Teobaldo Zacarias, brown mafia enforcer.

[Jose Perez]

I. Une vie brève.

Ma putain de vie, pour moi, elle a commencé en mille neuf cent quatre vingt dix huit, c'était la première année que je passais en prison, cette histoire est toute conne. Je me suis retrouvé en prison pour des crimes qui n'étaient pas vraiment des crimes. j'avais fait passer des mexicains immigrés de l'autre côté de la frontière, et nous avions au des contres-temps avec des emmerdeurs de première, un d'eux s'est prit une raffalle d'AK-47, c'était lui ou moi. Je n'avais pas eu le choix. Encore ça, ça pouvait passer devant un jury, mais détention d'armes illégales (AK47) et trafic d'humains, ça passait pas. J'avais prit dix ans de prison, j'avais plaidé coupable mais j'avais rien cafté. L'enfoiré qui m'avait mit sur ce coup, c'est Gualterio, un ami d'enfance que j'avais connu en faisant les quatre cents coups avec mes carnàles du Mexique. Pendant dix putains d'années, j'avais tout fait avec ce gars: Des braquages, des meurtres, des tabassages, et toute ces conneries au Mexique et aussi aux Etats-Unis, la frontière je ne la voyais même plus tellement qu'on pouvait passer facilement, grâce aux contacts de Gualterio encore une fois. Passons, je m'étais retrouvé en taule, et j'avais fait la connaisse de plusieurs gars, ils se disaient membre de la Brown Pride, ou encore de la BME, un cartel puissant d'après ce que j'aurai compris, personnellement, j'y voyais pas l'utilité. Il fallait mieux faire son business en solo, alors je vendais des clopes, des photos de cul que je volais dans les autres cellules, jusqu'à ce qu'un peu tout le monde me demande une taxe, les "Brown Prider" sont venu m'aider, ils ont fait qu'une bouché des noirs et des blancs, et même des asiatiques. Ils ont dit qu'ils faisaient ça pour la "RAZA", alors j'ai commencé à trainner avec eux et à faire de petits boulots en prison. C'était limite si je me faisais pas plus de thune dedans que dehors. J'avais été engagé comme cuisinier à la cantine, grâce aux contacts des membres de la Brown Pride, mais je n'ai jamais entendu plus de choses. Quand je fûs sorti de prison, j'avais trente huit ans et c'était déjà beaucoup, j'ai essayé de reprendre contact avec Gualterio et les autres, mais les FBI me traquait comme si j'étais une souris dans une cage, alors jusqu'à ce que je fête mes quarante trois ans, je suis resté enfermé dans la campagne à faire pousser ma marijuana et à écouter du rap mexicain, je n'avais pas d'internet, pas de "Iphone", non. Je restais malgré moi, un gars du barrio. Je vivais avec le stricte minimum. De temps en temps j'allais tirer sur une cible, et d'autres fois j'allais tirer mon coup dans la ville la plus proche. Dieu sait que je ne sais pas fait pour avoir une famille, et qu'il me pardonne. C'est en novembre deux milles treize, treize qu'est-ce que j'aime pas ce chiffre, que je reçu un appel chez moi d'un numéro inconnu. Un type nommé "RIO" me demandé de le rejoindre à Los Santos, une terre inconnu pour moi, après l'avoir insulté à maintes reprises, je compris que ce fameux "RIO" était en fait Gualterio, et que s'il me demandé de le rejoindre à Los Santos en Californie, c'était pas pour jouer aux dés, c'était pour reprendre le business...
(Description approfondie): Je ne pense pas être un véritable croyant, si je l'étais j'irais me confesser à chaque conneries que je ferais, j'irais à la messe tous les dimanches, et je ne tuerai pas pour une autre cause de la religion. Je pense plutôt que j'ai ma propre religion, l'honneur et le respect. J'ai toujours été quelqu'un de très seul, je n'aime pas la compagnie, encore moins si elle n'est pas hispanique, j'ai quelques amis c'est vrai oui, j'en ai même peut-être qu'un. Je sais que je ferais tout pour lui, et c'est réciproque. Le reste ce sont des collègues de boulot, la confiance se gagne avec le temps, mais en une vie tu n'as pas le temps d'avoir la confiance de dix personnes, c'est tout juste si tu arrives à avoir confiance en une personne. Tout ça pour dire que je suis bien seul, c'est des conneries, j'ai besoin d'une femme et d'enfant, j'aimerai être grand-père à soixante ballais et vivre comme tout le monde, mais je ne suis pas fait pour ça et ce n'est pas mon monde. Je suis Teobaldo Zacarias, l'homme seul qui n'a besoin de personne pour vivre et c'est ce que je suis oublié de montrer comme image pour être respecté par les autres.
Un excellent tuer, c'est ce que tout le monde me disait. Ils disaient que j'irais loin dans la vie, et surtout loin dans l'organisation, mon CUL. Je ne suis qu'un associé de l'organisation, et je travaille pour Gualterio. A quarante trois ans je n'ai même pas ma propre équipe, bordel de Dieu. Alors je joins les deux bouts en travaillant seul, Gualterio m'a accordé ça, il ne l'aurai pas fait pour tout le monde. Il me laisse travailler seul, ou avec quelques associés à la rigueur et je lui remet un taxe chaque semaine, ça me parait correcte. Les gens dans la rue me regardent comme si j'étais un monstre, c'est du à mes tatouages et mes cicatrices. J'ai exactement cinquante deux cicatrices sur le corps: coups de couteaux, brûlure, tabassage, coup de barre en fer... ect. Pour les tatouages, c'est quelque chose de significatif, j'ai le Christ sur la poitrine, du côté droit. Un Chapelet sur le biceps gauche, des couteaux ou même des armes. J'ai même des balles, le nombre de balles indique le nombre de personne que j'ai tué. Il y en a onze au total, mais très peu de gens le savent. Ils croient que c'est juste un effet "design", mes couilles. En parlant de ça, elle ne sont pas très actives en ce moment, je n'ai plus trop le temps avec le travail que Gualterio m'a offert.

Prochainement, la suite.

[Invité]

Bien.

[Laurencio Maldinamo]

Bien joué.

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