Wayne brothers

[Invité]

Il faisait chaud ce jour-là. Plus chaud que d’habitude. Le bruit incessant des ventilateurs rouillés dégageant un léger souffle à peine frais était infernal. Les taches d’ombre se faisaient rares, les couloirs étaient remplis de personnes formant une épaisse masse, paressant infranchissable. L’hôpital principal de Port au Princes était une vraie ruche géante.
Joseph tentait de se frayer un chemin à travers la foule. Il finissait le travail plus tard que prévu. C’était dû à ses heures supplémentaires. Il avait été obligé de demander plus de travail à son patron, avec l’arrivée du petit. Ce dernier se fit une joie de lui en donner; du travail, ce n’était pas ça qui manquait ici. Lorsqu’il arriva enfin dans le couloir B, son cœur se mit à battre, comme d'habitude. Elisa avait-elle accouchée ? Cela faisait deux semaines qu’il passait tous les soirs, à la même heure, et son excitation était toujours la même avant d’entrer dans cette chambre. La chambre B513, il y était, enfin. Comme d’habitude, il frappa deux coups avant d’entrer, deux coups légers et espacés, deux coups remplis de suspense. Il ouvrit la porte, puis scruta l’intérieur de la salle. Il vit dans un premier temps, Brendon. Pourquoi n’était-il pas allait à l’école aujourd’hui ? Ce n’était pas le plus important. Il était silencieux, et regardait son père entrer tout en souriant, les yeux brillants, le visage trempé de sueur. Joseph lui sourit à son tour, tout en silence et s’avança encore un peu dans la chambre. C’est à ce moment-là qu’il vit le bébé. Un petit être dans les bras de sa mère, il avait encore des traces de jaunisses sur le visage. Ramon était donc né, ce 21 Août 1984. Il s’avança vers eux, et les serra à peine pour ne pas réveiller le nouveau-né.
Brendon retrouvait le sourire, l’école n’était pas sa plus grande passion. Lui était né trois ans plus tôt, dans le même hôpital, quelques chambres à côté. Quasiment dans les même conditions, enfin presque. Il était né sous césarienne, à cause d'une «banale» erreur médicale, qui avait retardée l’accouchement. Inutile de parler de l’accouchement sous césarienne dans les années 80, dans un hôpital d’Haïti à peine aux normes requises, et en manque d’effectif. Heureusement pour lui et pour Elisa tout c’était bien passé, et c’est à vrai dire un miracle. Aujourd’hui il était là, heureux, aux côtés de sa mère, son père, et son nouveau petit frère, c’était bien ça le principal.

