Re: The Ruggiero Mob : Part XIV

[Neil McCauley]

[Rocco Clavani]

S'apitoyer sur mon sort, putain de merde c'est pas mon genre, faut que je me ressaisisse et que je reprenne les choses en main.

[Daniel Molina]

Super.

[Jose Perez]

[Eldar Panova]

On voit des nouvelles têtes, excellent lâchez rien.

[Joe Guido]

[Rocco Clavani]

 Impressionnant !

[Leland Brancato]

Ca semble prometteur !

[Jerry Nicholson]

Ça me rappel l'ami de Richard (Ice man) Kuklinski, sympa.

[Joe Guido]

Robert Pronge, alias Mr Softee exactement!   Il s'est fait tuer par Kuklinski d'ailleurs!

[Anthony Zamora]

Nicky, ça promet rien qu'à ta première, sinon tout le monde m'intéresse et c'est rare que je regarde tout pourtant. Quelle faction.

[Anthony Zamora]

Gareth " Uh' " Ghezzi :

Soon...

[Meresse_Chabert]

OMG Roy, enlève cet affreux skin.

[Jose Perez]

MDDR Il est très bien ce skin!

[Grigor Kehiayan]

Bg les italiens.

[Aiden Gatens]

[Der Ausseinseiter]

[John Defendis]

Une belle activité niveau screenshots, bien joué.

[Joe Guido]

Ma série raconte un peu le passé de mon personnage.. un père violent, une famille instable... son seul confident était son chien. En gros, il souffre d'un syndrome post traumatique, c'est pour ça qu'il est insensible au métier si particulier qu'il fait.

[Robert Chamberlain]

Epiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic.

[Raymond Balducci]

The Baboons.

[Neil McCauley]

Je sais pas ce qui me perturbe le plus, le corps de ce pauvre mutilé ou les clébars en photo... épic.

Lourd Ray.

[Jeffrey Hearn]

[Neil McCauley]

Hahaha, t'as osé sortir la scène du double fruit de la passion.

[Franck Cagliani]

"Le jour où j'ai quitté cette putain de cité des anges, j'ai toujours su que ce serait pour y revenir un jour. Par envie ou par nécessité. J'avais gagné pas mal de pognon dans ce bled de l'Arizona, plus communément appelé Phoenix, mais l'atmosphère était devenue impossible."



"Cela faisait plusieurs semaines que j'y pensais. Pourquoi partir? Quel signal cela enverrait aux autres? Les types du coin chercheraient-ils à me retrouver? A toutes ces questions, la seule réponse que je trouvais était inexorablement la même, le souvenir de ce putain de mandat. Ce mandat qui, émit par un juge du comté, autorisait la perquisition de tous mes avoirs immobiliers, mon club en plein milieu d'une soirée où le gratin de la bourgade avait l'habitude de se réunir, et ma baraque où à 6h du matin ce jour là ma régulière et mon môme dormait. Même lui, ils avaient attendus qu'il revienne de Berkeley pour assister à ça. Au départ, la flicaille de Phoenix m'avait à la bonne, je connaissais le shérif adjoint du comté, le tenant du poste titulaire étant une sorte de légume en pré-retraite.Seulement cet abruti d'adjoint a réussi à se faire virer de son poste pour voie de faits, une histoire d'alcool et d'amour... M'enfin. Tout ce que j'en retenais, c'était que ma présence était devenue dérangeante pour la nouvelle équipe, qui faisait du zèle. Un nouveau shérif fut nommé, dont le beau-père était juge. Et comme le beauf et moi étions pas de la même trempe, beau-papa et moi n'étions pas dans nos petits papiers réciproques. Le problème avec ce genre de cow-boys de l'Arizona, c'est que comme dans le chef d’œuvre "Casino" de Scorcese, ces enfoirés peuvent vous dynamiter votre business si vous les arrangez pas. Et moi, je les arrangeais plus depuis qu'on avait découvert le macchabée d'un bookie mauvais payeur. La roue tourne.
Il est 18h00 et je me réveille d'une bonne sieste réparatrice."



"Il s'agissait donc de mettre les voiles. J'ai envoyé ma régulière sur la cité des anges par avion, le temps que je mette en règles les quelques affaires qui me liaient encore à cette ville de merde, dont une cruelle épine dans le pied. L'épine en question, c'est Patty Alfonsino, un de mes très proches collaborateurs, que j'ai connu en arrivant en ville, via mes anciens importateurs de flingues qui transitaient souvent par l'Arizona.
Le fait qu'une grande gueule comme Patty me sorte un jour par les trous du pif était un cas de figure qui avait fini par me rentrer dans la tête. C'était une éventualité, et il faut savoir faire fit des présupposés lorsque ce genre d'éventualité devient de plus en plus prenante. Le fait qu'il jacte dans les rades à la con de nos quartiers sur le chiffre d'affaire de ma boite était une chose dont je m'étais accoutumée, même si je lui collais une danse de temps en temps pour ça, mais Patty savait y faire et il me faisait gagner de l'artiche. Le fait qu'il bave sur mon dos chez les concurrents signifiait qu'il essayait de me doubler, mais surtout qu'il serait le premier à témoigner si un jour une assignation ou une mise en examen venait à tomber.
Alors j'ai loué une caisse, et je l'ai garée à deux pas de sa baraque."



Le même rituel, se camoufler le visage, enfiler des gants, vérifier le flingue, se pointer devant la baraque en prenant soin de s'assurer de la tranquillité du voisinage, visser le silencieux, et passer par derrière. Sa bicoque était sympa, la porte arrière ouverte, un cadre tranquille pour une fin de vie digne d'une fin de Scorcese.



En apprenant que je soldais les comptes de certaines de mes affaires par le biais de relations qu'on avait en commun, Patty avait fini par se douter que j'étais sur le départ, et il s'était démerdé pour trouver une bicoque pour se planquer avec sa connasse le temps que je disparaisse pour de bon.
C'était bien mal me connaitre.
Je pense que je me souviendrais toujours de l'écarquillement affolé de ses yeux lorsqu'il m'a aperçut, sur le palier de la chambre. Son rythme systolique aura à peine eu le temps de changer que ma culasse reculait, laissant partir le projectile de plomb qu'il lui perça le poumon, le deuxième le cœur et le dernier le crane.
J'avais beau avoir tué un bon paquet de fils de putes, j'avais toujours cette adrénaline montante, contrastant avec ma froideur habituelle, celle qui me permit de régner longtemps sur les rues que je contrôlais.



Pourquoi la nana aussi? Parce que Patty lui disait tout. Cette gonzesse était une ancienne gogo danseuse, qui voulait faire des études. Seulement, la vie de grognasse à truand avait fini par lui plaire bien plus que les bancs de l'université, et elle en savait beaucoup trop sur mon compte. Parole de gogo, parole de pute. En sortant de sa douche, elle aura eu le mérite de crever plus proprement qu'elle n'a vécu.



Changer de bagnole, écouter de la bonne musique pour relaxer des muscles sur-tendus par l'adrénaline, faire le plein pour rouler. De nouveaux doutes m'habitaient, comment serais-je reçu à mon retour? Où je serais amener à crécher? Mes affaires californiennes pourraient-elles se relancer aussi facilement qu'auparavant, avec l'aide de mon frangin?
Une boisson énergétique et une clope étaient mes seuls compagnons de route pour ce chemin du retour aux lueurs crépusculaires.



"I'm king of the hill, top of the heap" disait Sinatra, pour moi, l'histoire reste à réécrire.

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