Cesio Baratti - "A guy like them..." - Chapter II (à suivre)
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Cesio Baratti - "A guy like them..." - Chapter II (à suivre)
CESIO BARATTI
« A guy like them… »
« A guy like them… »
- Chapter I :
Chapter I : « Think for him. »
C’était en 1986… Ouais, c’était en 1986 que Cesio est né. Je garde et garderai le souvenir de n’importe quel instant de ce moment si fatal, si bon et douloureux à la fois et pour tout vous dire, je ne savais pas et ne sais toujours pas quel était réellement mon ressentit face à la naissance de ce type mais ce que je sais, c’est que j’étais loin d’imaginer que son avenir serait si différent. Sa mère, Carolina, bossait dans une boutique de vêtements non-loin du carrefour bourré de travaux inaccomplis depuis des années au coin duquel se situait leur foyer qu’elle payait d’ailleurs une fortune pour de misérables conditions de vie et ce avec heures supplémentaires ou non… une vraie galère, je vous l’accorde. Son père ? Son père… Je ne sais rien de lui et jamais je n’ai su quoi que ce soit à son propos et ce n’est pas faute d’avoir tenté d’en apprendre. D’ailleurs, c’est à ce moment précis que tout un tas de questions m’est venu… Comment lui annoncer ? Comment le prévenir ? Comment lui ôter cette ignorance avant que celle-ci ne le ronge de l’intérieur comme toutes ces personnes sans la moindre confiance en elles-mêmes ? Croyez-moi ou non, les trois quarts d’heure suivants cette réflexion n’ont été qu’extension pour celle-ci.
Je me souviens de ce moment, son premier mot, sa première expression dans ce monde si différent de ce que son esprit si innocent devait penser. Il semblait émettre une salutation à chaque fois, ‘Hey !’ qu’il disait, d’une façon si rigolote qu’il était capable d’animer une soirée toute entière, j’vous l’jure.
Ce carrefour dont je parlais fut tout de même leur lieu de résidence durant toute son enfance et c’est à cet endroit même qu’il passait tout son temps libre. Des amis ? Non… Il passait ce temps libre à jouer seul, il refusait de côtoyer les types de son école en dehors de celle-ci, bien les nombreux rappels de sa mère à ce sujet. Cesio était doté de cet esprit compétitif qu’il mettait bien en évidence -de ses seize ans- lorsqu’il regardait les matchs à la télévision. Toujours à crier ou du moins espérer victoire pour son équipe favorite, comme s’il avait le pouvoir de contrôler l’match en question, c’était dingue. Une autre passion importante à citer, les films rayonnants de pouvoir, d’argent, de réussite vous savez le genre de plan fixe qui se rapproche du protagoniste avec une musique bien rythmée dédié à exprimer la réussite du type en question ; il adorait ce genre de truc, c’est clair.
Âgé de seize ou dix-sept ans, on le voyait déjà chercher à bosser dans ce restaurant dont il admirait le personnel et le style… laissez-moi réfléchir… L’isola del sole, ouais voilà le nom de c’restau’. Et bien figurez-vous qu’en seulement deux semaines sa place indéterminée était signée. Il n’y a pas photo ce type était un bosseur, comme sa mère.
L’isola del sole était géré par des types plus ou moins importants, des types ordinaires si je peux dire mais sachez bien que son parcours ne faisait que commencer car ces types ordinaires ne l’étaient pas tant que ça, c’est eux qui lui ont permis de grimper les barreaux de l’échelle comme on dit. James Nanocci, Sylvest Trilano et Pinno Yenni sont les types en questions, et attention j’insiste : pas un de plus ni un de moins. Cesio est resté bosser un certain temps dans ce restaurant. Assez de temps pour que les gérants lui proposent des chiffres en plus sur le papier qui s’appelle bulletin de salaire et ce n’était pas des tables supplémentaires à servir ou un surplus de vaisselle dont je vous parle. Je parle plutôt d’un surplus de boulot pour les assurances des bagnoles des quartiers voisins puisqu’il avait pour boulot de faire passer certains messages. Vous allez certainement me demander pourquoi demander à un jeune gars de faire ça à sa place et je vous répondrais sans hésiter que c’était dû à son innocence, son âge et ainsi, son camouflage dans le système. Le plus souvent les messages à passer se décryptaient par le genre de ‘Mets plutôt ton fric en assurance si t’es pas foutu de le mettre dans les bonnes affaires’, mais je suppose que vous comprenez le genre. Après ça, notre petit était bien capable de financer son permis de conduire et même s’il le souhaitait une belle bagnole et il ne manqua pas de le faire. La locomotion lui permettait ainsi d’accéder à de nouveaux boulots, le genre de boulot qui prend un peu plus de temps, de réflexion, d’attention mais pour la tête qu’il portait sur ses épaules croyez-moi qu’il en était largement capable le p’tit gars.
