Cesar's show

[Hitoshi Nishimura]

Mise en ligne de tout les récits que j'aime. The story of a motherfucker, a traitor, a brillant. The story of the smartman : Bobby Jones. "On est jeune et con tant qu'on prend ses rêves pour des réalités et ses idées reçues pour des vérités." Père producteur de films pornographiques, mère ancienne DRH dans une multinationale. On se demande comment deux personnes comme celle-ci, qui ne vit en aucun cas dans le même milieu, ont pu ainsi se marier, et avoir un unique enfant. Et pour un mélange hors du commun, un résultat hors du commun, Bobby Jones. Bobby Jones est l'unique enfant de Christopher et de Carmen Jones. Après la naissance du petit, Carmen arrêta de travailler, pour s'occuper de son fils, Chris quant à lui, continua, car son travail lui laissait le temps de voir le Bobby. Pour compléter le tableau de cette famille qui semble heureuse, ils vivaient à Miami. Et pour bien vivre à Miami, et profiter au maximum de cette ville, il faut être millionnaire, en l'occurrence, la famille Jones l'était. L'était... La mère de Bobby disait tout le temps qu'à partir de sa première année, Bobby Jones mentait. Et dès ses 8 ans, la parole et le mensonge devînt pour Bobby ses armes favorites face à la vie, une vie qui était pour l'instant assez facile, trop facile pour Bobby, et il en profitait. Pour son âge, il était très malin, et tel Scapin de Molière, il était aussi très fourbe. - Hey Bobby, alors, tu as eu ton diplôme pour l'université ? demanda une somptueuse femme, très légèrement habillée. - Bien sûr chérie, je rentre à l'université aussi, j'ai été accepté à l'University of Floride, répondit Bobby en esquissant un petit sourire et en croquant un raison trouvé sur une table. - Mange pas tout, ça va être notre décor bébé, l'avertit cette femme avec sa voix voluptueuse. - Oh, vous tournez encore là ? Ok, j'vous laisse, bisou les filles ! s'écria doucement en levant sa main dans le plateau de tournage. - Bisou Bobby ! s'exclama avec joie les actrices. Bobby avait maintenant 18 ans, avait eu son diplôme et était accepté à la plus prestigieuse université de Floride. Bobby profitait toujours autant de sa jeunesse dorée qui lui laissait autant de liberté qu'un oiseau dans les airs, mais encore mieux, lui, n'avait pas des chasseurs avec leurs fusils pour l'abattre, car tout le monde aime Bobby. "On connaît Bobby, on aime Bobby" disait-il souvent avec vantardise à ses amis et connaissances. Bobby savait ce qu'il voulait faire comme étude, bien évidemment, il savait parler et convaincre, il voulait donc devenir avocat. Pendant deux ans, Bobby profita moins de sa jeunesse, ses études lui prenait les trois quarts de son temps, il s'en sortait bien, mais il travaillait beaucoup pour cela, mais tout de même moins que les autres du fait de sa faculté d'appréhension et d'apprentissage facile. Un jour, la mère de Bobby l'appela très tôt le matin et lui dit de venir de toute urgence, c'était les vacances d'été mais il avait prévu de revenir une semaine plus tard, tanpis, il revînt tout de suite dans la villa des Jones. Il était arrivé chez lui à 15h, donc son père devait être absent en train de travailler, et sa mère devrait être avec ses amis, soit dehors, soit à la maison, comme d'habitude. Mais quand Bobby rentra chez lui, il vit sa mère seule, sur le canapé, devant la télévision éteinte. - Bonjour... C'est morbide ici... Pourquoi voulais-tu que je vienne donc ? - Bobby, je ne voulais pas te le dire au téléphone, dit Carmen, sanglotant. - Quoi donc ? demanda Bobby, l'air pas plus pertubé que ça par les pleurs de sa mère. Carmen se leva, puis posa une lettre sur la table : - Lis moi ça. Bobby prit la lettre immédiatement après que sa mère l'ait posé, elle était déjà ouverte, il se précipita de déplier le papier, puis ses yeux resta figé sur le mot "Convocation auprès du tribunal". Il lut ensuite entièrement la lettre, Christopher Jones s'était fait arrêter pour avoir fait travailler des mineurs, qui plus est, dans des films pornographiques, le père de Bobby risquait des années de prison, et une forte amende pour cela... Carmen Jones était habituellement joyeuse et ferme quand il le