Baltazar Zaragoza: "On fait la guerre quand on veut, on l'arrête quand on peut."

[Machiavel (ancien compte)]

Texte n°1: "De telles références ne pouvaient cacher que de grandes ambitions."

La vie d'Machiavel, comme il aimait se faire appeller en hommage au célèbre penseur italien, elle pouvait se résumer en deux objectifs: "faire de l'oseille et niquer des chattes". C'était sa conception des choses et ce n'était pas prêt de changer tant le jeune mexicain était tomber bien bas. Enfin, tomber bien bas est un bien grand mot. Aux yeux de l'Etat et selon les renseignements des flics, le gus' est irrécupérable. Pour lui, il n'a jamais été aussi haut. C'est une question de point de vue après tout et les deux se défendent, c'est clair.

Baltazar est entré dans le gang des Puros Locos Malditos 13 à l'âge de 16 ans, c'est jeune, trop jeune, mais ça reste dans la moyenne de ce qui se fait dans les gangs de cette ville. Depuis, il ne cesse de clamer son affiliation et son amour à sa bande de pote. Des potes? Il considère qu'il n'a pas d'pote, Baltazar n'a que des frères plus ou moins proches. Des frères oui, c'est comme ça qu'ils s'appellent entre eux les membres du gang. Tous unis dans une grande famille pour se remplir les poches et baiser l'état quand ils le peuvent. Mais si Baltazar devait retenir deux frères parmi tous, vous pouvez être surs qu'il citerait sans hésiter ou presque Sparky et Evo, ses deux compagnons de la rue. Avec eux il a fait les 400 coups, et c'est aussi avec eux qu'il a appris à connaitre sa culture, la vrai: celle des natifs.

La plupart des gens de ce pays  voudraient l'expédier là ou est sa place en entendant parler de son cas, au Mexique, en espérant si possible qu'il finisse par se faire dézinguer par les cartels ou une connerie du genre. Faut dire que le type est loin d'être un enfant de cœur et pour gravir les échelons du gang et se faire un nom, on raconte qu'il aurait attaquer des types à la machette. C'est comme ça qu'ils opéraient lui et ses Playboys à l'époque, CNN en était témoin, on avait là une clique qui n'avait pas froid aux yeux. On peine à s'imaginer ce qui peut pousser un jeune de cet âge à une telle barbarie, la réponse c'est peut être la haine. Cette haine qui le ronge depuis tout petit envers les blancs, ceux qui ont volés leurs terres a ses ancêtres. C'était stupide diront certains, haïr un peuple pour des faits qui se sont produits il y a des siècles de ça, mais pour Baltazar c'était tout. Il n'y avait pas besoin de revenir dessus et on ne le ferait pas changer d'avis, les blancs étaient fautifs de tout ce qui se passait dans sa vie. Ces blancs qui envoyaient l'huissier chez sa mère, ces blancs qui l'envoyaient pour la première fois en garde à vue à l'age de 15 ans, ces blancs qui lui disaient qu'il ne deviendrait jamais personne. Il avait envie de tous les avoir, de leur faire "fermer leurs gueules" comme il disait.

Toujours est-il qu'en se montrant respectueux des règles qui régissaient son mode de vie, Baltazar avait finalement atteint son but et avait gravis les échelons du gang pour atteindre la place du caporal. Un signe de respect dans la rue qui prouvait qu'on rigolait pas avec lui, et ça c'était toutes sa fierté. Lui, le petit fils d'immigré parmi tant d'autres qui n'avait jamais connus son père, avait désormais un nom dans la rue, il était quelqu'un. Pour le commun des mortels il n'y avait rien de réjouissant a s'enliser dès son plus jeune âge dans l'enfer des gangs, mais pour quelqu'un comme Baltazar c'était l'objectif de toutes une vie.

Il est clair que le jeune homme ne s'arrêterait pas là, il idolâtrait Machiavel après tout. Ce penseur qui avait théoriser une véritable méthode pour s'accaparer le pouvoir et le garder. De telles références ne pouvaient cacher que de grandes ambitions.

Texte n°2: "Baltazar est un loup solitaire vivant dans une grande meute."

