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Larry Rider | A cinq centimètres près

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Larry Rider | A cinq centimètres près Empty Larry Rider | A cinq centimètres près

Message par Dean McRide Sam 17 Mai - 17:06

OOC, avant de commencer.:



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Sommaire :

- Introduction
- Chapitre I. Une rencontre inattendue
- Chapitre II. L'enfance de Rider
- Chapitre III. Arrivederci Maria, buongiorno America
- Chapitre IV. Un nouveau départ & first ride
- Chapitre V. Rider trouve un boulot
- Chapitre VI. Warney's Mu-Cars
- Chapitre VII. L'oncle Han
- Chapitre VIII. Le Rider Flight Corporation Camp
- Chapitre IV. Miami la nuit, tu connais ?
- Chapitre X. Vanishing Point... Ou presque
- Chapitre XI. It was a very good year...
- Chapitre XII. La fin de la jeunesse et de l'insouciance




Introduction

Ouais ouais je sais ce que vous allez penser, le coup du « introduction » ça fait un peu le mec qui se la joue grand écrivain, mais je vais vous dire, ouais, j'avais envie de me la jouer, alors je vais écrire ce truc comme un foutu écrivain. Quoi qu'il en soit, il vient un moment dans la vie de chaque homme sur cette terre l'envie de faire un break, de faire un « brainstorming », et de se remémorer tout les moments passés de notre vie, histoire de nous dire « où j'en suis maintenant ? J'ai réalisé mes projets ? Il me reste des choses à accomplir ? ». Et bien, dans mon cas, ce moment est venu. Cela fait un moment que j'y pensais, et je crois bien que c'est Andrea, ma copine, qui m'a finalement décidé à me mettre au boulot. Donc aujourd'hui, je vais commencer à écrire mes mémoires, pour moi, mon « brainstorming » perso, et pour les autres, histoire de laisser une trace de moi dans ce monde, et que mon nom ne soit pas oublié. Bon et je viens d'avoir trente ans aussi, faut marquer le coup quoi. Et puis, j'avoue aussi, c'est un moyen pour moi de faire resortir tout ce que j'ai caché à tout le monde - à mes proches entre-autre – depuis tant de temps. Une sorte de confession en somme, même si j'ai pas vraiment grand-chose à me reprocher. Je pense que c'est vrai, et je suis fier de pouvoir me le dire aujourd'hui, je suis un type bien, un « bon samaritain » si vous voulez. Bon ok, je veux bien le dire, je suis un peu barré sur les bords aussi, mais pas tant que ça en fait. C'est vrai quoi, regardez-moi, ça m'a absolument pas empêché de réussir ce que je voulais faire dans la vie. J'ai une nana super, je vis dans mon petit coin tranquille, je roule dans une voiture que je rêvais d'avoir, j'ai toujours fais des boulots que j'aimais faire... J'ai plutôt bien réussi en somme. Mais revenons à ce truc que vous êtes en train de lire. Je ne sais pas comment je vais m'organiser pour écrire, je sais juste que de temps en temps, je vais me poser tranquillement dans ma maison de Red County et allumer mon PC, raconter ma vie à cet espèce de bout de papier informatique, en espérant qu'il ne tombe entre les mains de personne avant le bon moment... Si bon moment il y a bien sûr. Avant de commencer, je vais rapidement vous expliquer pourquoi j'ai choisi ce titre : « A cinq centimètres près ». Et bien disons que sans ces fameux cinq centimètres, jamais je ne serais venu sur la côte ouest. Il a suffit de ces cinq centimètres pour faire basculer une deuxième fois toute ma vie, mais ça, je vais le raconter plus tard, bien plus tard. Quoi qu'il en soit, je crois que le mieux à faire pour raconter ma vie, c'est de commencer par les origines. Nous allons donc faire un sacré voyage en arrière, et remonter à il y a 36 ans...



Chapitre I. Une rencontre inattendue



Nous sommes donc en 1978, à Paris, bien loin de tout ce qui est important au final dans cette histoire. C'est pourtant dans ce cadre inattendu ( vous allez comprendre pourquoi ), lieu bien connu de tout Français, que la rencontre qui nous intéresse va avoir lieu, sous la Tour Eiffel. C'est le hasard qui a fait que deux inconnus vont se rencontrer là. Ces inconnus, c'était d'abord un certain Walt Rider, un Marine de l'armée des Etats-Unis de 24 ans, natif de Floride, qui avait profité d'une perm' au pays de la baguette pour prendre un peu de bon temps avec les copains. Un des camarades a alors dit : « Hé les mecs, si on partait visiter Paris ?! » Et paf, sur un coup de tête, les voilà partis pour visiter la capitale, avec bien sûr pour objectif de profiter de leur charme naturel d'amerloques beaux-gosses pour flirter avec les françaises. La fine équipe se retrouve donc par un après-midi ensoleillé sous la Tour Eiffel, envoyant des messages visuels non-codés à tout les contacts féminins qui passaient dans leur champ d'action. Soudain, Walt, se sentant comme pris pour cible ( oui oui vous savez bien, cette sensation qu'on a quand quelqu'un nous regarde fixement sans qu'on le voit ), se retourne vivement et aperçoit, un peu à l'écart, au milieu des touristes, une jeune femme qui le fixe, le regard inexpressif. Elle semble être dans la même tranche d'âge que lui, le teint nettement bronzé, brune, les yeux légèrement en amandes, le visage sans expression. Ils se regardent, à une dizaine de mètres de distance l'un de l'autre, les yeux dans les yeux, sans rien dire, sans bouger, le regard un peu bête, peut-être un peu rêveur aussi. C'est ce qu'on appelle un coup de foudre mutuel. Le jeune Walt était venu chercher une histoire courte, sans plus, elle, elle se promenait simplement, et pourtant ils ont trouvés l'amour de leur vie ce jour-là.

La jeune femme en question s'appelait Maria Dellastrada, et comme son nom l'indique, elle était d'origine italienne. Ses parents avaient immigrés lorsque la France, durant les trente glorieuses, avait invité les migrants italiens à venir travailler dans le pays. Le travail ne manquait pas, et il y en avait tellement qu'on pouvait se permettre de faire venir des gens de l'étranger. Ce fut le cas de la famille Dellastrada. Maria était une fille difficile, mais il faut bien dire qu'elle ne cherchait pas vraiment l'amour non plus, mais ce jour-là, le destin en a décidé autrement. Le coup de foudre quoi. Vous comprenez bien pourquoi ce fut une rencontre inattendue maintenant ? Et bien oui, une italienne et un américain qui se rencontrent sous la Tour Eiffel. Le monde est petit.

