Lucas DiSalvo - Livo' - Quand on a deux vies, on meurt deux fois.

[Vincent Fournier]

I -Quand on a deux vies, on meurt deux fois.

1 - Une vie banale.

Moi? C'est Lucas DiSalvo, mais on m'appelle Livo, je sais pas pourquoi, surement parce que ça fait plus... j'en sais rien en fait.
Je suis né le 23 juin 1980 vers 14h je crois bien. Non 15h. Mais enfin, ça a aucune importance. Je vois pas pourquoi je m'éternises sur ce genre de choses inutiles. -A NewYork en plus. La classe hein.- Voici mon histoire. Enfin, ce qui s'est passé pour que je sois ici, derrière ce morceau de papier. J'ai prévu seulement quelques feuilles. J’espère que ça suffira. Bon allez. Je me lance.

2 - Des hommes plutôt étranges.

Y a quelques temps, mon job c'était ça : Employé Polyvalent en Restauration. Ça fait bon genre quand on voit ce genre de fonction, on pense a un businessman. En réalité, j'étais un caissier miteux au BurgerShot du Marina. A chaque fois que je passais, sur la parking des employés y avait des types qui discutaient. Toujours en train de parler à mi-voix, en petits groupes. A l'époque moi j'trouvais ça louche, en plus, ils garaient leurs tires sur le parking des employés, ces cons avaient tous les même caisses. Je pouvais même plus circuler en voiture sur le parking. Ils squattaient, ouais. Ils squattaient, mais le pire c'est que, je crois bien, ils ont jamais mis les pieds dans ce fichu Burger.

3 - La peur et après?

Un matin, en pénétrant sur le parking, l'un d'eux m'a interpellé, j'ai pris peur. Pourquoi? Je sais toujours pas.
"Viens voir" qu'il m'a dit. Il s'est présenté à moi, je me suis présenté à lui, puis il m'a filé son numéro. Il s’appelait Lion. Sur le coup je me suis dis: drôle de surnom. Mais en fait, j'appris plus tard, que c'est quelqu'un de formidable.
Plus tard, déjà en service depuis plusieurs heures, c'est ma pause. Son numéro dans les mains, j'hésite à l’appeler. Je vais pas passer des heures à raconter ça, puis-ce qu’au final, je l’appelle et il me donne rendez-vous après le travail. Louche. Mais il m'avait proposé "un job qui rapporte plus qu'un caissier de merde". Je fini mon service et je vais pour rentrer chez moi, dehors, le voilà avec sa Merit grise qu'il me klaxonne, et qui me dit de monter. Je monte sans discuter. Et puis là, il me parle comme si ça faisait quinze mois qu'on se connaissait.
"-Alors petit, ça va?
-Ouais, ouais.
-Tu t'appelle Livo' hein?
-Ouais.
-J'vais t'présenter à des gens tu verra, ils sont sympa's."
A ce moment là, mon coeur s'est arrêté de battre. J'avais un mauvais pressentiment, comme quoi j'allais me faire dépouiller. En arrivant sur le parking aussi grand qu'un terrain de foot, j'ai remarqué plusieurs voitures du même style que celle du parking du Burger. Plusieurs hommes discutaient, âgés de 30 à 50 ans, la plupart en jogging, semblant débattre sur un sujet qui leur tenait à coeur. Lion les salua, me présenta à eux, puis me dit naturellement: "vas avec lui", tout en montrant du doigt, un homme, il était gros. Cet homme me fit signe de monter avec lui dans sa voiture. Je connaissais même pas ce type, mais je suis monté quand même, toujours sans discuter. Je me souviens plus de ce qu'il m'a dit, ni où sommes nous allés. J'étais pétrifié.
A ce moment précis, je regrettais d'être un employé polyvalent en restauration.

A force de passer devant eux, j'ai sympathisé avec ces hommes. J'ai appris à en connaitre plus d'un. Un soir, toujours en sortant du boulot, Lion était passé me chercher. Il m'a emmené près de la mer, y avait personne, et il s'est mis à me poser un tas de questions auxquelles je ne savais pas si ce que j'avais répondu était correct. L'angoisse, encore l'angoisse. Après plusieurs minutes, il va ouvrir son coffre. Son putain de coffre. Il était plein de MP5's (des petites mitraillettes automatiques de poche, si je puis dire). Il m'en a filé un et m'a dit tout naturellement: "Va le vendre."
Le jouet dans mes mains, mes mains tremblaient, le jouet tremblait. J'étais épaté de voir un tel objet et j'aurais jamais pensé en toucher un, un jour, et encore moins le vendre. Je tremblais mais pourtant, c'était la chance de ma vie. C'était LE moyen pour avoir de l'argent facilement. Mais je savais qu'il allait pas me laisser avec son argent et que derrière, je lui devrais quelque chose.

