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Peter Filkowski, mémoires d'outre-tombe et méandres du passé (Yiddish Connection) Chap.2 : 29/04

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Message par Peter Filkowski Ven 22 Fév - 19:11


Peter Filkowski, mémoires d'outre-tombe et méandres du passé (Yiddish Connection) Chap.2 : 29/04 Fifi211



Mémoires d'outre-tombe

«Le mec qui m'a le mieux connu dans ma vie ? Haha. Y'en a pas qu'un, ça c'est sûr.. non, j'dirai qu'il y en a une quinzaine, peut-être une vingtaine. Car ouais mon pote, ceux qui m'ont le mieux connu, c'est pas ceux qui ont vécu avec moi, mais ceux qui sont morts en ma compagnie. »

Peter Filkowski, confession à son bras droit et meilleur ami, Zeev Fainberg.


Chapitre 1 : Abraham Robinson


Miami, 1993.
Abraham Robinson était un américain moyen, la quarantaine. Il vivait avec sa femme, Maria, et ses deux filles jumelles de 8 ans, Angélique et Léa.
Ils vivaient une parfaite vie de famille dans une banlieue résidentielle de Miami. Abraham, ou appelé Ab' par ses nombreux amis, travaillait en temps que commercial dans une petite boîte de télécommunication. Fondée en 1992 en Floride, Emaze Design était encore florissante, le marché s'ouvrait à elle très largement.
Son patron et propriétaire, Ricky Davis, était un ami de longue date de Abraham. Souvent les deux hommes allaient boire un coup ensemble au bistro de Frank, il faisait le coin de la rue où se trouvaient leurs petits bureaux.
Tout semblait sourire à notre ami Abraham Robinson. Ceci sans compter le fait que les travers humains nous rattrapent toujours, un jour ou l'autre, c'est une fatalité. En effet, Abraham était accro aux jeux de hasard. Il passait le plus clair de son temps au casino, à perdre son argent inutilement, depuis une nuit arrosée de 1991 lors de laquelle il avait gagné 10'000$. En quête du recommencement de cette nuit magique, c'est durant deux longues années que monsieur Robinson dépensa la majeure partie de son salaire dans les machines à sous.
Dans la famille de notre cher Abraham, le manque financier commence à se faire ressentir. Avec une femme au foyer et deux enfants à nourrir, foutre tout son argent en l'air pour des jeux n'était peut-être pas la bonne solution.
Mais il ne pouvait arrêter.
Ça non, il ne pouvait pas. Il ne le voulait pas.
Un joueur, un accro, trouvera toujours un argument pour défendre le fait qu'il continue de jouer. Toujours. C'était le cas d'Abraham. Il passait sa journée de boulot à trouver des arguments de vente pour un travail et une entreprise dont il n'avait plus rien à foutre désormais. Lorsqu'il quittait son bureau à 18 heures tapante, et que ses amis l'invitaient à allez boire un coup ou faire un bowling, il refusait. Il allait au casino, il y restait jusqu'à 20h, 21h... voire même 23h quand il ne pouvait décrocher.
De toute façon, à quoi bon rentrer chez lui ? Arrivé à la maison, tout ce qu'il entendait, c'était des reproches à la con de sa femme qui critiquait sa manière de gérer l'argent, de gérer sa famille. Chose qu'il ne pouvait accepter. Car malgré ses nombreux travers, Ab' avait de grandes croyances en la famille, inspiré par les idées protestantes de son pays.
C'est lors du Noël 1992 qu'Abraham, après une bonne soirée au casino comme à son habitude, sombra dans la dépression dans un bar peu recommandable d'un quartier louche de Miami. A Miami, mis à part les décors de cartes postales, les palmiers, les filles en bikini, si on sait y regarder de plus prêt, avec un peu de lucidité, on constate facilement la dépravation humaine. Pire que ça: elle vous saute à l’œil. Prostitution, drogue, vols, alcoolisme, tout y passait. Et Abraham ne manquait pas de lucidité, ça non. Car après tout, la dépression est bien un excès de lucidité ; et Abraham Robinson était bel et bien dépressif.
Et donc, lors de cette fameuse soirée de Noël, après avoir perdu environs 1000$ aux jeux, c'est dans l'alcool qu'Ab trouva secours et réconfort.
C'est dans le bar décrit précédemment qu'il rencontra Maximilian Kaminsky, un jeune gangster juif qui tenait le quartier à déjà trente cinq ans. Plus jeune de cinq ans qu'Abraham, mais déjà bien plus riche et mieux placé dans la société.. Pathétique.
Après une discussion tout aussi intéressante que la vie d'Abraham, c'est-à-dire proche du néant, Maxi comme il se faisait surnommer prêta 10'000$ à Robinson. Avec bien entendu les promesses de remboursement, et un taux d'intérêt usurier exorbitant.. Mais Ab n'aurait jamais obtenu d'argent d'une banque, vu son état financier actuel. Il n'avait pas le choix, pour sauver sa famille du besoin, il avait besoin de gagner aux jeux. Pour gagner aux jeux, il faut jouer. Pour jouer, il faut de l'argent. Cet argent, il l'a trouvé chez Kaminsky.