Vous devez sûrement vous dire : « Mais on s'en fout de ses parents ! Il arrive quand ce mec ?! » J'y viens, j'y viens. Sachez simplement que la relation entre mes parents a été assez compliquée. Ce n'est pas qu'ils se disputaient, non, pas du tout. C'est surtout que mon père n'a jamais vraiment aimé la France. Un peu normal après tout, pour un américain de Floride qui n'a jamais eu aucun lien avec le pays et a qui il a déplu dès la première visite. Du coup, mon padre rentrait souvent en Floride pour voir la famille et les compagnons d'armes, avec lesquels il a toujours été ami et l'est toujours aujourd'hui d'ailleurs. On pourrait se demander pourquoi ma mère n'a jamais été tentée d'aller voir ailleurs, et comment elle a put résister avec autant d'absences répétées de son conjoint. Tout simplement parce que comme je l'ai déjà dis, elle était amoureuse, et amoureuse d'un seul homme. Elle n'a jamais été tentée par quelqu'un d'autre et de toute façon elle ne se voyait pas dans les bras d'un autre gars. Heureusement pour elle, c'était réciproque. Bien que Walt partait souvent, qu'il avait la possibilité de voir bien d'autres femmes, il n'est jamais allé voir ailleurs non plus. C'était cette femme qu'il aimait et pas une autre. Il faut bien dire aussi que physiquement, ma mère n'avait rien à envier à aucune autre femme non plus... Les sentiments de leur union étaient très forts et ne tarissaient pas sur la durée de la relation. Les absences de mon père ont peut-être aidées, finalement, à garder la flamme qu'il y avait entre eux. Après tout, il paraît que la distance dans un couple le renforce.

Bref, après 6 ans de relation éloignée mais puissante, ils se sont mariés et ont décidés d'avoir un enfant. C'est ainsi que le 27 Janvier 1984, à Paris, je naquis. Tient, concernant les parents, voici une autre anecdote amusante à raconter, le choix de mon prénom. A ma naissance, mes parents avaient des idées de prénoms, mais n'avaient pas vraiment choisit. Ma mère souhaitait que notre famille s'installe définitivement à Paris ( ce qui ne réjouissait pas vraiment mon père, vous devez l'imaginer ), elle voulait donc me donner un prénom qu'on trouvait assez couramment dans le pays, mais pas un prénom « type » non plus, genre Robert ou Jean-Pierre. Elle a donc choisit « Quentin ». Mon père, quant-à-lui, voulait me donner un nom américain, un truc qui pourrait coordonner avec le nom de notre famille. Il choisit « Larry ». Evidemment, son choix ne plut pas à Maria, il a donc fallut trouver un compromis. Ils se sont mis d'accord : Mon premier prénom serait Quentin, mon deuxième serait Larry, ce qui nous donne Quentin Larry Rider. Atypiques de la première heure bonsoir...



Chapitre II. L'enfance de Rider



Cette partie va être relativement courte, pour la simple et bonne raison que j'ai eu une enfance tout à fait banale. Rien de spéciale à signaler, si ce n'est que très rapidement j'ai tracé mon chemin de vie. Vous savez, c'est le fameux « Quand je serais grand, je serais... » Enfin moi, dès mon plus jeune âge, j'ai fais mon choix et je me rendrais compte plus tard qu'il était irrévocable, je serais flic. Bon bien sûr, j'ai eu des hésitations. J'ai toujours étais un amoureux de bagnoles, et j'ai souvent eu envie de les triturer, les réparer, les améliorer... Mais je savais bien que si je me lançais là-dedans je serais forcément amené un jour à faire des trucs illégaux, dans le genre « street-racing ». Du coup j'ai compris que quitte à être pied au plancher derrière un volant, autant être dans la voiture qui suit plutôt que celle qui fuit. Et puis j'ai toujours aimé rendre justice, défendre les opprimés, tout ça... Ca m'a d'ailleurs valu des emmerdes à l'école primaire, quand je cassais la gueule aux autres grands costaux qui venaient faire chier les plus petits pour le plaisir, alors que, ironiquement, moi-même j'étais plus du genre gringalet que baraqué. Tout ça m'a donné le droit d'aller plusieurs fois dans la même année dans le bureau de la proviseure, mais je m'en foutais, même si je me faisais engueuler, j'étais du côté de ce qui était juste, j'étais le chic type de l'histoire.

La plupart du temps, je vivais seul avec ma mère. Mon père, comme je l'ai déjà expliqué, n'était pas souvent là. Dans ma famille, j'avais aussi un oncle. Lui, il vivait en Floride, et je ne l'avais jamais vu en vrai, seulement sur des photos que mon père me ramenait de temps en temps. Cet oncle, c'était un peu un super-héros pour moi à l'époque, une sorte de James Bond. Je me faisais des tas d'idées sur lui simplement parce que sur toute les photos que mon père me montrait il était accompagné d'un « ride » différent. Un coup c'était une Bel-Air avec des flammes monstrueuses sur le capot, un coup il était assis sur le nez d'un Mustang P-51, un coup sur la portière d'un Jetranger, ou encore en train de trimballer des pneus de plus d'un mètre cinquante de diamètre.  Il avait l'air un peu cinglé à chaque fois, en faisant des sourires un peu démoniaques, ou au contraire en ayant une tête parfaitement sérieuse, presque inexpressive. En bref, pour moi, mon oncle de l'autre côté de l'Atlantique était un « Action-Man », et putain le pire c'est que c'était un peu vrai, et je m'en rendrais compte bien des années plus tard.

Or donc je disais aussi : « J'étais un fana de bagnoles ». C'est vrai, dès mon plus jeune âge j'ai adoré ces engins de mort à quatre roues. Plus tard mon père s'est rendu compte, à son agréable surprise, que c'était les voitures américaines que je préférais. Mon père était un foutu américain de base, attaché à ses racines et à ses produits nationaux et régionaux, il ne pouvait être que ravi que je m'attache à « mon vrai pays d'origine » comme il aimait le dire. Il prenait aussi un malin plaisir à prendre en photo tout ces « produits » à chacun de ses voyages en Floride pour me les montrer fièrement à son retour.

Niveau étude, je m'en sortais bien. Je n'étais pas un grand bosseur, mais à l'école je m'en tirais toujours avec la moyenne. Finalement, après le lycée, j'ai décidé de commencer des études de droit. On m'avait dit que c'était difficile, que je risquais de décrocher, mais c'est le choix qui me paraissait le plus judicieux pour faire carrière dans la police. Seulement, je ne pouvais pas prévoir ce qui allait arriver, chose qui allait créer un tournant gigantesque dans ma vie de franco-italo-américain.