- Chapter II :
Chapter II : « Win or die. »
Cesio avait maintenant vingt-et-un ans. Je me souviens très bien de cet instant : son regard était sûr, il se tenait comme un homme et plus comme un simple serveur de restaurant. Il semblait si certain de réussir et rien ne pouvait l’arrêter, strictement rien. Là, si vous pensez qu’il s’agissait d’une simple dégradation de parebrise autant vous le dire tout de suite, vous n’y êtes pas du tout. Il s’agissait de son ascension… une fois cette barrière ouverte il pouvait encore faire marche-arrière mais une fois celle-ci passée et refermée, c’était terminé mais il le savait sans le moindre doute. Une fois la Cadillac Eldorado grise garée à l’angle de route une rue plus loin du lieu, il défroissait sa veste fraichement achetée de la veille et sortait du véhicule, une main dans une des deux poches de cette dernière, l’autre complètement libre évoquant ce sentiment d’aise, de confort, de température régulière sans le moindre pic de froid ou chaud, une véritable constante.
Devant la porte de cet appartement, le n°48, notre constante laissait apparaitre son revolver British Bulldog 455 par-dessus sa veste de survêt, coincée dans sa ceinture et inutile de vous préciser qu’il était chargé depuis bien du temps. Une cigarette coincée entre les lèvres, une arme chargée dans la main droite, le pied droit en appui et le pied gauche en attente : voici la position que portait Sylvest le temps que les deux autres éclatent littéralement les charnières. La porte scintille d’éclats de bois lorsqu’ils entrent tous, sans la moindre exception chacun aussi sûr que l’autre. Il était là, il se trouvait devant nous, il savait, il paniquait tout autant, il attendait là, au milieu de cette pièce qui servait à première vue de salon, ou bien de cuisine ou même de chambre. Cesio s’approchait de lui laissant passer un certain courant d’air de néant semblant n’avoir aucune pitié, cependant remplit de patience et d’arguments internes. Il s’approcha de la personne, il prit son arme et en déposa le canon sur le crâne à peine chevelu de cette dernière et prononça ces quelques mots : Venir au monde, Vaincre avec le sourire ou mourir de façon immonde. La gâchette fut pressée laissant libre court au mécanisme de l’arme qui à son tour ne fit que son travail, son devoir d’obéir à l’ordre émit par son patron.
L’homme qui se trouvait paniqué et frustré laissa ce sentiment d’abandon, de nette coupure sans la moindre résistance avant même que son crâne ne touche ce carrelage mal jointé que contenait l’appartement. Une certaine chaleur restait dans la pièce, celle émise par le groupe d’individus récemment postés dans cette dernière et un son de moteur se fit entendre une rue plus loin, laissant place à la fuite des hommes. Baratti était maintenant un associé, un membre externe à cette communauté de malfrats, d’hommes de mains et plus à cette communauté qui ne porte d’autre nom que le système.
En parlant de système il ne manquait pas de participer à n’importe quel jeu d’argent habituellement organisé par toute cette connerie de télévision bourrée d’acteurs et actrices sans foutue personnalité refoulant les liasses de billets maquillées mais disons que les parties auxquelles il jouait étaient organisées dans des lieux différents des plateaux télé, vous suivez ?... Il y jouait minimum quatre fois par semaine et ramenait à ses amis du restaurant quinze pourcents de la somme remportée en guise de reconnaissance, de respect étant donné qu’ils lui donnaient les adresses de chaque salle dans laquelle il jouait. Caloni Fabri, c’est le nom que portait son partenaire et ce n’est pas par plaisir qu’ils bossaient ensemble mais plus par ordre hiérarchique. En effet ce sont les types du restaurant qui les avaient casé dans la même équipe et Cesio savait qu’il n’avait pas le moindre choix à ce propos et qu’il devait s’y faire, apprendre à connaitre son partenaire tout comme ses amis s’étaient connu entre eux. C’est comme ça que ça fonctionnait à Cosenza, et je n’aurais pas besoin de payer bien chère pour prouver que ça fonctionne toujours ainsi.