Bien entendu, Abraham pensait réellement pouvoir rembourser tout cet argent sans problème : il savait pertinemment que sa nuit magique reviendrait, qu'il gagnerait à nouveau aux jeux, qu'il deviendrait riche. On l'acclamerait pour être l'homme le plus chanceux du monde. Ce jour approchait, il en était persuadé.
Mais cela n'arriva bien entendu jamais.
Et jamais il ne pu rembourser le moindre dollars à Kaminsky.
Et ce, sans compter les intérêts.
On pouvait dire sans abuser qu'Abraham était dans la merde jusqu'au cou. Il sombrait de plus en plus dans la dépression, les profondeurs abyssales de la souffrance arrivèrent à leur point de rupture, si point de rupture il peut y avoir. En plus de son addiction aux jeux vint s'ajouter, en toute logique, un alcoolisme grandissant.
Sa femme demanda le divorce. Elle l'obtint sans aucun problème, ainsi que la garde des enfants, laissant Abraham sans travail, livré à lui-même et à la rue, avec des dettes énormes sur le dos. Pour ainsi dire, il était perdu.
Kaminsky n'était pas du genre à laisser des dettes s'envoler pareillement dans la nature. Si tu ne pouvais pas le rembourser, tu devais en payer le prix fort. C'était comme ça avec tout les usuriers. C'était leur loi.
Abraham fut forcé à travailler pour Kaminsky.
Casser les genoux des autres qui, plongés dans la même souffrance que lui, ne payaient pas leur dû à Maximilian, c'était devenu le quotidien d'Abraham, durant plus de deux mois.
Arrivé à échéance, son contrat ne serait plus renouvelable, il le savait très bien. C'est pour cela qu'Ab mettait du cœur à la tâche, il voulait être gardé.. même si c'était un job d'homme de main minable, ça restait un job. Il devint même ami avec Maxi, allant jusqu'à boire des verres ensemble.
Mais la loi de la rue est impitoyable.

Arrivé au terme de son contrat, au bout de deux mois de travail acharné, Abraham allait savoir, enfin, s'il allait pouvoir prétendre à un job à temps complet pour Maxi.

C'est dans la soirée du 17 mai 1993, après avoir passé une bonne partie de sa journée au bar à attendre l'appel de Max, que Abraham sorti enfin dans la rue sombre et glauque de ce quartier sale de Miami. Il attrapa une clope dans sa poche droite. Son zippo porte bonheur dans la main, Ab débuta sa cigarette dans la ruelle, entre deux poubelles écœurantes. Il était déjà un peu pris par l'alcool, mais son paquet de Lucky était encore rempli, il allait pouvoir patienter encore un peu en fumant, c'était toujours ça de gagné.
Dans la ruelle, peu de va et viens. Seulement deux-trois minables ici et là, à la recherche d'une dose probablement. Malgré tout ses problèmes, Abraham Robinson n'avait jamais touché à la drogue. C'était l'une de ses seules fiertés, d'ailleurs. Avoir reporté son addiction des jeux sur l'alcool avait été le meilleur des choix dans sa vie insignifiante, il en était persuadé.
C'est là qu'il l'a sentie.
L'aiguille s'enfoncer profondément dans sa peau, dans sa chair. Le liquide se rependant à l'intérieur de son cou tel le venin d'un serpent quelconque ; puis le néant. Endormis, totalement endormis.
Il avait été drogué.