Chapitre III. Arrivederci Maria, buongiorno America



Et voilà, le titre résume tout. Mon père et moi n'avons rien vu venir. Ma mère avait en elle une chose qui la rongeait depuis un moment déjà, et personne, même elle ( c'était une femme très forte, et même lorsqu'elle ressentait de la douleur, cela ne se voyait pas ), ne s'en était vraiment rendu compte : un cancer. Voilà donc qu'après mes 19 ans, ma mère tombe soudainement malade. Personne n'y comprend rien, elle avait l'air fatiguée depuis quelques temps, mais pas au point d' en finir sur un lit d'hôpital sans crier gare. Le diagnostic tombe alors. Cancer du poumon, ou cancer bronchique, comme vous voulez. Quoi qu'il en soit, au moment où ma mère s'est retrouvée dans une chambre d'hôpital, il était déjà trop tard, inopérable. Peu de temps après, elle mourut. Elle est partie très rapidement, on a mis en cause le fait qu'elle avait tenue comme en pleine forme pendant un long moment, mais que son corps n'avait plus supporté la demande en énergie constante, il a  « lâché » d'un coup. J'étais très attaché à ma mère, et sa mort m'a remplit de chagrin. Pourtant je n'ai pas pleuré. C'est sans doute un de mes défauts, je ne suis pas très émotif, et j'ai toujours eu du mal à faire ressortir mes sentiments. Pour cette raison, on m'a insulté, on m'a dit que j'étais sans cœur, mais quoi ? Je voyais le côté positif de la chose : au moins elle était partie sans trop souffrir. Elle aurait put rester des mois dans une chambre d'hôpital à mourir à petit feu, dans de grandes souffrances sans que personne n'ai le droit de l'aider à nous quitter dans la dignité plutôt que de la voir se contorsionner de douleur. Ouais j'ai toujours été comme ça moi, à toujours essayer de voir le bon côté des choses même dans les situations les plus critiques. C'est un bon moyen de tenir le coup.

Tout comme moi, mon père était abattu. Sauf que lui bien sûr, il le montrait. Après tout il venait de perdre la seule femme qu'il ai vraiment aimé dans sa vie, et même mon point de vue sur la situation ne pouvait le calmer. Il est resté en France près d'un mois ( presque un record battu ) afin de s'occuper des funérailles et du reste. Un soir, bouleversé par le chagrin, il a avalé une tonne de somnifères, il a préparé une lettre d'adieu à mon attention et un testament, et il est parti se coucher. Le lendemain matin, il s'est réveillé avec un énorme mal de crâne et la colique. Tentative de suicide échouée. Il a détruit les papiers et a été malade à en mourir pendant trois jours. Bien sûr tout ça, il ne me l'a pas dit tout de suite, il me l'a raconté bien plus tard. Après cet incident, mon père a prie une grande décision : rentrer au pays et oublier toute cette histoire, repartir de zéro en ne gardant que quelques souvenirs. J'avais donc devant moi un ultimatum, soit je restais dans ce pays qui ne me plaisait pas forcément, soit je suivais mon père en Floride. J'y ai vu une opportunité : Pourquoi pas tenter ma chance et réaliser le rêve américain ? Ma décision était prise, je partais avec Walt dans le sud des Etats-Unis, direction un tout nouveau départ.



Chapitre IV. Un nouveau départ & first ride



Et voilà comment je suis arrivé aux Etats-Unis, et sincèrement, je ne regrette pas. A partir de là, c'est vraiment tout qui a changé dans ma vie. Tout d'abord, j'ai eu de la chance, étant fils d'un père américain, j'avais la nationalité de naissance, bien que je n'ai jamais mis les pieds là-bas auparavant. A partir de là, j'ai pu vivre en société comme n'importe quel mec de mon âge, comme un vrai ricain'. Bon, bien sûr, il a fallut que je perfectionne mon anglais, mais je me débrouillais pas mal au lycée, alors ça n'a pas été trop compliqué. Mon père avait réussi à garder avec l'aide de mon oncle ( que je n'avais encore jamais rencontré à l'époque ) une maison à l'ouest de Miami, c'est donc là que nous sommes parti habiter. On y était très bien, la maison était agréable et tout ce dont on avait besoin était à portée de main. Ensuite, j'ai voulus finir ce que j'avais commencé à Paris, c'est-à-dire des études de droit. J'ai réussi à reprendre ces études dans une école de la ville, et c'est ce qui a occupé mon temps un petit moment dans ma nouvelle vie à Miami.

Tout ces changements, c'était génial, disons pour faire court que je me sentais enfin à ma place. Il y avait les belles bagnoles, les jolies filles en cours, le temps magnifique, les putain de palmiers partout... et surtout les distances beaucoup plus importantes à parcourir pour chaque voyages, et ça, ça m'a vite gonflé...  Disons que jusqu'à ce moment-là je me baladais en vélo, mais que je commençais sérieusement à penser à avoir une caisse. Etant connaisseur et exigeant, je ne voulais pas le premier « ride » venu, je voulais une bonne bagnole, et dieu sait que des bonnes bagnoles, il y en avait dans le secteur, oh que oui ! Et d'ailleurs, mon cow-boy de père n'aurait jamais accepté que je me balade avec un tas de ferraille japonais, et il ne fallait pas non plus que j'ai « l'air d'un pédé » à l'école, déjà que j'avais ma mauvaise réputation de franco-américain à traîner ( vive les préjugés ). A deux, on s'est mis en quête d'une voiture. Pour ce faire, le padre avait des critères assez strictes : premièrement, elle devait absolument être américaine, deuxièmement, elle ne devait pas être trop récente ( pour le prix évidemment ), et troisièmement, il fallait de la bricole à faire dessus. Oui oui, mon père voulait que j'ai une voiture avec des réparations à faire. Cela peut paraître une idée bizarre, mais il avait un truc derrière la tête. En fait, il voulait simplement qu'on fasse de la mécanique ensemble, pour qu'on se rapproche et que nos liens père-fils soient fortifiés, c'est vrai qu'avec toute les fois où il n'avait pas été là pour moi, on en avait bien besoin.

Or donc, le voilà un jour qui me demande de monter dans sa voiture, disant qu'il allait m'en montrer une pas mal. On est arrivé sur un ancien quartier résidentiel, le genre de quartier qui attirait du monde à sa création et qui se délabre au fil du temps, n'abritant au final que les vieux qui n'ont jamais voulus abandonner leur investissement et les gens qui ne peuvent pas se payer mieux. En gros on sentait bien que du dealer devait traîner dans les parages. Dans une allée de garage, une bâche grise recouvrait la forme reconnaissable d'une grosse bagnole, sûrement un coupé, devant dater à tout casser des Seventies ( ouais, j'ai l'oeil pour ces choses-là ). Une pancarte « For Sale » était posée dessus. Le Walt a garé sa Caprice 92' dans l'allée, devant la grosse forme grise, et un vieux est sorti de la maison d'à côté. On échange rapidement les bonjours habituels et il tire la bâche, découvrant le mastodonte. J'ai reconnu la bête tout de suite, un grand classique, c'était une Challenger, de la « cuvée » de 1970. Elle était d'un jaune délavé et avec visiblement quelques traces de corrosion sur les bas de caisse, deux des quatre optiques étaient cassés... Enfin bref, ça je l'ai vu dès la première seconde et il était clair qu'on allait avoir du boulot.
Au final, mon père a déboursé 3500 dollars pour ce « bolide » qui a accepté de démarrer au bout de trois coups de clé. On l'a ramenée à la maison et mise dans le garage en attendant d'être tentés de bosser dessus, mais c'était sûr que j'allais devoir attendre un petit moment avant de pouvoir rouler avec, et encore plus longtemps avant qu'elle ai repris un aspect respectable. En plus, j'allais devoir trouver un boulot pour commencer à rembourser mon père, parce qu'il n'avait fait qu'avancer l'argent, pas accepté de la payer, ou du moins pas en entier.