L’enfance. Est-il vraiment nécessaire de parler de l’enfance ? Les reportages télévisés ne le font déjà pas assez ? Les quartiers insalubres de port aux princes ou sont entassés des centaines de familles dans des « habitations » (si on peut appeler ça des habitations) microscopiques où même un chat n’aurait pas la place de grandir tranquillement. Des quartiers sans hygiène où la nourriture est un met des plus en plus rare, où une odeur nauséabonde s’empare de vos narines lorsque vous vous approchez un peu trop prêt de cette zone. La croix rouge venait souvent dans ces quartiers d’Haïti, pour ravitailler de temps en temps la population, mais c’était bien évidemment insuffisant. Et ça les reportages ne le disait pas. Et bien eux aussi, ont grandis dans cette atmosphère.
Un fait a marqué leur enfance, un seul. Ce jour-là Joseph était rentré plus tôt à la maison. «Un cadeau du patron» disait-il. Il était plutôt silencieux depuis son arrivée, assis sur son fauteuil déchiré habituel, en train d’entamer une sieste. A côté de lui, Brendon et son frère, s’amusant avec de vieilles voitures miniatures. Un avait 7 ans, l’autre 10. Ils étaient plutôt silencieux, pour une fois. Mais Joseph ne dormait pas, il était nerveux. Cela se voyait. C'est lorsqu’il se leva brusquement du fauteuil pour aller dehors, qu’Elisa compris que quelque chose n’allait pas. Cela ne lui ressemblait pas. Elle n’osa trop rien dire, il allait surement en ville. Mais elle regretta de ne pas avoir réagi lorsque quelques secondes plus tard, un coup de feu se fit entendre. Elle bondit dans la rue, et elle le vit. Un corps mort par terre, à moitié dans une flaque de boue marron bientôt rouge, un révolver à quelques centimètres de la main droite. Tout était devenu calme, en une fraction de secondes. Pas un bruit. Si ce n’est les larmes d’Elisa tombant dans la flaque. Ramon et Brendon était derrière, ils regardaient le corps avec attention. Ils étaient en âge de comprendre la mort, ils savaient que leur père été décédé, mais est ce qu’ils réalisaient vraiment ? La police arriva, l’affaire fût vite classée. Joseph c’était suicidé. Il y avait même des témoins. Pourquoi s’était-il tiré une balle, cela n’avait pas d’importance là-bas. C’était à la famille de trouver une raison, point barre.
Elisa s’en voulu quelques temps, mais ce n’était pas sa faute. Les enfants n’avaient pas l’air tellement choqués, du moins cela ne voyait pas extérieurement. La vie repris vite son cours, cet évènement, et c’est ça qui est bien malheureux, fût vite oublié. Les gens ne meurent jamais de vieillesse en Haîti, c’est surement pour cela qu’on classa cette mort comme un fait divers.
Cela faisait longtemps que les deux frères n’allaient plus à l’école. Cette dernière avait dû fermer par manque d’effectif, mais ils n’y allaient déjà plus avant la fermeture. Ils avaient maintenant dix-sept et quatorze ans. La vie au pays ne leur convenait pas, comme à beaucoup d’autre. La vie en Amérique, ils y pensaient à chaque minute. Ils ne savaient pas vraiment à quoi cela ressemblait, mais rien que les vagues descriptions qu’ils pouvaient entendre chaque jour lorsqu’ils vagabondaient dans les rues de la ville faisaient rêver. Alors un jour, un certain mercredi 13 mai 1992, ils annoncèrent l’idée du départ à leur mère. Elisa savait qu’ils n’avaient aucun avenir ici. Mais elle savait que s’ils partaient, c’était fini. Elle ne les reverrait plus. Beaucoup partent, pour ne jamais revenir. Et cela malgré les promesses. Ils n’avaient pas l’âge de partir, mais c’était le moment ou jamais. Elle n’osa pas refuser. De toute façon elle préférait leur dire au revoir. Si elle les empêchait, elle savait aussi qu’un beau jour, lorsqu’elle se lèverait ils ne seraient plus là. Et c’est comme ça, que quelques jour plus tard, le 27 mai, ils se levèrent plus tôt que d’habitude. Elisa pleurait, plus que lors du décès de Joseph. Cette fois, elle n’avait plus rien. Des adieux silencieux, et les voilà partis pour s’accrocher à un bateau clandestin. Dans quelques heures, ils y seraient, aux USA.

Les premiers pas furent très difficiles. C’est à ce moment-là qu’ils se rendirent compte qu’en fait ils ne connaissaient tout simplement pas la vie. Tout était géant, deux petits insectes dans un zoo. Leur bateau avait accosté à Los Santos, dans l’état de San Andreas. Pendant un bon mois, ils dormirent prêt du port, dans les « docks » endroit où beaucoup d’exilés comme eux se réfugient. Tel de vrais animaux, ils partaient en ville la journée essayant de se faire de l’argent pour vivre, ou survivre. Ils devaient trouver du travail, également chose qui leur était impossible, ils n’avaient aucuns papiers. Par des contacts divers au Docks ils eurent l’occasion d’approcher un monsieur qui était connu pour distribuer de fausses carte d’identité, et tout ce qui va avec. Tout cela n’était certainement pas gratuit, et beaucoup de jeunes immigrés qui partaient à la conquête de papiers ne revenaient jamais. On pouvait entendre des versions horrible, comme extraordinaire. C’est donc 2 mois après leur arrivée, qu’ils allaient rencontrer cet homme, dont ils n’avaient qu’une brève description, ainsi que du lieu où ils pouvaient trainer. Malgré ça, ils le trouvèrent en ville, et après une certaine discussion, cet homme, que l’on appelait Jafty conscient que les deux hommes ne pouvaient se payer les papiers, leur proposa de faire « des coups » avec lui. Cambriolage, braquage, ect. On ne pouvait refuser une telle offre. L’argent peut pousser un homme à tout, même lorsqu’on a dix-sept et quatorze ans. C’était l’occasion de démarrer leur vie, peu importe la manière, il fallait assumer les choix fait jusqu’à présent. Jafty était en fait qu’un voyou comme tant d’autres, pour les deux frères cet homme représenter beaucoup évidemment, mais il n’était lui aussi qu’un « petit » dans le milieu. Il avait un colt, c’était un 1911 calibre .45. Un autre homme l’accompagnait souvent, ce n’était pas un bras droit, mais presque, un ami très proche en tout cas. On l’appelait Brocco. Ils étaient tous deux Afro-Américains également, on pouvait voir à leur visage qu’ils avaient eux aussi souffert, peut être éprouvaient t’ils de la pitié pour les deux frères, ils se reconnaissaient peut être en eux. Mais dans ce domaine, l’homme ne dégage aucuns sentiments.