Il ne se réveilla qu'une trentaine de minutes après. Un trou noir dans sa tête. C'est dans un coffre qu'il se retrouva enfermé, dans l'obscurité la plus complète et la plus intense qui soit.
Étrangement, Ab ne chercha pas à se débattre, à frapper inutilement contre les parois du coffre comme s'il pouvait en sortir par magie.. c'est ce que n'importe qui aurait fait à sa place, mais pas lui. Peut-être qu'il s'y attendait un peu, après tout, qu'avait-il comme échappatoire, à cette période de sa vie ? Un alcoolique endetté, obligé de travailler pour des gangsters. Son apparence physique était à l'image de sa vie dépravée, à peine rasé, les cheveux grisonnant et gras, un jogging puant qui lui faisait deux semaines facilement.
Après dix minutes de trajet dans ce qui semblait une voiture vieille de quinze ans, une vingtaine de bosses sur le visage dû aux nombreux remous du coffre ; enfin son cortège funeste s'arrêta.
C'est un homme, sans surprise, qui vint ouvrir le coffre. Il faisait nuit, la nuit noire, et seule la demi portion de Lune éclairai la silhouette encapuchonnée de son bourreau. Abraham ne remarqua qu'à cet instant qu'il était ligoté. Il fut trainé sur le sol, dans de la boue : sûrement se trouvaient-ils dans l'un des nombreux marécages qui ornent Miami, ceux qui sont peuplés par des crocodiles.
Après une dizaine de mètres, enfin la scène fût éclairée, par les phares d'une autre voiture déjà présente sur place.
C'est la voix de Maximilian Kaminsky qui vint briser le silence de cathédrale qui s'élevait dans ce minable marécage où la vie d'Abraham Robinson allait très probablement prendre fin.

"Ab, Ab, Ab... j'suis désolé mon vieux. Enfin nan, j'le suis pas. Mais tu connais les affaires.. c'est le business. J'peux pas faire autrement. J'dois garder une certaine crédibilité. Tu peux comprendre ça, hein ? Hein, Ab ?"

Abraham Robinson ne prit pas la peine de répondre. Il attendait sa fin, il y voyait là un soulagement. Enfin, tout serait fini. Les deux hommes présents dans le marécage en sa compagnie se réfugièrent alors dans un nouveau silence, qui dura plus de dix minutes, dix minutes qui semblèrent des heures pour Ab qui voulait crever, qui voulait en finir avec toute cette merde qui était sa vie. La mort était une fin en soi.
Le comparse de Maximilian cracha alors sur le sol, non loin de l'homme ligoté à ses pieds.

"Bon. Pas que ça à branler. Pete, tu sais c'que t'as à faire."


Après un dernier reniflement caractéristique de Maximilian, celui-ci pénétra dans la voiture. Mais il ne démarra pas. Probablement regardait-il la scène, peut-être que ça l'amusait, ou alors ça l'excitait.. Abraham n'en savait rien, et il s'en branlait. Il pensait à ses deux filles. Elles grandiraient sans leur père. Mais ça valait mieux qu'un enculé de raté accro aux jeux et à l'alcool. Ça, il en était sûr. Il pouvait pas leur rendre plus grand service que de crever dans ce marécage.
L'associé de Kaminsky s'approcha alors d'Abraham, puis le saisit par le col. Il le traina à nouveau sur une dizaine de mètres. Puis le força à se mettre à genoux. Il respirait bruyamment, à une vitesse constante, rapidement. De toute évidence, il était tout aussi stressé que sa victime.
Abraham Robinson sentit sur lui se poser lentement le canon froid de l'arme de poing de l'assassin. Celui-ci s'exprima alors, c'était la première fois qu'Ab entendait sa voix:

"Désolé, je n'ai pas d'autre choix que de le faire, monsieur."


Une voix d’adolescent. A peine vingt ans.
Il pressa la détente. Abraham pouvait presque sentir la balle se loger dans sa nuque. Mais il mourra sur le coup, son corps s'écroulant, lourd comme un cheval mort, dans la vase du marécage devant laquelle Pete, son bourreau, l'avait précédemment mis à genoux.

Abraham Robinson n'avait même plus ses yeux pour pleurer sa pitoyable vie. Et c'est sur cette note funeste que Peter Filkowski, jeune adolescent de dix-neuf ans, se retourna vers son commanditaire dans la nuit noire.