Ce truc là, je l'ai même pas vendu. J'avais trop peur. Mais j'lui ai quand même dis que j'avais réussi à le vendre, heureusement pour moi, il m'avait laissé 100% de bénéfices.

4 - Le circuit

Désormais, il m'attendait toujours à la sortie d'ce putain d'fast-food. Chaque jour, il me posait des questions, chaque jour, il n’emmenait dans des endroits différents, chaque jour, je rencontrais des gens, avec plus ou moins d'importance chacun. V'la le jour où il a évoqué le mot "équipe". Maintenant que j'étais assez expérimenté, il fallait que j'opères avec des gars que j'connaissais même pas. J'ai appris à les connaître, tous. Il y avait deux types prénommés Briatti et Bruski. Ces deux là étaient toujours ensemble, et m'disaient toujours "bonjour" avec une certaine classe, j'les aimais bien eux, j'voyais que eux aussi. Y avait aussi un type, comme moi, tout nouveau, Benjamin, qu'il s’appelait. C'est finalement avec lui que je passais le plus de temps, on était très proche. Lui, j'ai VRAIMENT appris à le connaître.
Toutes nos affaires on les faisait ensemble. Au bout d'une semaine, rien que lui et moi, on était une équipe, une vraie. Y avait aussi un type sans importance, comme nous, prénommé Mickaël, et un tas de type encore, m'enfin, je vais pas tous les citer, pour la plupart ils sont resté pas plus d'une semaine. Quand j'dis rester, c'est dans l'circuit. Le circuit c'est un putain d'cercle vicieux auquel tu ne peux t'échapper, et que, si tu réussis pas, ou si tu fais un truc pas bien, t'es sûr de connaître ton heure de gloire dans les jours à venir.
Le circuit, un truc que m'avait expliqué Lion. Il avait vu que j'étais bien intégré dans cette équipe, et que j'avais toutes mes chances de m'en sortir, enfin, d'aller loin quoi. Il fallait désormais que je payes un truc appelé: l'enveloppe.
L'enveloppe, c'était simplement une somme d'argent, que je devais déverser chaque fin de semaine à Leo, le prénom de Lion. C'était, selon lui, ce que je lui devais, pour en être arrivé là.

[Je fais au fur et à mesure, je sais que sais pas bon mais voilà. Ajout de la partie 4, si vous avez des conseils, balancez la sauce! J'ai fais ça sur un coup de tête et maintenant j'ai envie d'aller jusqu'au bout. Conseillez-moi, ne vous gênez pas!]

[Franklin_Weaver]

Sérieusement j'aime trop

[Manuel Galvez]

Beau début, bravo.

[Arthur_Martynov]

Good good bon travail l'secrétaire parle de moi héhé dans ton histoire enfoiré

[Chyna Shields]

A peine on lis un peu qu'on est direct lancé dans l'histoire!

J'aime.

[Tyzz Collins]

Beau début, bravo.

[Vincent Fournier]

Ajout la partie 4. Envoyez vos conseils, je fais ça à la première personne, ça peut paraître bizarre etc...

[Tyreese Bowman]

J'aime bien Lucas, et la façon dont c'est écris, c'est super, t'en fais pas.
Je pense qu'un petit flash-back, afin d'en savoir un peu plus sur ton passé serai pas mal.

ps: passe voir l'miens, premier chapitre.

[Vincent Fournier]

Je songes à le lire dans la soirée, tkt, je vais le faire là.

Ouais, mais sur son passé, j'ai rien à dire, enfin, j'sais pas, c'est un individu comme les autres. En même temps, c'est l'but d'un background, mais j'sais pas quoi mettre.

[Tyreese Bowman]

Avec la façon dont tu écris ton background (1er personne), tu peux très bien faire un petit truc court, en disant que t'as pas grand chose à dire, je pense que sa passerai nickel.

[Danny Petterson]

Il y avait deux types prénommés Briatti et Bruski. Ces deux là étaient toujours ensemble, et m'disaient toujours "bonjour" avec une certaine classe, j'les aimais bien eux, j'voyais que eux aussi.

J'aime particulièrement ce passage Livo.

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