C’est à partir de ces deux rencontres que les frères s’épanouirent. Une batte en main chacun, accompagnés de Jafty et Brocco ils commencèrent à apprendre le métier. Du simple racket au coin d’une rue sombre, à l’épicerie. La dette fut vite comblée, au bout d’un mois leurs faux papiers étaient payés. Mais à quoi bon se diriger ailleurs ? Ils commençaient à se faire de l’argent après tout, on ne change pas une équipe gagne. Jusqu’au jour où elle perd. Et ce jour-là, Jafty avait vu trop loin, involontairement. Le coup de la voiture, était prévu en milieu d’après-midi ce mardi-là, un classique. Un acteur blessé au milieu de la route, une voiture s’arrête. Le type sort, les 4 mousquetaires l’encerclent rapidement. Mauvaise pioche, c’était un haut gradé de la LSPD, inutile de raconter la suite. Les deux frères s’en sortirent bien, n’ayant qu’une arme blanche avec eux, la peine fut courte, quelques mois seulement, mais ils avaient découvert la prison pour jeune, déjà bien remplie de garçons de leur âge. Mais la sortie fût en réalité bien plus dure. Ils étaient de nouveau à la rue, sans nouvelles des deux compagnons avec qui ils avaient formés une réelle amitié. Durant un matin de la semaine qui suivit la sortie, une fois de plus en quête d’argent, et errant en ville à la recherche du moindre billet cloué au sol, ils découvrirent un quartier qui sans le savoir aller complètement changer leur avenir. Ramon, les yeux rivés sur le bitume, leva à peine les yeux, il vit le panneau : JEFFERSON AVENUE.