Chapitre 2 : Rabbin Nathan


Miami, 1995.
Rabbin Nathan était le rabbin d'un petit quartier juif de Miami comme il y en avait beaucoup.
C'était un homme engagé, surtout dans son combat pour la pauvreté: il pensait en effet que chacun avait droit à ses chances pour réussir sa vie au maximum.
Il se donnait corps et âme pour son combat, et ceci passait surtout par la jeunesse. A l'époque, la délinquance chez les jeunes du quartier était en nette augmentation depuis plusieurs années. Rabbin Nathan était un témoin privilégié, si on peut dire, de cette montée du crime dans son quartier. Il connaissait en effet personnellement tout les jeunes qui étaient les piliers de cette petite organisation de racket qui était en train de se former petit à petit : ils ne dépassaient pas les 25 ans, et les plus jeunes avaient à peine 14.
Tous étaient croyants : de bons juifs. Tous n'étaient pas pratiquants. Mais pour les plus jeunes, les parents les poussait à allez voir Rabbin Nathan pour se défaire de leurs pêchés : ils savaient très bien ce qui se tramait dans les rues, mais comment arrêter le fléau ? Il aurait fallu s'y prendre plusieurs années auparavant : il était trop tard, la délinquance avait inexorablement augmenté et cela n'était pas prêt de s'arrêter, bien malheureusement.
Nathan était donc un témoin de cette descente vers le bas de cette petite communauté juive dans laquelle il avait mis tellement d'énergie ; son travail se consumait un peu plus chaque jour qui passait : le pire là-dedans, c'est qu'il était aux premières loges, et impuissant.

Mais Rabbin Nathan n'était pas un homme qui se laisse abattre, loin de là. Il pensait pouvoir attaquer la source du problème en ouvrant les yeux aux plus vieux des différentes bandes qui se formaient, aux caïds. Il y avait cinq jeunes dans ce cas : Maximilian, Samuel, Peter, Anthony et Martin. Tous avaient un peu plus de la vingtaine.
Une aubaine pour Nathan: tous étaient croyants et pratiquants, c'était régulièrement que ceux-ci se rendaient à la synagogue.
Il en était persuadé, c'était par un traitement particulier pour ces cinq jeunes garçons que le rabbin parviendrait à leur ouvrir les yeux, à les diriger sur la bonne voie. Il croyait en son projet. Il n'avait pas l'impression de prendre des risques malgré les avertissements de quelques petits commerçants de la rue, qui aurait pu vouloir faire du mal à un Rabbin ? Ce n'étaient que des adolescents en recherche d'argent. Aucun d'eux n'était capable de faire du mal: tout les vices ne les avait pas encore consumés, bien que celui de la recherche du capital était déjà à un stade avancé.
Rabbin Nathan commença l'élaboration de son plan. Il lui fallait prendre le problème à la racine, s'attaquer directement aux cinq chefs de bandes. Bandes qui s'étaient formées par affinités entre les gosses du quartier et qui coexistaient dans celui-ci via un jeu subtil d'alliances et de guerres qui jamais n'allaient plus loin que de simples tabassages dans des ruelles mal famées.
Sa première cible serait Martin. C'était probablement le plus manipulable, et la bande de ce jeune homme de 23 ans avait un respect non négligeable au sein du quartier. Nathan voyait Martin une fois par semaine, tout les samedis, il discutait environs une dizaine de minutes avec lui. Pour que son plan marche, il le savait, ça n'était pas suffisant, il en fallait plus.
Lorsqu'il eut l'occasion de croiser à nouveau le jeune homme, il lui fit part de ses inquiétudes quant au futur non réjouissant qu'il envisageait pour le quartier. Martin n'avait de cesse de le rassurer ; mais même lui derrière avait de la peine à argumenter. Rien que cette démonstration de la dépravation montante dans le quartier eu de l'effet sur le jeune caïd. Celui-ci, après cette conversation des plus intéressantes, passait rendre visite à Rabbin Nathan au moins trois fois par semaine, et ils parlaient ensemble pendant parfois plus d'une heure.
Martin était un homme intelligent. Il avait une certaine prestance, malgré ses difficultés pour parler : il n'avait malheureusement pas eu la chance de faire de longues études. Mais cette prestance naturelle était plus que nécessaire dans le quartier pour arriver à un certain niveau de respect ; niveau que Martin avait atteint sans trop de difficulté. Tout comme Rabbin Nathan le savait, si Martin rackettais les jeunes du quartier, les commerçants et pillaient les touristes, c'était simplement pour l'argent. Rien en lui n'était enclin à la violence, absolument rien. Il était doux comme une brebis avec le rabbin, mais de retour de la rue, il rejouait les caïds face à ses amis : il ne devait pas perdre sa légitimité en tant que chef.
Malgré le fait que Martin se confiait de plus en plus à Nathan, celui-ci ne constatait aucune amélioration dans la bande du jeune homme et dans le comportement de celui-ci dans la rue. Ce n'était plus le même garçon que dans leurs longues discussions qu'il voyait dans la rue à terroriser les autres gosses.
Mais Rabbin Nathan ne perdait pas espoir de pouvoir enfin montrer la juste voie à Martin, en qui il avait à présent mis sa confiance.
En décembre 1995, Martin se dirigea, comme à son habitude, chez le Rabbin Nathan.
Cette fois-ci, il n'était pas seul.
Les deux hommes entrèrent alors, Nathan les accueillant à bras ouverts, comme à son habitude.
Le compagnon de Martin n'était autre que Peter, un autre caïd du coin dont la réputation du père n'avait d'égal que son penchant pour l'alcool.
Il avait l'air d'avoir une certaine influence sur Martin, il dégageait une aura qui n'était pas négligeable, aura qui aurait pu atteindre Nathan en d'autres circonstances. Celui-ci était préoccupé par le fait que Martin soit venu en visite avec un ami si peu recommandable. Qu'est-ce cela signifiait ? Pourquoi faisait-il cela ?
Ils prirent place autours d'une table, Rabbin Nathan servit aux deux jeunes hommes des tasses de thé. Il adorait le thé au citron.
La discussion prenait son court comme habituellement entre Nathan et Martin.
Peter, lui, était silencieux. Nathan le surveillait, il s'inquiétait. C'était vraiment un homme louche. Il partageait son regard entre son ami et le rabbin, buvant chacun de leurs mots avec une délectation tout à fait assumée.
C'était un homme qui préférait se taire et écouter plutôt que de parler pour ne rien dire, le genre réservé : c'étaient les hommes les plus dangereux, car ce sont ceux qui sont les plus difficiles à sonder. Et en effet, dans la scène qui se présentait à Rabbin Nathan, prétendre pouvoir sonder Filkowski, car c'était le nom de famille de Peter, était une prétention gratuite et infondée.
Une heure de conversation, une heure de silence pour le jeune garçon de 21 ans. Nathan n'osait pas le convier à participer à leur discussion, comme si cela aurait pu avoir un effet.. indésirable.
Après une heure à converser avec Rabbin Nathan, Martin et son ami Peter, toujours aussi muet, se retirèrent.
Nathan était perplexe. Il ne connaissait pas les raisons qui avaient poussé Martin à amener Peter à leur rendez-vous.

