Freddy Higgins - Crazy irish devil. (CH. I)

[Robert Hackett]

FREDERICK "FREDDY" HIGGINS - Crazy irish devil.

---

INTRODUCTION.

Boston – Juin 1960.

Le gang du sud, appelé Charleston Mob et dont les frères McLaughlin sont à la tête (Bernard et Edward) entrent en conflit avec le Winter Hill Gang de James McLean qui contrôlait le nord de la ville. Tout commence quand Goerge McLaughlin, membre influent de l’organisation sudiste tente de voler la petite amie d’un associé du nord et que ce dernier l’envoie à l’hôpital en pour lui faire comprendre de rester loin de sa dulcinée. Après cet acte, c’est l’escalade, si bien qu’on se retrouve très vite avec de très nombreux meurtres et que tous les chefs de chacun des groupes se font assassiner. En fin de compte, le bras droit de McLean, seul rescapé de cette sanglante guerre prend les choses en main et il arrive à contrôler toute la ville en engloutissant les membres restants de Charleston. Le Winter Hill Gang devient la plus grande mafia irlandaise de l’histoire des États Unis d’Amérique et leur pouvoir ne cessera de s’accroître pendant des années.

Edward Higgins est associé à cette organisation. On dit qu’il blanchissait de l’argent de la mafia avec son entreprise de vente de ciment de construction. Cela n’a pas vraiment été un choix pour lui. En effet, ils sont venus un jour dans sa boutique avec un argument très convaincant et ils lui ont proposé de travailler pour eux. L’argument dont je parle s’appelle Regminton double scié, une arme de chasse qui arrache la tête d’un homme à bout portant. Depuis lors, il est resté accroché à la toile que le gang avait tissé dans la ville. Il avait lancé son petit commerce avec quelques dollars alors qu’il n’avait que 23ans mais sa combativité lui avait permis de monter au sommet. A partir du moment où il est passé avec le syndicat du crime irlandais, toute sa vie s’est écroulée. Explosion d’un camion, tabassage d’ouvriers, mise sous pression, il enchaîne les emmerdes causées par Francis O’Donnells à qui il devait quatre mois de taxe. Dans ce contexte difficile, l’entrepreneur sombre petit à petit les néants de l’alcoolisme, sa femme le quitte et l’argent s’enfuit. Il est forcé de déménager dans la cité de la Rue Craword à Roxbury avec ses deux enfants, Krista et Frederick. L’appartement est petit, il ne dispose que de deux chambre, une salle et bain et une cuisine. Ils ont un petit balcon qui donne sur les jardins de la cité, jardins remplis de drogués et de clochards. La vie n’est vraiment pas facile pour la petite famille privée de présence maternelle, d’autant que la mafia ne relâche pas la pressions sur le père qui tente de réunir l’astronomique somme qu’il doit…

CHAPITRE I : Rien ne sèche plus vite qu'une larme.

Roxbury – Novembre 1994, 02:56

L’appartement sombre est calme, les enfants dorment dans leur lit commun pendant que le père termine la énième cigarette de la soirée. La télévision est allumée avec le son très faible sur la chaîne d’information avec les mêmes images qui tournent en boucle pendant des heures, des jours. Le chauffage, qui déjà ne marchait pas des masses, a été coupé la semaine dernière suite aux dettes d’Edward. Le jeune père a toujours ses problèmes avec la mafia à tel point qu’il préfère payer les hommes de main d’O’Donnells que sa facture de gaz, craignant plus les représailles que les convocations municipales. Les minutes passent, le réveil indique maintenant 03 :00. L’homme se lève et se dirige tout doucement vers sa minuscule salle de bain. La télévision étant désormais éteinte, un lourd silence s’abat sur le quatre-pièces et la faible lumière sortant de la pièce où se trouve Edward donne des effets d’ombre effrayants dans le salon, juxtaposé. Une fois en peignoir, l’homme sort et marche en direction du canapé quand tout à coup, il se retourne vers la porte, les yeux écarquillés. Des bruits de pas dans le couloir. Il se précipite dans la cuisine, ouvrant tous les tiroirs à la recherche de son calibre .19 mais trop tard… Les trois hommes sont maintenant derrière lui, la porte défoncée et ils pointent chacun le canon de leur arme en direction du père de famille. Trop de dettes, trop d’alcool, les irlandais n’aiment pas attendre des années et quand on cherche trop la merde, on finit noyé dedans. La porte de la chambre des enfants est entrouverte, un œil luisant observe la scène avec effroi. Le petit Frederick a le regarde fixé vers son père, les larmes aux yeux. Trois bruits sourds, le sang éclabousse l’évier et les armoires de la cuisine. Le corps d’Edward s’écrase lourdement sur le sol, sans le moindre râle ni cri, son visage heurte le carrelage et le sang s’écoule désormais autour de lui, formant une sorte d’auréole.