Chapitre V. Rider trouve un boulot



Le job en question, je l'ai trouvé en cherchant des pièces pour ma Challenger sur internet. C'était un garage spécialisé dans les Muscle-Cars situé en retrait dans une zone industrielle de la ville, et pas bien loin de chez moi. Ca s'appelait « Warney's Mu-Cars ». Je suis du genre à préférer les contacts directs aux discussions téléphoniques, alors du coup j'ai prie mon VTT et j'y suis allé un matin. C'était sympa comme tout. Pour faire simple, le garage était un immense hangar gris, avec sur le côté un local avec des bureaux. Tout l'intérieur était rempli de bagnoles en travaux, et pas n'importe lesquels, du grand cru ! J'entends par là qu'il y avait des machines du style Camaro SS 69', Impala 64' en mode low-rider, des hot-rods en veux-tu en voilà, et bien sûr quelques voitures récentes qu'on survitaminait « légèrement ». Je suis entré dans le garage, tranquille, les mains dans les poches, lunettes de soleil sur le nez ( je portais déjà mes lunettes quasiment en permanence à ce moment-là ), en admirant ses légendes du siècle dernier, pour me diriger vers les bureaux. J'ai avisé une porte portant l'inscription « Boss », mais elle était ouverte et il n'y avait personne dans le bureau. Je suis donc retourné dans l'atelier, en me mettant à la recherche d'un « boss ». Si j'en croyais mon expérience, le patron en question devait avoir dans les 50/60 ans, devait sûrement avoir une clope dans la bouche ou devait en préparer une, et devait soit discuter avec des clients ou des employés, soit être en train de bosser lui-même sur un véhicule ( dans ce cas il faut chercher une « perle-rare »), soit être en train d'engueuler un apprenti qui bossait mal. Mon instinct ne m'a pas trompé. Il y avait près d'une Chevrolet Corvette de 54' un type de la cinquantaine portant une combi de travail grise. Il était bien évidemment en train de fumer une cigarette tout en admirant le bijou en suspension à 50 centimètres du sol. Tout en m'approchant je préparais intérieurement mon entrée ( j'ai toujours apprécié les approches théâtrales). Silencieusement, je me suis posté un peu en arrière du vieux mécano, puis je me suis lancé.
« La fameuse Corvette de 1954. Ce bijou a vraiment révolutionné le paysage automobile de l'époque, et il en a fait rêver plus d'un. D'ailleurs il a bien fait frissonner la FoMoCo à sa sortie. Heureusement pour eux qu'ils avaient la T-Bird en stock à ce moment là, ils se seraient fait bouffer tout cru sinon.
Là, le gars, qui ne m'avait pas entendu arriver, et qui ne me connaissait pas, se retourne lentement vers moi et me lance un regard suspicieux. Pour le coup, j'ai cru que c'était moi qui allais me faire bouffer. J'ai eu peur d'avoir dis une grosse connerie. Il m'a regardé un petit moment et a finalement répliqué :
- Hmm, c'est bien vrai gamin, et c'est toute une bataille qui s'est engagée les années suivantes. Chaque année tel ou tel marque lançait un nouveau produit, encore plus original et plus rapide que le précédent et que chez la concurrence. Ca fait du bien de voir que les belles histoires ne sont pas oubliées par tout le monde. Clay Warney, patron de cette humble enseigne. Besoin de quelque-chose ?
J'ai eu un soupire intérieur de soulagement. Il m'a tendu la main en disant son nom, le visage toujours impassible. Je la lui ai serrée et j'ai répondu en faisant mon sourire habituel :
- Enchanté m'sieur Warney, Quentin Rider.
En voyant la tête qu'il faisait, j'ai tout de suite compris qu'il n'avait pas compris mon prénom. Ce nom-là m'a toujours posé problème pour mon intégration dans le pays. Normal après tout, personne ici n'arrivait à le prononcer. J'ai donc dis la phrase que je sors à chaque fois :
- Mais vous pouvez m'appeler Rider, tout simplement, ou Larry si vous préférez. En fait monsieur Warney, je cherche un petit boulot pour rembourser ma première voiture, et dans lequel je pourrais bien sûr apprendre des trucs.
- Et tu sais faire quoi, comme trucs ?
- Pour l'instant, je vous avoue que pas grand-chose, mais je connais déjà beaucoup de choses et je suis un passionné. Si vous me prenez je n'vous décevrez pas. En plus j'apprends vite, c'est l'avantage quand on travail sur les choses qu'on aime. »
Il m'a jugé du regard quelque instants, comme il l'avait déjà fait précédemment, puis il m'a dit :
« M'ouais, ça marche. Reviens cet après-midi, en tenue de travail, on va voir ce que tu sais faire. »

Je suis donc revenu comme prévu après avoir pris mon déjeuner, et Warney a décidé de me prendre sous son aile pour l'après-midi. Je me suis avéré plutôt utile, que ce soit pour faire tout les petits boulots du garage ( aller chercher des pièces dans tel endroit avec le camion, démonter entièrement une porte froissée pour remettre les garnitures sur une portière neuve et la remettre en place...) que pour faire les trucs plus importants que le « boss » me demandait. Finalement à la fin de la journée il était satisfait du travail fourni. Disons que comparé à certains apprentis qui sortaient d'écoles spécialisées, j'avais pas fais de conneries, moi. J'ai donc été invité à revenir le jour suivant, puis à nouveau le lendemain, et ainsi de suite jusqu'à ce que le vieux mécano accepte de me faire un contrat. Au fil du temps, j'ai acquis de l'expérience et j'avais raison, j'apprenais vite, plus vite que les mecs venus d'écoles. Comme quoi la passion, ça a du bon.