Les deux partenaires liés par la seule parole d’un homme important lors d’une soirée unique dont j’ignore complètement l’endroit ou encore l’heure étaient présents sur ce trottoir littéralement dégradé par les traînées pneumatiques que laissaient les véhicules mal-garés par les conducteurs bien trop pressés et agité par le mouvement urbain. Ils étaient présents face à la partie de cartes qui était cette fois bien différente des anciennes et ils le savaient très bien, ils étaient préparés et équipés malgré ce sentiment de fraîcheur, de nouvel objectif conséquent. Les deux hommes, vêtus d’un costume assez large ainsi que d’un par-dessus gris semblant commun sans difficulté à se fondre dans une foule quelconque, se dirigeaient vers ce rassemblement de personnes toutes différentes les unes des autres malgré la distinction de quelques groupes qui semblaient se connaitre, discuter et rire ensemble.
Cesio et Fabri n’étaient pas ici par coïncidence et disposaient d’un objectif bien rédigé dans la tête de l’un comme de l’autre. Le bâtiment se trouvant devant cette lumière bleue clignotante de dégradation en face d’eux devait changer de gérant et l’ordre était bien clair depuis maintenant deux jours, ou peut-être trois. Ils entraient sans ne prêter attention à la moindre partie exercée dans la salle et se dirigeaient vers cette porte semblant complètement neuve et récemment installée, dégageant par la même occasion cette sensation de barricade, de cache, d’esquive comme si une personne n’osait plus en sortir. Fabri tenait un couteau de cuisine dans la main droite qu’il serrait d’une certaine force qu’il y laissait une certaine transpiration, le regard figé sur le gérant qui lui tenait seulement son téléphone fixe dans la main droite, accoudé sur le bureau semblant discuter d’un sujet peu important qui ne devait visiblement n’avoir aucun sens avec les documents présents devant lui. Par-dessus n’importe quel jugement que tout homme aurait eu lors de cet instant, le type assit vulgairement derrière son bureau tenait en réalité une arme chargée de la main gauche, qu’il cachait d’une telle façon que Fabri ne manqua pas de prendre une balle en pleine épaule laissant tomber le couteau à terre, Cesio ripostant ainsi en pressant la gâchette de son arme montée d’un splendide silencieux, le gérant représentait à première vue un homme préparé et prêt à mourir.
-Téléphone- Yenni, Faby est touché, tu dois venir.
-Téléphone- Je ne serais pas au téléphone s’il était encore vivant, merde rapplique !
Cesio était calme, digne d’un homme semblant préparé à la situation et se dirigeait vers la sortie du bâtiment maintenant vide de la moindre sensation ou humeur dont participaient il y a cinq minutes les gens maintenant effrayés et certainement déjà en route pour rentrer chez eux. Dehors, devant le bâtiment se trouvait la Pontiac 1949 rouge destinée à évacuer nos deux protagonistes et n’importe quelle horloge n’aurait même pas signalé une avancée de trente secondes qu’elle disparaissait déjà par le biais d’un sombre chemin goudronné surpassé par cette autoroute émettant un bruit de forte circulation semblant complètement ignorante des actes passés plus bas.
Dernière édition par Cesio Baratti le Mer 27 Aoû - 15:04, édité 1 fois
Invite-484638485- Messages : 25
Date d'inscription : 13/03/2014
Re: Cesio Baratti - "A guy like them..." - Chapter II (à suivre)
Bon début ! j'kiff bien , bon boulot .
Remy Guerri- VIP
- Messages : 1283
Date d'inscription : 17/07/2014
Re: Cesio Baratti - "A guy like them..." - Chapter II (à suivre)
Merci à toi, Teo.
Invite-484638485- Messages : 25
Date d'inscription : 13/03/2014
Re: Cesio Baratti - "A guy like them..." - Chapter II (à suivre)
EDIT: Rajout dans le chapitre 2.
Invite-484638485- Messages : 25
Date d'inscription : 13/03/2014
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