faut, et jamais elle ne montrait quand elle était triste, même à ses proches. Ainsi, Bobby pu apercevoir sa mère en pleurs pour la première fois de sa vie, mais ceci ne semblait pas le choquer, il était tout juste étonné qu'elle réagisse comme cela. Lui, se préoccupait plus du cas de son père, qui incarnait en sa personne non pas un modèle mais plutôt une motivation pour le surpasser un jour, et Bobby, maintenant que cet incident est arrivé, pensa tout d'abord qu'il venait de surpasser son père. Cette stupidité de la part de son père l'énerva ensuite, car il voulait surpasser un homme qu'il considère maintenant comme un simple idiot. Un idiot, pas parce qu'il avait embauché des mineures, justement, cela faisait gagner beaucoup plus d'argent, et ce n'était pas une surprise pour Bobby, qui côtoyait ces filles de 16 ans au quotidien, mais car il a laissé filtré une information censée rester secrète, même Carmen ne le savait pas. - Comment a t-on su que c'étaient des mineures ? demanda simplement Bobby, en continuant de regarder la convocation au tribunal, sans même lancer un regard à sa mère. - Je ne sais pas... répondit simplement Carmen, les yeux rouges de larmes. - Le procès a lieu dans 3 semaines, je vois... - Que va-t-on faire Bobby ? questionna la mère, inquiète, et ne pleurant plus. - Je vais aller voir Papa, je dois voir quelques petits trucs... Tu sais où il se trouve en ce moment-même ? - En détention, jusqu'à son procès. Sur ces mots, Bobby partit tout de suite voir son père en prison, sans même dire au revoir à sa mère, et se demandant surtout comment cela a t-il pu se passer. Arrivé à la prison, Bobby se dirigeait vers la chaise où l'attendait de l'autre côté d'une vitre son père, assit, et dépité. Bobby s'assoit enfin sur sa chaise, les deux hommes sont face à face, avec pour seule séparation en face d'eux cette vitre transparente, transparente, en effet, mais ne laissant voir aucune réaction et aucun sentiment sur le visage de Christopher Jones. Les deux hommes se regardent, en silence, droit dans les yeux, Bobby les coudes sur la petite table, pour se mettre à l'aise, et Christopher seulement les deux mains sur la table, tête haute, l'air neutre. Enfin, le silence se brise, une attente interminable que Bobby voulait faire cesser à tout prix. - Je t'écoute Papa. - C'est toi qui a voulu me voir, Bobby. - Je peux très bien partir. - Tu le savais qu'elles étaient mineures, autant que moi, je vais en assumer les conséquences, il n'y a que ça à faire, je m'attendais à cet évènement un jour ou l'autre. - Comment cela a été découvert ? Une fille qui a tout balancé, n'est-ce pas ? demanda Bobby en fronçant ses sourcils. - Non, je sais choisir mes filles, et de toute façon, si c'étaient l'une d'entre elles, ça se saurait. - En effet. - Tu sais j'en ai pour combien de temps derrière les barreaux ? - Vu ton âge, assez pour sortir et reprendre ta retraite tranquillement. - On va sûrement me prendre tout mon argent. - Moins tranquillement que prévu alors. Christopher soupire, l'air résigné, il laisse maintenant apparaître sur son visage un sentiment d'impuissance et de désespoir, mais Bobby semble ne pas réagir à cela. Il se pose simplement une seule et unique question maintenant. - Qui est derrière tout ça ? - Un traître. - D'accord. Et sans même dire au revoir, comme à sa mère, il se lève subitement de sa chaise, et s'en va, l'air énervé. Il était énervé car on avait touché à l'honneur de la famille, à l'honneur des Jones, peu de gens ont osé le faire, il se sentait bafoué, et il ressentait rarement ce sentiment. Il ne préférait pas ressentir cela, il ne devrait même pas s'en préoccuper, d'ailleurs, et pourtant, c'était le cas. Il allait agir, pas pour libérer son père, car il n'y pouvait plus rien, mais pour retrouver le lâche qui a dénoncé son père, il devait payer. - Et voilà des vacances gâchées... La production de Christopher Jones comportait plusieurs employés, avec différents postes, et placés à différents endroits dans la hiérarchie. Ces employés formaient comme une famille, c'est pour cela que de l'acteur, aux cadreurs, des réalisateurs aux cameramans, tous entretenaient au sein de la