Chapitre VI. Warney's Mu-Cars



Assez rapidement ce bon vieux garage à l'ancienne de Miami est devenu le terrain de prédilection d'un bon nombre de jeunes mécanos passionnés dans mon genre. Par mes connaissances abondantes en la matière, j'ai réussi à impressionner les membres de l'équipe, ou plutôt les membres du « clan », car oui, au Warney's Mu-Cars, on formait plus une famille qu'un groupe de travailleurs, et ça, c'était bon. A un certain moment, Warney a arrêté d'employer des apprentis, il préférait lui aussi ce côté bon-enfant et familial qui régnait dans son hangar. C'est dans ce garage que je me suis fais mes premier vrais potes aux Etats-Unis. On se retrouvait le soir après la fermeture et on allait boire un verre, on papotait de notre passion commune. Evidemment, à force de discuter bagnoles, j'ai fini par parler de la pauvre Challenger qui n'avait pas bougée de mon garage depuis son achat. Les potes se sont proposés pour m'aider à la retaper, et Warney m'a carrément offert un des nombreux box de travail du hangar pour la stationner. C'était très sympa de leur part, et j'ai accepté, tout en précisant bien sûr que la voiture ne serait transférée de chez moi au Warney Mu-Cars qu'après l'avoir remise en état de rouler à peu près dignement avec mon padre. Comme vous devez vous en douter, il a été content que je remette ce sujet sur le tapis. En fait il commençait à perdre l'espoir qu'on s'y mette un de ces quatre matins, entre père et fils. Alors voilà, on s'est mis à bricoler dans l'allée de garage, ma « pseudo Muscle-Cars » essayant tant bien que mal de faire briller sa peinture rouillée sous le soleil de Floride. Finalement, après une bonne grosse dose de cambouis, de patiente, de mauvaises nuits et de bières, elle a finalement put rouler légalement. On était quand même sacrément fiers, même si la caisse avait encore une sale tronche et que le boulot était loin d'être fini. Un peu comme un boxeur quelques temps après un match et que ses blessures commencent à guérir. Mais bon, qu'est-ce que vous voulez, on n'arrête pas une Challenger. Cette bagnole, c'est toute la fougue, l'esprit d'aventure et de liberté de l'Amérique qui est en elle. Quand on est à son volant, on se sent comme un évadé de prison qui a réussi à semer les flics, libre. Bref, voilà donc ma Dodge rafistolée qui pointe le bout de son capot au Warney's. A partir de ce moment-là, en plus de m'occuper de la préparation de Mustang de 600 chevaux ou de Corvette de collection, j'ai eu l'autorisation de taffer en même temps sur ma voiture perso. C'est d'ailleurs ce qui m'a amené à travailler après la fermeture, le soir, et c'est là que j'ai découvert tout un monde parallèle. Parce que oui, il faut le dire, le Warney's Mu-Cars ne fermait jamais. Disons simplement que la clientèle de nuit était différente de celle du jour. Mais je reviendrai plus tard sur ce côté-ci de l'histoire du garage, parce qu'entre-temps, j'avais fais la connaissance d'un type étrange, mon oncle.



Chapitre VII. L'oncle Han



Ha ça, l'oncle Han, c'était un sacré numéro. Je dois dire d'ailleurs qu'il n'a pas vraiment, voire du tout, changé aujourd'hui. Je l'ai donc rencontré pour la première fois fin 2003, l'année de mon arrivée aux USA. C'était un samedi, il faisait beau. Mon père et moi étions tranquillement installés à une table en extérieur du Mama Mia Restaurant, sur le Young Circle. Ce resto était sympa, on aimait bien y manger pour fêter des occasions, même si on savait pertinemment que les tables du centre-ville coûtaient les yeux de la tête. L'occasion qu'on fêtait aujourd'hui, c'était ma première rencontre avec mon oncle, mais évidemment, ça, je ne le savais pas. Mon père m'avait dit qu'on attendait quelqu'un, mais il me gardait la surprise. On est donc en train de lire la carte quand on entend soudain un hurlement de pneus provenant du Circle. On voit alors une énorme Cadillac Eldorado de 76' doubler par la gauche en dérapage les voitures arrêtées au feu sur le boulevard. L'image était vraiment impressionnante. Cette Cadillac d'un blanc immaculé, superbe, promenant son sur-poids sur ses suspensions qui devaient souffrir, les pneus hurlants, semblait vraiment irréelle. Par contre, le mec au volant, la cinquantaine, les cheveux grisonnants, lunettes Maverick sur le nez, cigare à la bouche et mort de rire, l'était beaucoup plus. Ce mec à prolongé son dérapage jusque dans le parking où il a tranquillement garé son char d'assaut devant le restaurant d'un subtile coup de frein à main, sous les klaxons et injures des automobilistes et les regards subjugués des piétons. J'ai regardé mon père :
« Bordel, c'est qui ce taré ? 
- Fils, j'te présente ton oncle. »
Mon oncle est descendu de voiture, enfin, il est plutôt « sauté » de voiture, car oui, avec mon oncle, si on a un cabriolet, on ne doit pas utiliser les portières, on doit TOUJOURS passer au-dessus. Il est entré sur la terrasse du Mama Mia et il a aperçu mon père.
« Salut la compagnie !
Qu'il a gueulé en levant les bras au ciel, sans se soucier le moins du monde des autres clients. Puis il s'est rapproché de notre table.
« Quoi de neuf, tête de nœud de Marine de mes deux ?! 
Là-dessus, il ont échangés une poignée de main interminable. A les voir, jamais on aurait dit qu'ils étaient frères, plus des potes qu'autre-chose, mais bon, qu'est-ce que vous voulez, on était comme ça nous, les Rider.
Voilà donc en bref ce qu'à été la première fois que mon oncle et moi nous voyions en chair et en os. Comme vous l'aurez compris, c'était vraiment un type extravagant. En plus des centres d'intérêts habituels qu'ont tout les hommes de cette tranche d'âge –  femmes, bagnoles, fric – il s'intéressait aussi à des choses moins traditionnelles. C'était un passionné d'aviation, et à ce qu'on racontait, c'était un sacré pilote. Vous devez alors bien imaginer que toute sa vie tournait autour de l'aéronautique, d'ailleurs il avait créé une école de pilotage portant le nom doux et tranquille de « Rider Flight Corporation ». La réputation de cette école avait carrément dépassée les frontières de Floride, de telle sorte que rien que d'évoquer son nom même dans une tour de contrôle paumée en Alaska pouvait foutre les jetons aux contrôleurs ! Ce que je ne savais pas à ce moment-là, c'était que la réputation de l'école n'était pas uniquement due aux extraordinaires qualités d'instructeur de « l'oncle Han », mais surtout à sa réputation d'être le prof de pilotage le plus dingue du sud des Etats-Unis, si ce n'était pas carrément du pays entier... Et encore une fois, ça, j'allais m'en rendre compte plus tard, et à mes dépends...
« Alors comme ça tu cherches à te trouver une caisse fils ?
- Ouais.
- Et tu sais conduire ?
- Bien sûr, j'ai le permis.
- Non non gamin. Je voulais dire : tu sais conduire ?
Là dessus, je savais pas trop quoi répondre. Dire oui m'aurait sûrement évité pas mal d'emmerdes, mais finalement, je ne regrette pas ce qui a suivi.
- Bon, viens dans deux jours chez moi, on verra si tu sais conduire, Rider junior... »