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Des « négros » comme eux amassés en bande, occupants les trottoirs, des voitures pour la plupart bleues. Une forte odeur de cannabis empreignait les narines, tandis que deux gars les regardaient d’un air plutôt sérieux, avant qu’un des deux s’approche. Il leur demanda assez brutalement s’ils étaient nouveaux dans le quartier, comme s’il y avait une concurrence. Brendon, plissant les yeux répondit aussitôt, et tout aussi sèchement que la question posée, qu’ils étaient en effet nouveau depuis quelques jours. Ramon, n’osa pas contredire son frère, malgré le mensonge qui à ses yeux pouvait leur coûter gros, lorsqu’il voyait la carrure des types trainant aux alentours. Il y a des moments où il faut savoir mentir, les deux types suite à la réponse de Brendon, empoignèrent les mains des frères, et les présentations commencèrent. Et Ram’ et Ram’z venaient de naitre, ou renaitre. Sans trop le savoir, une nouvelle vie s’ouvrait à eux. South Side Jefferson Crips, un des gangs les plus craint de la ville. De toute façon le but était toujours le même, l’argent. Il était dur de se faire une place, quelques contacts s’établirent assez rapidement, ils prirent vite conscience de la hiérarchie qui était en place. Il y avait les gars comme eux, et les autres, ceux avec un bandana autour du cou. C’est rare que ceux-là viennent vers vous, qu’ils vous adressent ne serait-ce qu’un regard. Et pourtant sans leurs petits chiens pour revendre de la came ils ne sont rien. On disait que ceux qui un jour arrivait avec un bandana n’était plus les même. Mais c’était comme ça que ça marchait, à croire qu’un simple bout de tissu pouvait avoir un effet néfaste sur le cerveau. Mais Ram’ et Ram’z était encore loin de ça, et même s’ils étaient ignorés, les deux gros du quartier les surveillaient de près. Bosko et Over’G, ils étaient appelés par ces noms, des frères également. C’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’ils ont toujours eu une sympathie presque anormale pour des barons envers Ram & Ram’z. Les semaines passaient, et l’air de rien une certaine confiance se créait entre eux. Grâce à ça notamment ils testèrent de leurs propres mains la première arme à feu de leur vie. Une après-midi ou le quartier était vide, Bosko et Over’G les emmenèrent dans une forêt proche de la ville afin de s’entraîner à tirer quelques balles. Mais derrière cet entrainement se cacher une raison valable.
En effet, depuis quelques temps les descentes de flics à Jefferson se faisaient de plus en plus nombreuses. Quelques rumeurs au sein même des membres disaient que la fin des South Side était proche. Jusqu’au jour où une réelle embrouille éclata. Suite à un des fréquents contrôles de la police, un des membres par peur d’être arrêté acheva un policier de sang froid, en pleine rue. A partir de ce moment, de grosses opérations étaient organisées par les forces de police, afin de faire couler le sang, et de nombreuses personnes faisant partit du gang ou de simples habitants du quartier décédèrent suites aux fusillades. Par chance, Ram et Ram’z avait quitté les lieux le soir du meurtre, pour s’exiler un peu plus loin dans la ville. A leur retour, il n’y avait plus rien, le quartier était tout simplement mort, et plus aucune nouvelles des autres. Par chance, ils rencontrèrent au moment de partir un de leur ami, leur expliquant que comme eux, il s’était enfui lorsque cela avait dégénéré. Il leur expliqua vaguement ou il était allé, dans un coin de la ville à l’opposé de Jefferson pas très loin de la mer. D’après ce qu’il pouvait dire il y avait un gang qui était en train de se former, il leur proposa de les accompagner. Les deux frères acceptèrent, ne savant pas trop où aller. Le quartier s’appelait Seville.