Les semaines passèrent, Martin se confiait de plus en plus à Nathan, qui lui n'avait toujours pas revu le jeune Peter.
Mais un jour, même le jeune homme en qui il avait à présent confiance cessa brusquement de venir le voir.
Et c'est avec une grande surprise que Rabbin Nathan constata l'arrivée vers son immeuble de Peter Filkowski dans la rue, avec son même blouson de cuir qu'il portait en permanence.
Bien qu'il savait qui se trouvait derrière ; Nathan ne pu s'empêcher d'avoir des appréhensions lorsqu'il ouvrit au jeune homme la porte de son petit appartement.
Pourquoi venait-il ici ? Il se rappelait à présent des menaces qu'avaient reçues d'autres commerçants du coin.

"Bonsoir, Rabbin.
- Peter, comment vas-tu ? Peut-être veux-tu t'asseoir avec moi, quelque chose à boire peut-être..?
- Oh, ça ira, par contre, je ne serai pas contre de m'asseoir en votre compagnie."


Peter avait un sourire inexpliqué sur le visage, et Nathan ne pouvait s'empêcher de penser que l'homme avait sur lui plusieurs coups d'avance.
Ils s'assirent alors autours de la table de la salle à manger. C'est Nathan qui ouvrit la discussion, après plusieurs minutes d'un silence lancinant.

"Alors, Peter.. qu'est-ce qui t’amène ici ? Tout va bien ?
- Tout va bien."


C'était le genre de voix qui ne pouvait qu'indiquer le contraire. Peter aborda alors le sujet dont Nathan avait peur.