Baltazar aurait du s'en douter, la roue ne peut éternellement tourner en notre faveur et même le plus grand des requins finissait par être rattraper par les actes du passé. L'arrestation récente du plus grand narcotrafiquant de la planète, El Chapo Guzman, le lui avait rappelé.

Une série d'évènements tantôt provoqués, tantôt subis, avaient menés les Ganton Playboys 13 à la rue et la décision avait du être prise de se rallier a la clique-mère des Malditos de façon définitif. Ce qui n'était jusqu'à présent qu'un lien étroit entre deux groupes reflétait désormais une force unie. Cela reflétait aussi dans une certaine mesure un échec pour Baltazar et c'est pour cette raison qu'il avait choisis de tourner la page des Playboys définitivement pour planter dans son corps l'étendard de la communauté des Malditos.

Malgré cette dévotion qui était plus que jamais la sienne, Baltazar est un loup solitaire qui vit dans une grande meute. Bien sûr, il a de l'amour pour ses frères et sœur et ce don de soit à la clique se transformait en un soutiens sans faille pour chacune des personnes qui était liée à lui par le serment du gang. Mais en ces temps troublés, c'est dans le silence et le calme que Baltazar trouvait refuge. Sa longue chute du mauvais coté du fil lui demandait beaucoup de temps pour penser et réfléchir et le combat interne que se livraient toutes ces idées qui faisaient surface l'épuisait.

Il était bien difficile pour lui de décider s'il devait haïr ou aimer cette vie et il est probable qu'il n'arriva jamais à se décider à ce sujet. Il se contentait de se laisser porter au fil des journées, spectateur passif d'un monde sur lequel il n'avait de toutes façon aucun contrôle. Ce monde singulier aux règles si différentes de celle de la société. Que pouvait-il y faire? Rien. Rien, alors il méditait au clair de lune, aimant à se vider l'esprit en remplissant ses poumons. L'herbe lui procurait cette sensation d’apaisement, car après tout c'était ça qu'il recherchait: l'apaisement. Était-ce là la clef pour supporter ce que sa conscience endurait?

[Jose Perez]

Lourd ton background, je suis de très prêt ce que tu fais, chapeau.

[Fabian Pantoja]

Jolie Background, j'aime bien la façon dont tu la écris.

[Invité]

Magnifique ton background.

[Latisha Rosefield]

J'aime bien le fait que j'soit tout au haut, sinon cool ton hisoire. QU'ON BAISE CE PUTAIN D'ÉTAT.

[Dontavius Brumyard]

C'est sympathique.

[Steeve Delaney]

Pas mal, mais il manque un peux de texte, j'espère qu'il se suivras, sinon, vraiment pas mal.

[Invité]

Le Prince de LF. (et cabrera c'est le roi)

[highgroves]

Dommage que tu ne parles pas du trio, Asesina, Machiavel et Salazar.

[Juanito Santiago]

Beau background, surtout le titre.

[Dremonte Bates]

Sympas, je pense que tu peux davantage approfondir. J'attends la suite!

[Machiavel (ancien compte)]

Mise à jour du background, j'ai volontairement changé de style d'écriture et d'ambiance pour quelque chose de tout à fait différent du texte n°1. Je pense que c'était la meilleure façon de faire ressentir cette période complexe que traverse ce personnage qui se fait de plus en plus mystérieux au fil de son évolution dans le monde des gangs.

[Severino Madera]

Aussi lourd qu'la reus à Manny.

[Egan McCarthy]

J'aime bien, malgré que tu fasse ton philosophe mdr

[Estebann Sorrano]

J'aime bien !

[Valeria Espinosa]

J'aime beaucoup.

[Aiden Gatens]

Excellent! Les deux musiques apaisent les lignes.

[Nathan Panfilo]

Bel écrit.

[Iker Argueta]

Tu as vraiment un style particulier et ton personnage est vraiment unique, un grand A.

[Latisha Rosefield]

Fout nous la suite!

[Leonardo Donatello]

LOURD!

[Paul_Calabrasi]

Cool.

[Iker Argueta]

Une suite éventuellement?

[Juniato Gonzalez]

Lourd !

[Joyce Hedgepeth]

C'est jolis tout ça, même si je crois qu'il n'y aura pas de suite.

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