production des liens particuliers, ainsi, ils étaient tous amis, même si tout le monde ne connaissait pas tout le monde. Et Christopher était le père de cette grande famille, même Bobby connaissait plusieurs employés. Bobby eut donc du mal à croire qu'il y ait eu un traître qui aurait balancé des informations à la police, et il se demandait aussi pour quelle raison faire un tel acte. Dans ce monde capitaliste où trône l'argent, le pouvoir, le succès, et l'argent, Bobby devinait bien quelle était la raison de cette traîtrise, le gain. Alors Bobby réfléchissait, et essayait de faire un profil de personne qu'il connaissait dans l'entourage de Christopher, ayant l'appétit de l'argent, ayant connaissance de l'âge mineur des actrices, et en voulant beaucoup à son père. Il avait beaucoup de noms en tête, car beaucoup détestait Christopher et voulait gagner de l'argent, mais les personnes qu'il s'énumérait ne savaient pas pour l'âge des actrices. Après une heure de recherche, Bobby se demanda comment cette information pouvait faire gagner de l'argent à celui qui l'a rapporté à la police, la divulguée aux journalistes serait plus judicieux pour gagner une somme conséquente. Il enleva donc l'hypothèse de l'appât du gain. Mais la liste de suspects était tout de même encore longue, vu le nombre de personnes vouant une haine pour Christopher Jones... Le lendemain matin, il lut dans la presse l'arrestation de Christopher Jones pour pornographie infantile, dans le Miami Today, un journal lu par beaucoup de personnes à Miami, comme dans toute la Floride. C'était dans les gros titres. Il lut ensuite tout les journaux qu'il put trouver, mais aucun ne stipulait l'arrestation de son père. Comment le Miami Today pouvait donc avoir eu cette information aussi vite. Bobby en conclut rapidement que l'information a bien été divulguée à un journaliste, sûrement pour de l'argent. Les personnes divulguant des informations rares aux journalistes sont généralement de classe moyenne, ayant été appâtés par des dizaines de milliers de dollars. Bobby le savait, et il avançait dans ses recherches. Il lut l'article tout entier, déclarant que Christopher Jones se faisait de l'argent en profitant de jeunes adolescentes perdues, Bobby perçut que son père était indirectement insulté et traîner violemment dans la boue. Cela intriguait Bobby, cela n'est pas la vision neutre et sans avis d'un simple journaliste, mais d'un homme éprouvant de la haine envers Chris Jones. Tout en bas de l'article, le journaliste était cité : Simon Cole. C'est donc ce journaliste qui mènera Bobby au traître. Il alla directement sur le site du journal, puis chercha son numéro sur l'annuaire, fit quelques recherches sur le journaliste Simon Cole, et il trouva après quelques minutes de surf, son numéro. Ce n'était pas un grand journaliste, mais il avait une rubrique scandale qu'il entretenait hebdomadairement. - Oui allô ? - Allô ? Simon Cole ? - Oui, c'est bien moi. - Bonjour, je me présente. David Stevens, je vous contacte pour une information au sujet du rappeur Florida, mentit Bobby en inventant un faux nom et prétextant une fausse information. - Oh oui ! Très bien, attendez une seconde... Bien, expliquez moi cela tout en détail, je vous écoute ! s'excita tout de suite le journaliste en entendant pareille nouvelle. - Non, j'aimerais qu'on prenne rendez-vous pour en parler, j'ai des preuves, mais je ne veux pas vous dire tout de suite de quoi il s'agit. - Très bien, où voulez vous qu'on se retrouve ? - Au Clarke's, vous connaissez ? - Oui, bien sûr. - Très bien, ce soir, à 19h. - J'y serais, à ce soir ! Bobby Jones raccrocha, puis esquissa un sourire en coin. (( Bobby Jones. - "Justify your act." : https://gtasamp.meilleurforum.com/t186181-bobby-jones-justify-your-act ))

[Helena_Sleeman]

/me visite le site et voit les récits

H'Slee : Vraiment beau, j'adore !

[Klaus McKennan]

/me Clique sur le lien de l'histoire et commence à lire
/do Après quelques minutes Marcus finit de lire l'histoire.

Marcus_Grant : Vivement la suite

(( Tu m'as appris le mot "hebdomadairement", merci ))

[Bobby_Jones]

Spoiler:

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