depuis ce qu'il s'est passé avec Lulio. Shit', ce vato s'est fait défoncer par Big, Adu' et Criz parce qu'à cause de lui Lil'Adu s'est fait tirer dessus.

Criz' a décidé de nous impliquer peu à peu dans les affaires de la Mara. Il nous a donné nos premiers deals, j'ai demandé conseil à mon carnàl Skinny qui m'a explique la méthode pour vendre. Je l'avais jamais fait avant, et j'redoutais le fait de ne pas y arriver jajaja. J'ai eu un client un peu de temps et j'ai réussi à tout vendre. Les maréros seront plus confiants envers moi après ça, c'est sûr vato' !

Avec tout les vatos du barrio, on a commencé à se rassembler puis on est partit se poser au terrain d'basket jusqu'à l'arrivée de quelques putos nègres. Ces pendejo ne respectent pas le G-Code et ont appelé la hura pour se défendre parce qu'on était plus qu'eux. D'autres Blood'z sont ensuite arrivés et c'est partit en brawl vato' ! Ces putos de la hura sont arrivés avec des tanks à eau et ça a finit en douche générale. Ça aura au moins permis à ses putos rouges de se laver au moins une fois dans leur vie. This is the Centroside, ils ne peuvent rien face à la /RAZA/ !

Il était temps de remettre le fric qu'a rapporté la yeyo à Calvo, 11'250$ shiet'. Pour un simple maréro tout en bas de la hiérarchie du MS13 c'est pas rien vato. J'étais fier d'filer ça au jefe de la cliqua, et son sourire m'laisse à penser qu'il a pas été déçu d'moi. Après ça, on a été se poser autour d'un join avec Jovenes pour ensuite r'joindre les vatos sur la 85th histoire d'finir la soirée.

Oralé, à peine levé j'reçois un sms de Calvo qui me dit qu'un paquet m'attend dans la carcasse de carucha devant l'entrepôt. J'y vais pour y trouver 3'000$ en petite coupure jajaja. Ça fait d'l'effet quand t'es un "chamàco" d'17 piges savoir que cette somme t'appartient ese. Après ça, Big m'a remit un nouveau stock de yerba à écouler l'soucis c'est qu'il s'fait jamais chier à la mettre en petit paquet. Heureusement qu'Candelaria s'absente souvent, ça m'laisse le temps d'aller répartir la dope dans des sachets d'2 grammes. Après ça, direction l'corner pour commencer à vendre.

Calvo nous a fait rassembler sur l'parking d'la 85th. Apparemment, c'tait important pour l'business des corners mais j'étais loin de m'imaginer ça shiet'. Oralé, j'ai d'abord appris que j'étais le maréro qu'a le plus rapporté à la cliqua la semaine passée jajaja. So, Calvo a décidé qu'on formerait des équipes de corner et que j'gérerais la mienne aux Jefferson towers et Jovenes la sienne aux Blue Blocs. Les choses commençaient déjà à changer et allaient vite damn. J'aurais pas imaginé arriver là où j'suis si vite.

En début d'après-midi, un vato assez vieux m'cherchait sur la 85th. Il connaissait mon blaze et disait connaître un peu tout l'monde dans l'barrio. Bref, il m'a emmené dans l'entrepôt même si j'me méfiais : j'ai toujours mon cuete sur moi en cas d'coup dur. Oralé, ce type on l'appel l'Ancien ou La Mano. J'étais loin d'imaginer au départ que c'vato était à peu près au même rang qu'Calvo, il faisait partie d'la eMe. Il y a pas été par 4 chemins l'vieux, on a discuté un peu puis il m'a annoncé que j'faisais partie d'la Salvadorian. J'ai rien compris à ce qu'il s'passait damn, des vatos sont arrivés et m'ont tatoué un "S" avec une couronne dessus en haut du dos. Il m'a dit que j'étais un emero, que Calvo m'en dira plus ce week-end. J'ai reçu une première médaille, ou du moins une deuxième depuis mes 13 secondes. J'ai qu'17 ans, mais j'représente déjà quelque chose aux yeux d'types importants sans m'en rendre compte.

Alors que comme d'hab', j'partais voir si tout était cool au carwash l'Ancien s'pointe. Etant donné qu'Cesar était pas là, on part à El Corona. La Mano m'demande de livrer un message à un type de là-bas : Tito. Oralé, en arrivant j'tombe sur un vato qui disait l'connaître. "La commission reprend bientôt, les dates de réunion vous seront données", même si j'savais pas d'quoi il s'agissait, probablement un truc en rapport avec les Salvadorian's.