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En réalité, ils connaissaient déjà le coin, ils l’avaient déjà vu du moins lorsqu’ils traînaient aux docks, à leur arrivée à Los Santos. Cela faisait désormais presque deux ans, tout était passé très vite malgré la difficulté à vivre. La bande qui trainait à Seville était en effet en "construction", cela se voyait. Il y avait beaucoup moins de monde qu’à Jefferson, et leur arrivée était bénéfique. Ils gagnèrent assez vite la confiance des autres, et les « reals » étaient plus proches des autres, tout le monde s’entendait bien, bandana ou pas bandana. Les petits dont faisaient partis Ram et Ram’z avaient plus de responsabilités qu’à Jefferson, il arrivait même qu’ils partent en "brawl" avec les reals, quand ceux-là étaient en sous nombre. Les mois s’écoulaient, et la bande prenait de l’envergure, les deux frères étaient équipés en permanence d’une arme à feu, désormais. Ils avaient trouvé une stabilité qu’ils n’étaient pas prêt de lâcher, la vie de gang était faites pour eux. Et le jour arriva, celui du bandana. Prêt de 6 mois plus tard, c’est Ram’ qui l’eu en premier, et Ram’z quelques temps après, il récupéra le bandana d’un type décédé durant un drive-by. Ils étaient maintenant des vrais membres de gang, avec la réputation qui va avec, mais également les conséquences. Le risque de mourir chaque jour, car le gang n’était pas aimé à Los Santos. Mais il fallait vivre avec après tout, ils s’y étaient habitué.
Le temps défilait, et le degré d’action augmentait. Jusqu’au jour où il monta trop haut, la température était trop chaude. Ram et Ram’z étaient partis seulement tous les deux dans le but de braquer un magasin, et le scénario était habituel. Une entrée rapide à l’intérieur, bandana noir remonté jusqu’aux yeux, une capuche sur la tête. Les armes sont dévoilées, les caissiers braqués. Ils s’efforcent de vider la caisse rapidement lorsque soudain une sirène de police se fait entendre. Pourtant, rien n’avait été vu aux alentours, les frères faisaient toujours un tour quelques kilomètres à la ronde avant de passer à l’action. Ils ne seront d’ailleurs jamais comment la police était arrivée aussi rapidement sur les lieux. Lorsque les trois policiers entrèrent brusquement dans le magasin un coup de feu retenti, et l’on put apercevoir une des baies vitrées faisant office d’entrée s’écrouler. Par peur, ou maladroitement, Ram’z avait appuyé sur la gâchette de son arme, alors qu’il n’en avait pas l’intention. Il n’aurait jamais fait ça dans une telle situation. Ram resta choqué quelques centièmes de seconde, surpris par la réaction de son frère, le temps de se baisser par peur d’avoir une réponse rapide des policiers. Mais ces derniers qui s’étaient aussitôt réfugiés derrière leurs voitures, ne déclenchèrent aucun assaut. En revanche, les sirènes des renforts et les cris des clients affolés se faisaient entendre. Le temps d’un regard de dépit droit dans les yeux de son frère, Ram’z laissa tomber son arme, avant de lever les mains, comprenant vite que la situation serait compliquée. Il était encore sous le choc d’avoir tiré sans même en avoir eu l’envie, sa main tremblait encore, et tous deux savaient qu’ils allaient prendre gros. Et c’est ce qu’il se passa : ayant tous deux passé le cap des 16 ans, ils prirent dix et huit ans de prison ferme. Deux ans de plus pour Ram’z car c’est lui qui avait tiré un coup de feu. Quoi qu’il en soit, ils tombaient de très haut. Jamais jusqu’à ce jour ils ne s’étaient imaginés qu’une telle chose pouvait leur arriver, ils n’avaient pas réellement pris conscience de ce qu’ils étaient devenus au fil du temps, mais c’était l’unique opportunité qu’ils avaient eu ; après tout ils avaient accomplis quelque chose après ces trois ans à Los Santos. Mais malgré les diverses affaires dans lesquelles ils étaient impliqués à Seville, jamais la prison n’avait été évoquée. Ils s’étaient embarqués abord d’un avion afin d’effectuer huit et dix ans de chute libre. L’atterrissage, ils ne préféraient même pas y penser.

Spoiler:

[Thiago Gonzalez]

Un début plutôt pas mal Ramz.

[Martin Harrigan]

Plutôt bien pour un début.

[Travis Broadus]

Bon début mais illustre . Ca rendra plus beau, bonne chance pour la suite.

[Charles Hollins]

Sisi gg balance vite la suite.

[Homer Withfield]

Bon début, j'espère que j'suis dans la suite.

[Charles Hollins]

Tinquiéte meme pas Boskovitch

[Brian Veyron]

Moi aussi je veux être dans la suite
Avec le RamDog mdrr

[Invité]

Merci les gars, la suite a été ajoutée.

Bosko t'inquiète pas tu y seras mdr, Brocco aussi. A partir de maintenant je vais me baser sur du IC donc prochainement on entendra parler de vous.

[Charles Hollins]

Susu je relue la partie la Ramon ta gerer , pour le reste sa serat basés sur se qu'on a vécu avec nos personnage IG.

[Reynold MORRISON]

Bon début mais illustre . Ca rendra plus beau, bonne chance pour la suite.

[Invité]

Edité, ajout d'une petite partie + image.

[Brian Veyron]

Aaaaah Sisi, elle gère l'histoire.
Enfin j'y suis

[Invité]

background (enfin) édité. toute la partie gang des personnages est rédigée. L'essentiel reste tout de même à venir, je rappelle que tout est basé sur du IC

[Murat Samsik]

Beaugoss Ramz, t'es revenue de ta pause ?

[Invité]

nan pas vraiment, enfin tu verras dans la suite

[Invité]

Petit ajout, + quelques corrections, et des images.
bientôt la suite

[Maell Preston]

Jolie ! J'apprécie

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