Les deux enfants sont assis à l’arrière d’un véhicule de police, chacun avec une petite couverture bleue sur les jambes. A dix ans, le jeune Frederick vient de vivre la mort de son père mais il ne paraît pas encore se rendre compte de l’ampleur de ce qu’il vient de passer. Ses yeux sont ouverts mais il ne regarde rien, il est comme absorbé dans un monde parallèle, le monde de ses pensées. Il connaît les histoires de mafia et tout ce qui touche à ce milieu car le quartier, tous les gosses rêvent de ressembler à des grands gangsters comme McLean ou Danny Greene. Seulement là, les héros se transforment en montres. Krista, elle, elle n’a rien vu et du haut de ses quatre ans elle n’a pas la notion de vie et de mort. Toute cette histoire n’a rien de réelle pour elle, c’est juste un jeu qui se terminera demain matin quand son quotidien reprendra son court. Des dizaines de personnes sont agglutinés autour du hall de la tour C au moment où le corps est extrait sur le brancard. Le gamin regarde son père partir et prend conscience que cette fois, il ne reviendra plus. Les larmes coulent peu à peu sur ses joues, il tente de les retenir jusqu’au moment où il s’écroule en sanglot. Ce sera la dernière fois qu’on verra Freddy Higgins pleurer.

[Zylbersztein]

"Irish crazy devil"

[Ronald Beneventi]

Jolie texte, une question, il n'y a aucun rapport avec ton personnage actuel si j'ai bien compris (petite confusion avec Edward)?

[Robert Hackett]

C'est un personnage que je construis pour le futur (c'est encore secret).

[Damian Hencutt]

Oua jme suis tapé une keu sur ton background hihihi

[Robert Hackett]

oué je c il commanse b1 :$

[Tyreese Bowman]

Ouais, il commence bien ! Bien choisit la musique.
Fais nous une suite à la hauteur du contexte !

[Evio Moreno]

Un personnage qui promet, vraiment.
Bonne chance pour la suite, la lecture était plaisante.

[Robert Hackett]

Merci merci!

[Leland Brancato]

Ouais, il commence bien ! Bien choisit la musique.
Fais nous une suite à la hauteur du contexte !

SECRET:

[Tyreese Bowman]

Ouais, il commence bien ! Bien choisit la musique.
Fais nous une suite à la hauteur du contexte !

SECRET:

Spoiler:

[Robert Hackett]

SECRET:

[Robert Hackett]

Chapitre 1 en ligne. Des avis?

[Tyreese Bowman]

Lourd mec ! Lourd !

[Alfred Pennyworth]

DU LOURD BUCKLEY!

Spoiler:

[Patrick Cassidy]

SECRET:

J'avoue Aiiight.


Sinon pour le chapitre 1 je le trouve, excellent ! Continue ma poule.

[Derreck Kendrick]

SECRET:

Mdrr, sinon pas mal. J'ai pas tout lu encore, mais sa a une bonne présentation.

[Reynolds Shepard]

Ca reste du made in belgium quand même, mmh..

[Contenu sponsorisé]