Chapitre VIII. Le Rider Flight Corporation Camp



Un camp d'entraînement, voilà ce qu'était le « chez moi » de mon oncle Hannibal. Une ancienne base américaine de lancement de missiles possédant une piste d'atterrissage à l'ouest de Miami dont il avait acheté les terrains voisins afin d'agrandir encore et d'en faire un terrain multi-fonction. En tout, grâce à ses investissements, sa propriété disposait d'une piste de 1500 mètres parfaitement opérationnelle, trois hélipads, quelques hangars, un circuit de stock-car en terre, une piste de cross et un stand de tir, de quoi bien s'amuser... Et c'est bizarrement ce que j'ai fait quand je suis allé, comme prévu, passer plusieurs jours là-bas. Je connaissais déjà plein de trucs au pilotage automobile, mais seulement du théorique, pas en pratique ! Or là, de la pratique, j'en ai bien bouffé ! En comparaison, si mon oncle m'avait emmené dans un bar pour me soûler, j'aurais eu le temps de faire trois comas éthyliques ! Pendant cinq jours, j'ai laissé de côté les cours et le garage pour apprendre à la perfection l'art du pilotage. Cinq jours en non-stop et avec un co-pilote complètement barge ! Apprentissage du drag', du drift, des J-turn, des sauts... Bref... De tout ce qui est possible et imaginable de faire avec une bagnole ! Pour ce faire, j'ai eu droit à une des voitures d'entraînement du terrain, une Ford Torino Cobra de 70', modifiée en kit rally par les soins de l'oncle Han, prête à mordre la poussière et à arracher la gomme sans rechigner. Un monstre. Une arme de destruction massive. Je peux vous dire que j'en ai eu des courbatures en fin de journée, à force d'avoir braqué et appuyé comme un malade toute la journée, m'arrêtant uniquement le midi pour manger en quatrième vitesse des brochettes d'Alligator fumé préparées par Bobby, l'aide de camp de mon taré d'oncle, et tout aussi barré que lui... A la différence que mon oncle, lui, ne se baladait pas avec un fusil à canon scié pendant à sa ceinture... Quoique, maintenant que j'y repense, j'en savais strictement rien... Tout les soirs, mon oncle me faisait courir contre lui sur la piste en terre, me brayant dans le casque des ordres et des répliques tellement barrées que même le diable en personne n'aurait pas osé les utiliser. Quoi ? Vous voulez un exemple ? Ok, à un moment, alors que mon oncle me suivait pour me chronométrer, j'ai freiné assez brutalement avant un virage, et vous savez ce qu'il a gueulé dans le micro ? « Fait gaffe petit, si tu pile comme ça sans raison, j'vais finir par envoyer une putain d'explosion anale dans le cul d'ta Torino ! » Et après ça, il a éclaté de rire, dans le style démoniaque... Vous pouvez être certain que j'ai bien géré mes freinages par la suite. En bref, même si la conduite était sûrement la chose que j'aimais le plus au monde, j'en ai tellement fait jusqu'à l'overdose que j'étais bien content de voir le soleil se coucher sur les Everglades.

Bon, bien sûr, à la fin de ces cinq jours, j'étais quand même bien heureux. Grâce à l'entrainement à la dur de mon oncle, je savais maintenant conduire les voitures comme un as. Evidemment, j'avais encore besoin de pratiquer, mais ne vous en faites pas pour ça, l'oncle Han a eu tout le temps de me perfectionner plus tard pendant plusieurs autres séjours comme celui-ci. Ces quelques jours m'ont aussi permis d'apprendre à connaître le personnage rocambolesque qu'était mon oncle. Il m'a permis de découvrir un mode de vie sensationnel qui m'aura marqué à vie, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, onze ans plus tard, j'arrive à écrire en résumé ces quelques jours sur ce fichier informatique. Et aussi, je dois avouer qu'Hannibal a réussi à déteindre sur moi... Je n'ai plus jamais été vraiment le même après avoir découvert la vie à la « cowboy Mad Max » du Rider Flight Corporation Camp.



Chapitre IV. Miami la nuit, tu connais ?



Peu à peu, les travaux de ma R/T avançaient. Bientôt, je pourrais enfin rouler tranquillement avec au quotidien. Seulement, avancer dans la réparation m'a demandé des concessions. C'est comme ça que j'ai commencé à venir travailler le soir au Warney's, parfois même tard dans la nuit. Comme je l'ai déjà dit, le garage changeait du tout au tout une fois le soleil disparu à l'horizon. Un soir, milieu 2004, je travaillais l'aile arrière gauche de ma Challenger quand Johnny, un pote mécanicien, est venu me voir. Il était pas tout seul, il était accompagné de deux superbes filles, une blonde à sa droite, une brune à sa gauche. Ils semblaient tout les trois équipés pour partir en soirée. Johnny était le genre de type dont on voyait rien qu'à la tête qu'il aimait faire la fête. En plus, ce mec était un véritable sosie de James Dean, ou en tout cas il avait la même coupe. Il s'est approché de moi et m'a dit :
« Hé, Rider, Miami la nuit, tu connais ? »
Je vous avoue que jusque là, j'étais pas vraiment beaucoup sorti faire la fête, je n'allais pas lui mentir. Il m'a invité à sortir avec ses copines pour une petite virée. Je n'avais pas vraiment de raison de refuser, et j'avais bien envie de me marrer, alors j'ai accepté. James Dean m'a filé trois minutes pour me changer, sinon ils partaient sans moi. J'ai tenu le pari et, juste à temps, j'ai sauté dans sa Firebird 79' rouge vif, assis sur la ridicule banquette arrière à côté de la blonde. Le truc, c'est que je savais pas dans quel genre de fête j'allais me retrouver, mais bon, c'est bien de se laisser aller et de foncer tête baissée de temps en temps. J'ai été agréablement surpris quand Johnny a engagé son coupé dans l'enceinte d'un complexe d'entrepôts désaffectés dont on entendait, dès le portail, de la musique forte provenant de l'autre côté des bâtiments, avec pour bruit de fond des crissements de pneus et des rugissements de moteurs. Et c'est là qu'est apparue une masse de bagnoles et de gens qui s'amusaient. Il y avait un sacré mélange de couleurs, non seulement avec les voitures tunées jusqu'au moindre détail, et donc avec des peintures bien flash', mais aussi avec les spots lumineux installés pour la fiesta. C'était pas juste une concentration de caisses, c'était une véritable boîte de nuit en plein air ! Ce soir-là j'ai eu une révélation : les films du genre Fast & Furious n'ont rien inventés pour ce genre de fêtes, ce sont des choses qui arrivent réellement et absolument partout dans la réalité.