"Vous savez, Martin.. Martin Abramovicz. Il a compris que vous ne lui disiez que des conneries, que vous lui laviez le cerveau.
- Un lavage de cerveau, c'est quelque peu surestimer nos conversations, Peter, répliqua Nathan avec une pointe de défi bien camouflée.
- Je connais les conneries, pas la peine de commencer avec moi, j'suis pas un pauvre con comme cet idiot de Marty. Me prenez pas pour un con. Me prenez pas pour un con.
- Loin de moi cette idée Peter, je peux te l'assurer... Martin ne faisait que se confier à moi sur des problèmes qu'il a eu, étant plus jeune, c'est tout.
- Et qu'est-ce que ça peut bien vous foutre, ses putains d'problèmes ? Occupez-vous plutôt d'écouter les conneries des autres ! Vous avez choisi le mauvais putain d'pigeon !"


C'est sans surprise qu'après sa réplique, Peter sauta sur le Rabbin assis face à lui, buvant sa tasse de thé qui se renversera sur le parquet fraichement lavé.
Peter n'étais pas le genre d'homme qui faisait des surprises, on savait à quoi s'attendre en ce type de situation, de sa part. C'était un sauvage dans l'âme, il n'était rien de plus.
Même à terre, avec un gangster à l'âme endurcie bien que de vingt ans son cadet sur le torse, Rabbin Nathan s'essaya à une dernière tentative de rapprochement :

"Peter.. tu n'es pas.. pas obligé de faire ça... ce sont des dynamiques circonstancielles qui sont la cause de ta colère ! Lâche la pression !
- TA GUEULE ! Dynamiques circonstancielles, hein ? J'ai jamais entendu plus grosse connerie.
Tu veux les entendre, mes putains de dynamiques circonstancielles, vieux con ?"


Peter, tandis qu'il continuait de maintenir le Rabbin au sol, repris alors son discours, comme en proie à une folie passagère, mais ce n'était pas la folie meurtrière, quelque chose de plus profond qui frappait, qui brûlait, qui voulait sortir.