Oralé, après ça, d'retour au carwash. Cesar y était, l'Ancien & moi lui avons dit que c'tait nous qui prendront maint'nant la taxe. Calvo, l'Ancien & moi, trois Salvadorian's. Même si j'sais pas encore vraiment c'que ça veut dire, shiet-.. C'une marque de respect d'savoir que j'joue "dans la cour des grands".

L'Ancien avait un plan pour attirer plus d'vatos aux corners, il m'a envoyé une pute jajaja ! Bref, alors que j'faisais mon p'tit business, un huero descend et m'demande si on pouvait parler d'business. T'sais quoi ese ? C'puto cherchait à vendre des cuetes, et ça sur l'territoire d'la Mara. C'locote a cru que j'ferais du business avec. Oralé, j'ai pris son numéro avec l'idée derrière la tête d'lui prendre les cuetes, et d'envoyer c'puto en enfer.

(( Toutes disponibles en 1080p ))

Ma chaîne Youtube.

Streetfight entre habitants & maréros dans la cage.

Streetfight entre habitants et vol d'argent & bijoux dans une voiture.

Jump in' (initiation) de Creeper.

Meurtre de DeAndre Houston.

Meurtre d'un Blood et jump in' de Dirty.

Shootin' sur les NBC828

Meurtre et jump in' de A'tiz.

Shootin' sur les NBC828 V.2

Meurtre de trois hueros.

Shootin' sur les NBC828 V.3

Post tenu à jour régulièrement, enjoy !

[Trey Deyron]

C'est de toute beauté <3

[JEERIDE]

Comme a ton habitude.. It's realy buen' ese. ( j'voulais faire le mien mais tu me désespére x) )

[Oshea Philips]

Wooooow très beau

[Gabriel Anzilutti]

Good.

[Invité]

Très beau background.

[Raùl Quetzal]

Je kiff.

[Hitoshi Nishimura]

PUTAIN MAGNIFIQUE. BEAU BACKGROUUUND !

Ps: C'est quoi la police que tu utilises dans tes screens ? Merci d'avance!

[Jonathan Lawless]

Merci-merci Cesar, étant donné que mon personnage est un fana de mécanique attends-moi à venir pour te demander d'être embauché IC héhé.

Pour la police d'écriture c'est "Old London", tu trouveras ça facilement sur dafont.com !

[Tyrese Haywood]

Pauvre MS, avec toi ils vont avoir du mal !

Non j'rigole, j'ai pas lu mais ça m'a l'air bien. Je lirai demain quand j'aurais pas la flemme. :p

[Gabriel Martinozzi]

Ucccceeeeliniiiiiiiii ! J'ai bien aimé sincèrement, tu as amélioré ton expression écrite aussi au passage. Personnellement je préfère les backgrounds sous cette forme la plutôt que celle que tu avais adopté pour Mickey Mouse. Bref, continue, et amuse toi bien dans ton nouveau RP !

[Hitoshi Nishimura]

Ahahaha, on s'verra ! Merci pour l'font !

[Spencer Rayne]

J'aime beaucoup, formulation de qualité, description fournie mais pas excessive.

Je me languis de la suite

[Tanisha Brewster]

Jolie background

[Lennox Broadus.]

Mickael c'est Yanus , Jolie Background .

[Gary Macchiali]

Uccellini, 'héh! Beau background, bonne chance à toi chez la MS.

[Edward Heldwey]

Mike Tu vas me manquer.... ! Bonne chance à toi !

[Gabriel Martinozzi]

"Freddy Blue Eyes" le sentimental..allez arrête de pleurer, tu connais l'dicton, un Mike de perdu, dix de retrouvés !

[Jonathan Lawless]

Ajout de la deuxième partie du chapitre "The street", enjoy !

[Hitoshi Nishimura]

J'aime bien la continuation héhé, fait plus long, hésite pas, moi en tout cas j'aime bien lire

[Gabriel Martinozzi]

Continue comme ça, c'est bien !

[Jonathan Lawless]

Ajout d'un nouveau paragraphe dans le chapitre "The Street", mon background ne sera peut-être plus éditer avant qu'un gros évènement marque la vie d'Enrique (je vous laisse deviner lequel).

[Sirio Saldivar]

La dur période ou il sera recale MS-13?

Sinon beau background, j'ai pris le temps de lire mais c'était bien.

[Penchode Smith]

Bien le background ^^

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