Ca a été une nuit d'enfer, l'éclate totale. Il y avait des as de la mécanique partout et j'ai eu pas mal d'occasions de discuter joujous... Et de discuter avec les nanas aussi. Par contre je vais peut-être vous décevoir, mais je n'ai rien fait de « blasphématoire » cette nuit-là si vous voyez ce que je veux dire. Johnny par contre s'est bien marré. Forcément, dans ces soirées, il y a des runs, et il en a profité. On ne peut pas lui en vouloir, il avait une Pontiac Firebird Trans-Am de 1979, une vraie bombe, de quoi faire vibrer le sol quand on fait gronder le moteur, surtout qu'elle était assez modifiée. Il a participé à quelques courses et a réussi à se faire quelques billets de bénéfice sur les paris. Pas grand-chose, mais on était quand même là à la base pour nous amuser, pas partir en guerre. N'importe qui dans le milieu vous le dira, à partir du moment où les sommes d'argent placées sur les paris commencent à être grandes, les gens deviennent tout de suite moins cool et la fête n'a plus rien d'amicale. Il y a des conflits et des rivalités qui se forment, et à partir de là, on ne rigole plus. Finalement, on est reparti au milieu de la nuit, une des filles du début de soirée était avec nous dans la Pontiac. Vu comment Johnny a roulé comme un dingue pour me ramener chez moi, il devait être sacrément pressé de rentrer chez lui avec la brune. Quant à moi, j'ai juste prit le numéro de la blonde. Je l'aurais bien ramenée à la maison, mais je ne pense pas que ça aurait été du goût de mon padre...



Chapitre X. Vanishing Point... Ou presque



Enfin, vers la fin de l'année 2004, j'ai complètement terminé de remettre à neuf ma vieille Challenger. Elle était absolument superbe, trônant devant le Warney's Mu-Cars, séchant après le lavage intensif que je lui avait fait subir. Pour marquer le coup, j'ai décidé de l'essayer au maximum de ses performances. En fin de journée, je suis allé tout à l'ouest de la ville, en campagne. La voiture était excellente à conduire. Elle tenait bien la route, le 383 avait de bonnes reprises et la boîte fonctionnait à merveille. J'ai roulé de façon sportive pendant une demi-heure sans trop forcer, faisant au passage quelques dérapages sur terre, puis j'ai décidé de voir ce qu'elle valait à l'accélération en départ arrêté. J'ai stoppé l'engin devant une bonne ligne droite et j'ai fixé ma montre, attendant le bon moment pour partir. 3... 2... 1... La Dodge a bondi sur le macadam, les pneus hurlants sous la poussée de l'accélération. Seulement, le bloc moteur avait moins bien supporté le passage du temps que je ne l'imaginais... Au bout d'une vingtaine de mètres j'ai entendu un violent craquement devant moi puis une fumée épaisse s'est échappée du capot, laissant mon pauvre coupé ralentir, puis s'arrêter complètement sur le bas-côté. J'ai tout essayé pour la faire repartir, mais rien à faire, il semblait bel et bien que le bloc 383 avait rendu l'âme. Finalement, je n'allais pas pouvoir profiter des bienfaits de l'Amérique avant encore quelques temps. Retour à la case départ pour la Challenger, dans le box qui lui était destiné au Warney's.

J'ai du me contenter encore un bon moment d'arpenter les rues de la ville à pied ou en utilisant les transports en commun, utilisant parfois la Caprice 1992 de mon père si j'en avait vraiment besoin. Mis-à-part ce soucis qui m'a sérieusement énervé, tout allait plutôt bien. Mes cours de droit continuaient tranquillement, j'avais des potes avec qui passer du temps, et mon salaire au garage me permettait d'économiser et de faire ce que je voulais quand je voulais. Il ne faut cependant pas oublier un point. Même si j'étais plutôt axé sur les voitures à ce moment-là, je ne perdais pas de vu mon objectif principal : devenir officier de police. Cela peut paraître bizarre étant donné les gens que je côtoyais, habitués à la vie nocturne pied au plancher de Miami, mais ma vision était qu'on a le droit de s'amuser, de se faire plaisir, de faire vivre sa passion comme on a envie du moment que cela ne gène personne. C'est bien vrai après tout, lorsqu'on roule à fond sur une route déserte, qui met-on en danger si ce n'est nous-même ? Chacun fait ce qu'il veut de sa vie, c'est comme ça que je vois les choses. Sûrement encore un enseignement transmis par l'oncle Han...



Chapitre XI. It was a very good year...



C'est donc en 2005 que les choses se sont vraiment mises à bouger. C'est cette année-là que j'ai fini mes études de droit, j'avais maintenant en poche mon Doctor of Law. J'étais à présent prêt à intégrer l'école de police, mais seulement voilà, ma situation me plaisait, j'aimais mon boulot et j'avais pas envie de passer à autre chose tout de suite. J'en avait aussi marre de vivre chez mon père, alors je me suis mis en tête d'avoir mon propre chez moi. Après quelques recherches, j'ai fini par me trouver un coin tranquille dans le secteur, du côté de Nova Drive. Je ne devais surtout pas m'installer plus proche du centre, étant donné que tout ce que je connaissais se trouvait à l'ouest de la ville. Il faut dire aussi que j'avais une relation que j'essayais de rendre sérieuse sur le long-terme avec la blonde rencontrée à l'arrière de la Pontiac de Johnny. Elle s'appelait Britney et s'est avérée être très sympa en plus d'être canon au final. C'est aussi à ce moment-là que la reconstruction de la Challenger a aboutie. Un soir j'ai reçu un appel de mon oncle :
« Alors comme ça, il paraît que t'as des soucis de moteur hein ?
- Ouais, mon bloc est mort au premier run.
- Bon, passe chez moi quand t'as le temps, j'ai peut-être quelque-chose qui pourra t'intéresser... »

Quelques jours plus tard, je suis donc allé rendre visite à Han au Rider Flight Corporation Camp, et il m'a emmené dans un de ses hangars. Mon oncle avait, comme moi, le goût de la mise en scène. Il avait bien mis en évidence au milieu de la grande pièce une bâche recouvrant un gros objet posé sur calles.
« Et voici, mesdames et messieurs, la légende de l'Amérique qui s'offre à vous ! » A-t-il dit en soulevant d'un coup la bâche. J'ai eu du mal à cacher ma surprise, c'était un bloc moteur, et pas n'importe lequel, un 426 !
« Oh putain ! C'est un Hemi !
- Un peu mon neveu ! Il est flambant neuf, un ami qui m'en devait une qui me l'a passé pour toi.
- Mais c'est génial bordel ! Combien je te dois pour cette merveille ?
- Tu plaisante là j'espère gamin ? »

Et voilà comment ma Challenger a terminée de reprendre des couleurs et une dose de testostérone, tout en restant full stock. Bon évidemment le moteur n'était pas celui précisé sur le chassis, mais peu importe, beaucoup de Challenger avait été vendues avec un 426 Hemi dans les trips en 1970. Aller bosser avec cette voiture de collection surpuissante et comme neuve tout les jours au garage, ça, c'était vraiment le bonheur.
L'année 2005 a aussi été marquée par la sortie d'un nouveau modèle de voiture dans le paysage automobile américain. Ce modèle, lancé par Ford, a emerveillé toute la population du pays, qui commencait à perdre espoir en ses stylistes automobiles. Pourtant, ce dont on ne se doûtait pas, c'était que toute une vague d'un nouveau genre de voitures allait sortir des usines ensuite. Nouveau genre, peut-être pas, plutôt la résurrection d'une aire passée, et j'étais bien placé pour le savoir...