"Ma mère est morte il y a onze putain d'années ! T'étais au courant ça, non ? Tout le monde le sait dans le quartier. Mais personne sait vraiment ce qu'il s'est passé. Quelqu'un en a eu quelque chose à foutre ? Non, jamais, les flics ont bouclé l'enquête en à peine deux heures, ces connards m'ont laissé dans la merde avec un père alcoolique qui passait ses soirées à se battre pour dix billets dans les bars, complètement torché !
Tu sais ce que c'est une enfance difficile, hein ? Bien sûr que tu l'sais. T'as écouté ce connard de Martin, ce fils de bourges ratés te raconter comment il est né dans le caniveau. Tu t'es déjà intéressé à de vrais problèmes, et pas à des trucs existentiels de gosse pré-pubère ?
J'étais seul, tout les putains de jours à la maison. J'avais à peine dix piges, ouais. Dix piges et déjà livré à moi-même. Pas la peine de pleurer maintenant, j'ai encore rien dit. Un père bourré en permanence, qui trompait ma mère sans retenue, devenait violent, un bagarreur avéré que rien, et surtout pas les remords, n'auraient pu arrêter dans sa déchéance à la con. Ma mère, elle, n'était qu'une soumise. J'ai du respect pour elle, elle était intelligente. Polonaise, juive pratiquante. Mariée à un goy cubain. Mais elle l'aimait.
Non pas pour qui il était. Mais pour ce qu'il aurait pu devenir.
Mais voilà, les dynamiques circonstancielles en auront jugé autrement.
C'était un soir d'hiver, comme toujours, ma mère préparait le dîner pour que son mari bourré ne la frappe pas en rentrant si elle n'était pas assez rapide. Mais comme tout les soirs, une peur latente régnait dans l'appartement ; redoutant l'arrivée de notre fardeau commun, mon père, cet homme qui tuait des alcooliques dans des ruelles devant des dizaines de personnes pour quelques billets. Un bon à rien.
Ça n'a pas loupé. Il est rentré comme tout les soirs.. légèrement de mauvaise humeur. Il a commencé par me crier d'aller dans ma chambre. Je me suis exécuté. Je dois avouer que parfois il me faisait me pisser dessus. Il était froid.
J'ai tout entendu depuis ma chambre, sur mon lit.
La manière dont ma mère en sanglot faisait tomber une assiette par terre. J'entends encore le son de la porcelaine qui se brise sur le sol dégueulasse de la puanteur de l'alcool que dégageait mon père.
J'entends encore la manière dont il lui criait dessus en espagnol.
La manière dont il l'a plaquée contre le mur.
La manière dont il la frappait tout en criant de plus en plus fort, et elle qui tentait vainement de se débattre.
La manière qu'il a eu de violer et baiser ma mère contre ce même mur séparait ma petite chambre du reste de l'appartement.
Elle chialait. Avec raison. Son mari, l'amour de sa vie, celle à qui elle avait donné un enfant était en train de la violer... la tirer par les cheveux, la frappant, lui criant dessus... Quand j'y repense, je suis certain que la douleur n'était pas que physique à ce moment précis.
Mon père détruisait tout ce que ma mère aurait pu devenir. Une femme intelligente. Surdouée même à l'école, bien que ses parents, décédés prématurément, n'aient pas pu lui payer les études qu'elle envisageait. Elle s'était retrouvée à épouser une racaille de la rue, un cubain fuyant Castro et ses horreurs.
Cette femme, la voici, là, sur le mur de ma chambre, à quelques mètres de moi, en train de se faire baisée par l'homme en qui elle avait mis toute sa confiance, sa foi...
Je fixais le plafond. Je n'ai pas pleuré, je me suis retenu, me rappelant les leçons de mon père qui devaient m'aider à devenir un homme. Et quel homme.
Lorsque les cris se sont arrêtés, je n'ai pas bougé. Ils se sont transformés en sanglots..
Mais ce n'étaient pas ceux de ma mère.
C'étaient bien ceux de mon père.
C'est à ce moment là que je suis sorti de ma chambre. J'ai pu constater ce qu'un homme doté d'une queue était capable de faire, et ça m'a dégoûté, j'en suis sûr, à tout jamais.
Je vois bien mon père, là, assis contre le mur, chialant dans ses mains, aux côtés du corps inanimé de ma défunte mère. Elle avait succombé sous les coups.
Elle était à moitié à poil, les vêtements déchirés. C'était la première fois que je voyais le corps d'une femme. Je me suis attardé sur sa poitrine pendant un instant.
Mais mon père a attiré mon attention plus que tout autre chose, à ce moment précis, il était encore trop tôt pour moi d'être dans le deuil ou la tristesse.
Il avait la demi-molle, la tête dans les mains. C'était pathétique à souhait. Il était là l'homme dont elle pensait qu'il pouvait devenir quelqu'un de bien...
Mais c'est vers ma mère que je me suis dirigé, bien évidemment.. tentant de la réveiller, criant à l'aide, mon père qui n'écoutait pas, le monde qui me chiait à la gueule, ma mère qui avait crevé à quelques mètres de moi, tuée par la main de mon propre paternel...

Les flics ont conclu à un cambriolage, qui avait en effet très, très mal tourné. Je n'ai pas parlé à la police, j'étais bien trop jeune, et bien trop choqué.
Je suis sûr que le désir de vengeance que j'éprouve maintenant à l'égard de mon père ne disparaîtra plus jamais. Il est ancré en moi si profondément que je ne pourrai peut-être jamais l'atteindre.
Le père, le mari qu'on surnommait autrefois l'Ombre de la Havane n'est maintenant plus que l'ombre de lui-même. Il ne boit plus. Il n'a plus besoin de boire pour que les remords le brûlent jusqu'au plus profond de son âme.
Bien que je l'aide au quotidien pour les tâches ménagères, puisqu'il devient vieux et fatigué, je me plaît à le voir souffrir ainsi sur la durée.. le tuer ne serait que lui rendre service. Cette situation est tellement plus jouissive... Je me suis juré de ne jamais devenir un raté comme lui, je veux rendre hommage à ma mère.

Vous n'êtes pas d'accord ?"


C'est seulement à ce moment là que l'homme remarqua que sa proie s'en était déjà allée.
Depuis combien de temps, il n'en savait rien. Mais il venait de passer un moment extraordinaire.
Enfin, il se sentait vivre. Il existait, il était important.
Était-ce la rencontre avec la noirceur de l'âme de son assassin ou la strangulation qui était venue à bout de Rabbin Nathan ?
Peter ne se posera plus jamais la question, partant récupérer les deux cent dollars qu'on lui avait promis pour ce meurtre.