Or donc, voilà qu'un jour Warney déboule dans l'atelier pendant qu'on bossait :
« Bordel de merde les gars ! Regardez-moi ça ! C'est formidable ! »
Il tenait en main des photos de bagnoles, apparement neuves. A priori il venait de les imprimer de son ordinateur, ce qui représentait déjà un miracle, sachant le nombre de fois qu'on avait due lui expliquer comment ouvrir un traitement de texte.
« Dodge, Chevrolet, ils s'y mettent tous ! Ils re-sortent tous des muscle-cars, comme la Mustang chez Ford ! On est sauvés, les jeunes ! »
J'ai attrapé au passage la photo de la nouvelle Dodge, et j'ai ressenti le grand frisson, comme un coup de foudre. C'était la résurection de la Dodge Challenger, mon modèle de 1970, mais actualisé. Absolument superbe. Dès que je l'ai vue, je me suis dit : « Putain, cette beauté-là, elle finira un jour dans mon garage. » Celle de Chevy, c'était la Camaro, et elle était toute aussi belle. C'était bel et bien vrai, on venait d'entrer dans un renouveau stylistique et on pouvait remercier Ford d'avoir relancé le truc.



Chapitre XII. La fin de la jeunesse et de l'insouciance



Je n'ai pas vraiment d'anecdotes à raconter concernant le reste de l'année 2005, l'année 2006 et le début de l'année 2007. Il ne m'est vraiment pas arrivé grand-chose d'exceptionnel. J'étais tombé dans une sorte de routine, avec mon boulot au garage en premier temps, ma nana en deuxième et les fêtes entre passionnés de caisses pour finir. Il faut savoir que ma relation avec Britney n'a pas durée longtemps. Moi j'étais plutôt le genre de mec posé, tranquille, alors qu'elle était une fêtarde née. Je ne dis pas non plus que j'étais un blasé de la vie comme les gothiques, mais toute cette joie de vivre, cette insouciance envers tout qui émanait d'elle, ça m'a gonflé au bout d'un moment. Parfois, on aurait carrément dit une gamine de 15 ans. Pour faire court, ça a duré quelques mois, puis ça a été « salut au revoir ». Ma première Challenger a aussi bien profité de cette période. Disons que c'est le genre de voiture qui en redemande encore après qu'on ai tapé le run ! Si elle ne roule pas de manière sportive pendant un moment, elle finit par se détériorer. Un peu comme les Ferrari quoi, à la différence que les Ferrari ne sont en général pas faites pour rouler tout les jours et faire du start-stop, et elles finissent par claquer au bout d'un moment. De temps en temps je sortais le soir pour aller sur ces fameux parking « boîte de nuit ». Bon, évidemment, elle était loin de pouvoir battre les voitures préparées spécialement pour courir dans les rues. Après tout elle était « full stock », totalement d'origine quoi. Pourtant il m'arrivait de participer à quelques courses, juste pour le plaisir de rouler et pousser un peu la mécanique. Je ne cherchais jamais à finir premier. Primo je savais qu'il n'y avait aucune chance que ça arrive, secondo vu l'état dans lequel certaines voitures revenaient à la fin du parcours, je n'avais pas intérêt à batailler... Et pour finir, on peut beaucoup mieux réagir à la vue des gyrophares quand on est à la traîne, on n'est d'ailleurs souvent même pas inquiété !

Début 2007 finalement, j'ai enfin décidé d'arrêter de travailler au Warney's Mu-Cars et de commencer ma carrière dans la police. Avec un dossier bien rédigé et mon « Doctor of Law », j'ai rapidement été retenu pour entrer à la Police Academy de Miami. Je savais qu'une fois à l'école, j'aurais quand-même un peu de temps libre, mais j'ai décidé de couper totalement les ponts entre ma future et mon ancienne vie. J'ai donc fait mes valises, dit au revoir à tout mes amis en leur promettant que je reviendrais une fois l'école finie, puis j'ai sauté dans ma Challenger direction l'internat !


To be continued...





Dernière édition par Larry Rider le Mar 7 Oct - 22:27, édité 8 fois
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Message par rlmgksdmlfsdf Mar 20 Mai - 20:41

J'aime bien ton personnage, son côté racers/j'aime les caisses etc. Si on se croise IC, nos personnages risquent de bien s'entendre au niveau de la passion qu'ils ont en commun : les voitures.

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Message par Dean McRide Mar 20 Mai - 21:29

Yeah merci ! Et encore t'as pas vu la suite ! Very Happy

Chapitre IV qui arrive très bientôt ( détails à fignoler ).
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Message par Keyair Mays Mar 20 Mai - 22:25

Larry Rider a écrit:Yeah merci ! Et encore t'as pas vu la suite ! Very Happy

Chapitre IV qui arrive très bientôt ( détails à fignoler ).
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Message par Dean McRide Mer 21 Mai - 16:50

Chapitre IV et X ajoutés, couleur changée. C'est mieux non ? Very Happy
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Message par rlmgksdmlfsdf Mer 21 Mai - 17:54

Bien!

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Message par Dean McRide Mer 25 Juin - 20:02

Chapitre XI ajouté. Enjoy. Wink
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Message par Dean McRide Mar 7 Oct - 22:40

Ajout du chapitre 12 et le 13 arrive bientôt. L' "OOC avant de commencer" a été changé, je le trouvais tout pourri en fait. Rolling Eyes
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Message par Sharon Bendrihen Jeu 23 Oct - 17:12

Eh bah t'en as eu du vécu avant Andrea toi ^^
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Message par Invité Ven 24 Oct - 16:14

Magnifique..franchement tu sais faire jouer les émotions à travers ce background, juste la musique du 3ème chapitre fais limite pleurer !
J'ai vraiment tout, tout, lu ! L'émotion est présente ! Ma soeur en lui montrant à pleurer ! Tellement l'émotion est là ! Bravo ! Franchement bravo !

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Message par Dean McRide Ven 24 Oct - 23:12

Ha merci beaucoup ça fait plaisir ! Je continue cette histoire dès que j'ai l'inspiration, c'est au point mort pour le moment. Wink
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Message par Remy Guerri Dim 2 Nov - 13:39

Pas mal !
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Message par Sharon Bendrihen Mar 9 Fév - 21:46

La suite... La suite... La suite... Smile
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