Spoiler:


Dernière édition par Osvaldo Tabasco le Lun 29 Avr - 17:38, édité 4 fois
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Message par Peter Filkowski Ven 22 Fév - 19:12

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Message par Alexia Foster Ven 22 Fév - 19:14

Bogoss.
J'aurais préféré si j'aurais trouvé mon nom.
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Peter Filkowski, mémoires d'outre-tombe et méandres du passé (Yiddish Connection) Chap.2 : 29/04 Empty Re: Peter Filkowski, mémoires d'outre-tombe et méandres du passé (Yiddish Connection) Chap.2 : 29/04

Message par Peter Filkowski Ven 22 Fév - 19:15

Alexia Foster a écrit:Bogoss.
J'aurais préféré si j'aurais trouvé mon nom.

T'as qu'à lire au lieu de ctrl + F, omfg.
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Message par Timothy Foster Ven 22 Fév - 19:19

Alexia Foster a écrit:Bogoss.
J'aurais préféré si j'aurais trouvé mon nom.
+1
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Message par Richard Leghliger Ven 22 Fév - 19:20

Bien joué, le background. J'ai tout lu on attend de voir la suite.

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Message par Peter Filkowski Ven 22 Fév - 19:25

Les Foster, vous serez les prochaines victimes que je décrirai dans mon background.
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Message par Alfred Pennyworth Ven 22 Fév - 19:29

Je n'y suis pas, d'la merde ça!

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Message par Stan Sunparo Ven 22 Fév - 19:38

De la très très très grande littérature ! Au dessus y'a rien sauf peut-être la Torah ! Après W ou le souvenir d'enfance ou encore Dora Bruder voici le nouveau chef d'oeuvre de la littérature yiddish. On y voit clairement les références aux camps de déportés ainsi qu'à la souffrance du peuple juif opprimé.

Ceux qui n'aiment pas seront accusés immédiatement d'antisémites et de négationnistes !
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Message par Damon_Daemyns Ven 22 Fév - 19:42

Good Patsy !
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Message par Carlie_Simmons Ven 22 Fév - 19:47

Vraiment pas mal, Vraiment simpa méme.. hate de voir la suite.
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Message par Peter Filkowski Ven 22 Fév - 19:50

Asher Ben Botbol a écrit:De la très très très grande littérature ! Au dessus y'a rien sauf peut-être la Torah ! Après W ou le souvenir d'enfance ou encore Dora Bruder voici le nouveau chef d'oeuvre de la littérature yiddish. On y voit clairement les références aux camps de déportés ainsi qu'à la souffrance du peuple juif opprimé.

Ceux qui n'aiment pas seront accusés immédiatement d'antisémites et de négationnistes !

La messe est dite !

Merci Carlie.
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Message par Dereck Cole Ven 22 Fév - 20:39

Good mon nom y sera j'espère ! Vue les histoire avec Anthony et Peter longue histoire d'amour
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Message par Gunnar Corverddu Ven 22 Fév - 20:52

Super ton background Peter!
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Message par Vincenzo_Portelli Ven 22 Fév - 21:01

Ouai pas mal, pas mal.
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Message par Brandon Pham Ven 22 Fév - 21:30

J'ai lu entièrement, j'ai vraiment aimé, je me suis senti dans la scène. Hâte de voir la suite !!
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Message par Kasseem Graham Ven 22 Fév - 23:05

Très plaisant à lire, j'attend la suite avec impatience.
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Message par Peter Filkowski Ven 22 Fév - 23:17

Merci à tous
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Message par Moses Payanas Ven 22 Fév - 23:49

Slt, je vi1 pour êtr /finvite plu vite, mrci.
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Message par Damon_Daemyns Sam 23 Fév - 0:25

SUCEUR
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Message par Neil McCauley Sam 23 Fév - 11:41

7,5798654136/10.
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Message par Invité Sam 23 Fév - 11:47

Kasseem Graham a écrit: Très plaisant à lire, j'attend la suite avec impatience.
Puceau Spoted!

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Message par Aiden Gatens Sam 23 Fév - 12:08

Vraiment bien!
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Message par Kasseem Graham Sam 23 Fév - 21:47

Franck Vizzini a écrit:
Kasseem Graham a écrit: Très plaisant à lire, j'attend la suite avec impatience.
Puceau Spoted!

Embarassed faut pas le dire
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Message par Invité Dim 24 Fév - 1:43

Michael Bagarella a écrit:Vraiment bien!

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